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    Videodrome
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    178 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2012
    Film visionnaire (quoi que Tavernier et Boisset l'ont précédé) sur les pouvoirs des médias et notamment de la télévision Cronenberg signe ici un film dans lequel on reconnait lapatte de son réalisateur. La mise en scène crée une sorte d'emprise sur nous, comme l'écran pour James Woods. Le film est prenant, envoûtant à chaque instant. Entre le sado-masochisme et le pouvoir de l'image Cronenberg offre une histoire tordue mais pas toujours des plus cohérents (la VHS et le cancer ?!). James Woods est excellent en video-addict qui se perd dans les méandres entre hallucinations et réalités. Les effets spéciaux, maquillages surtout, sont superbes et nous plongent encore plus dans les cuachemars éveillés. Par contre certaines idées (la plaie du ventre entre autres) ne sont pas de splus originales, elles sont mêmes assez laides. Ca reste un grand classique du genre.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    984 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2013
    En 1983, David Cronenberg enchaîne deux productions sensiblement différentes. La première est une œuvre de commande, l'adaptation cinématographique du roman "Dead Zone" de Stephen King, la seconde est un film écrit par ses soins : Videodrome. Revenu à ses premiers amours quasi-expérimentaux, le réalisateur canadien nous entraîne dans une histoire oppressante où un producteur de chaînes télévisées ultra-violentes met la main sur une cassette vidéo délivrant un programme assez particulier qui va lui altérer l'esprit jusqu'à un point de non-retour où il est impossible de déterminer où est la réalité... Le scénario ayant été écrit au fur et à mesure que le tournage avançait, on peut aisément se perdre dans cette intrigue fantastique très souvent incompréhensible où nous entrons dans un univers mêlant technologie, sexe et bizarreries organiques (une obsession chez Cronenberg). Ainsi, plus le film avance, plus l'on se perd dans les dédales de cette quête de vérité pour ce producteur un brin trop curieux qui va plonger dans un véritable cauchemar éveillé dans lequel il s'est enseveli. Campé par un James Woods comme d'habitude fascinant, le personnage central de Videodrome est un producteur à l'attitude désinvolte, un être à la mentalité abjecte qui va pourtant être immédiatement sympathique, surtout lorsqu'on découvrira un bestiaire humaine plus dégueulasse encore. Appuyé par l'angoissante musique de Howard Shore, les impressionnants effets spéciaux (toujours aussi bluffants) concoctés par Rick Baker et la mise en scène halluciné de Cronenberg, le long-métrage est une aventure inoubliable peuplée de séquences déroutantes et irrémédiablement cultes à l'instar du "plongeon" dans la télé, du ventre-magnétoscope ou encore de cette mutation finale décérébrée où notre héros devient une véritable machine à tuer quasi-robotique. Dénonçant habilement le pouvoir hypnotisant de la télévision et critiquant avec malice la société de consommation, Videodrome est une œuvre singulière, aussi déconcertante que passionnante, devenant la pierre angulaire du style cronenbergien par excellence.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2014
    David Cronenberg réalise un excellent film d'horreur . Un chef d'oeuvre terrifiant et effrayant . Son chef d'oeuvre après Frissons et Scanners , et avant la Mouche. Aussi malsain, pervers, dérangeant comme film. David Cronenberg arrive à capter l'attention du spectateur jusqu'au dénouement final. Avec la chanteuse du groupe Blondie des années 80 dans le rôle de Nicky.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2013
    Y’a-t-il jamais eu un pamphlet plus féroce contre l’évolution des médias que Videodrome? Ce film visionnaire montre la télévision comme ultime objet de désir, d’aliénation et de mort. Le scénario est parfois brouillon, mais l’ensemble témoigne des obsessions récurrentes de Cronenberg sur la fusion entre la chair, l’esprit et la technologie. L’œuvre la plus surréaliste d’un réalisateur décidément bien en avance sur son temps.
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    69 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juillet 2015
    quel ennui mis a part le plaisir de voir james woods ce film ma souler , il est incompréhensible ! il se veut etre une critique de la télévision ok ca j ai compris le fond n'est pas mauvais mais la forme ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Ce film est vraiment dégoutant!Certes l'idée de Cronenberg n'est pas mal en ce qui concerne de dénoncer la dictature de la télé et c'est un bon message,mais ce qu'il réussit à faire c'est d'effrayer les enfants qui tombent dessus par hasard,ou des personnes comme moi à l'âme sensible.Une grosse bouche qui donne l'impression qu'elle veut dévorer quelqu'un,un homme qui s'ouvre en deux,les organes vitaux qui ressortent....j'en passe et des meilleures.
    La vieille bande annonce en mauvais 3D est très laide et impressionnante,elle peut réveiller des peurs remontant à la petite enfance comme les yeux en gros plan d'un personnage bleu et non-humain(eh oui j'ai l'oculophobie,cette peur des yeux depuis mon enfance ).La musique est très angoissante.A moins d'avoir bien saisi le message de Cronenberg,ce qui n'est pas évident pour des enfants trop jeunes,
    il vaut mieux réserver ce film à un public averti.Pour ma part,certaines images de ce film m'ont poursuivie pendant de nombreux jours.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    37 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Décidément le cinéma de Cronenberg c'est pas pour moi. J'ai eu du mal a le finir.
    C'était ennuyeux et incompréhensible, je vois pas ce que les gens lui trouvent.
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2012
    Lorsque l'on découvre la filmographie de David Cronenberg aujourd'hui, on a toujours peur que l'oeuvre que l'on va découvrir soit celle de trop, celle où le maestro sera allé trop loin et à laquelle il nous sera impossible d'adhérer. Ce ne sera pas « Videodrome », plongée d'abord saisissante dans le milieu des tortures et sévices sexuels, avant que le réalisateur ne s'aventure directement sur le terrain du pur fantastique, parfois absurde, toujours fascinant. Ce qui est fou c'est que j'ai beaucoup de mal à exprimer toutes les sensations fortes que m'a fait connaître « Videodrome » tant l'expérience est complexe, indescriptible, terrifiante, mais toujours intelligente et sensée. Cronenberg ne fait jamais dans la violence gratuite, et c'est bien pour cela que beaucoup de scènes sont en définitive aussi marquantes, témoignage d'un homme qui n'en est plus vraiment un, à moins que tout ceci ne soit une fois de plus que fantasmes et hallucinations... Un film qui ne plaira ainsi probablement pas à tout le monde, mais qui ne laissera personne indifférent : en tout cas, j'ai personnellement pris un pied d'enfer devant cet indescriptible objet cinématographique, l'un des plus incroyables qu'ils m'aient été permis de voir.
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2012
    David Cronenberg est incontestablement un des plus pessimistes des réalisateurs et le message imposé sur sa filmographie est déprimante. Le rapport entre folie et mutation physique était toujours au centre de ses films (jusqu’au 21ème siècle quand il adopta une imagerie plus conventionnel). Vidéodrome, et sa dénonciation des effets de la télévision (sujet visionnaire en 1983!), semble être un panel de l’ensemble de ses idées qui, malheureusement sont condensées à tel point que son intrigue initial va totalement déraillée au point de perdre toute forme de crédibilité et ne mener à rien de concret. Le jeu minutieux de James Woods et la qualité, aujourd’hui désuets, des effets visuels sont restés mémorables mais n’empêchent pas de justifier les excès absurdes de fantastique gore de ce qui aurait pu être un excellent thriller psychologique.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Vidéodrome, ou la claque visuelle inégalée., l'explosion répugnante d'images partant loin dans le gore recherché, doublée d'une réflexion passionnante sur l'expansion progressive d'une télévision qui connaitrait bientôt son âge d'or. Vidéodrome, ou l'apogée de l'art graphiquement viscéral de Cronenberg, qui s'approchait ici du chef-d'oeuvre fantastique qu'il réalisera plus tard avec La Mouche.

    Porté par des acteurs de talent, le long-métrage de Cronenberg s'est tout de même armé de James Woods et Déborah Harry, acteurs secondaires qui ont eu, fut un temps, une certaine renommée dans le domaine du cinéma de genre. Woods marquera principalement par son charisme et son jeu cynique, incarnation parfaite de la virulente critique sociale disséminée avec plus ou moins de discrétion, mais toujours autant de finesse, tout le long de ce que l'on pourra considérer comme l'une des visions les plus intéressantes et novatrices sur la télévision et le cinéma.

    L'on croit instantanément à ce qui lui arrive, immersion renforcée par le réalisme et la crédibilité des effets spéciaux et des maquillages, d'un travail et d'un souci du détail rarement vus ailleurs. D'autant plus que l'horreur visuelle s'y mêle habilement avec la beauté d'un érotisme virant progressivement vers la perversité pure et dure. Sadisme, masochisme, hallucinations de ce que l'on voit et de ce que l'on fait, paranoïa et violence se confondront dans un trip viscéral révulsant, qui vous prendra jusqu'aux tripes et vous laissera une nausée persistante en bouche.

    Acerbe et cru, Vidéodrome se sert de sa violence exacerbée pour attirer l'attention de son spectateur sur le propos profond de son scénario, prônant une forme tape-à-l’œil inoubliable dans le but de mieux servir son fond passionnant. Réflexion poussée sur l'importance progressive des écrans dans nos vies, ce qui pourrait s'apparenter à du Lovecraft moderne et revisité trouve tout son génie dans l'intemporalité de ses termes, principalement due à la manière neutre et habile de les traiter.

    Et si le concept de base est un poil poussif, pour ne pas dire cheap (il s'agit tout de même d'une cassette vidéo qui donne une tumeur au cerveau à son spectateur, le précipitant dès lors dans la folie par le biais d'hallucinations monstrueuses), on le voit uniquement comme la justification d'une critique sociale passionnante, sans que cela ne dérange véritablement le visionnage.

    Vidéodrome est un film qui marque par sa brutalité, sa profondeur et son atmosphère poisseuse, glauque, vicieuse, qui vous en ferait presque devenir pervers par substitution. On suit l'oeuvre comme fasciné par ce qu'elle nous jette à la figure, par les possibilités de réflexion qu'elle nous laisse envisager, au point d'en venir à qualifier le film de novateur, de visionnaire, de chef-d'oeuvre. L'on y tient sans nul doute l'un des plus grands films du genre.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    "Videodrome" se situe en plein dans la période organique de Cronenberg, au beau milieu d'une filmographie qui explore le lien entre l'esprit et le corps, à la manière dont ce dernier est aliéné, contrôlé, soumis à une mutation aussi inexplicable qu'effrayante. On comprend la mise en route du film, l'idée qu'un patron d'une chaîne érotique soit pris d'hallucinations violentes après la vision d'un dangereux programme (les cassettes vidéo s'animent, l'abdomen s'ouvre tel un lecteur et les fantasmes sexuels douteux semblent s’exécuter) mais le film ne va se résoudre à aucune explication rationnelle; au contraire, "Videodrome" devient progressivement un objet mental et abolit du même coup la distinction entre réel et fantastique. Alors que l'on pourrait être frustré face à l'absence de résolution et devant un personnage particulièrement antipathique, la fascination opère car le caractère viscéral de l'ensemble l'emporte sur l'opacité du propos, car on défend beaucoup mieux le film en essayant de dire ce que l'on ressent, soit un mélange singulier de dégoût et de stupéfaction, plutôt que ce qu'il raconte. Cronenberg semble aller plus loin que la représentation d'un rapport vampirique entre l'écran et le corps – une dimension politique pointe, mais elle reste difficilement restituable dans ses détails –, il réalise l'enregistrement glaçant d'une société hostile, d'une humanité glauque qui arrive à son stade terminal à travers l'acceptation d'une dépossession de soi pour revêtir une "new flesh", mais sans savoir que celle-ci n'est en fait que l'expression d'un suicide sans ambiguïté, à l'instar d'une scène finale où l'image de l'écran et celle devant lui est exactement la même. Objet radical et dérangeant, "Videodrome" est l'un des sommets de l'oeuvre de Cronenberg.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    L'un des premiers pavés du chemin de gloire de David Cronenberg, Videodrome est un film qui divise. Et tant mieux. Les meilleurs films sont ceux qui dérangent, qui font bouger les idées trop profondément ancrées pour ne rester que des idées. Videodrome est de ceux-là.
    Est-ce un film d'épouvante? Un thriller? Un thriller d'épouvante? Cronenberg joue avec les genres, et ce sera le plus en plus le cas dans ses productions à venir. Alors qu'il avait, à cette époque, le costume de maître de l'horreur, il souhaite étendre son champ de création. Videodrome flirte souvent avec le thriller.
    Videodrome c'est surtout le symptome d'une des obsessions du réalisateur: le rapport de l'homme à la machine. Il nous fait bien voir que le rapport peut facilement s'inverser et faire de l'homme l'objet et de l'objet l'homme. La machine, la télé précisément, peut nous aliéner jusqu'à la folie. Le contrôle est poussé à son paroxysme. Les vices qu'on a souvent profondément cachées en nous, s'expriment complètement à travers le virtuel: les conséquences apparaissent irréelles voire inexistantes, ce qui libère bien des pulsions. Tout est permis puisque rien n'est vrai. Tout est permis puisque je suis le seul à savoir ce que je me permets; personne ne me jugera. Sauf que pour Cronenberg, l'homme n'a pas les épaules pour supporter la force de ses pulsions et bien vite celles-ci le submergent, lui et sa raison. Cette même raison qui lui permettait de distinguer le vrai du faux se brise et laisse passer la confusion.
    Voilà des pistes de réflexion très intéressantes qui nous sont offertes par Videodrome. Cependant, on peut déplorer les quelques faux pas de jeunesse, dira-t-on, de Cronenberg; notamment sur le rythme du début, qui s'enlise dans un récit dont on a du mal à voir l'intérêt sur le coup.
    Restent le montage ciselé et taillé à la minute près, modèle d'efficacité et de clarté, que l'on retrouvera dans ses prochains films (notamment dans les Promesses de l'Ombre) , ainsi qu'une mise en scène très inventive et riche. Et bien sûr, le propos, idéalement mêlé à la tension et à la dimension divertissante du genre.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    On passe d'une critique de la société et des médias (la fascination morbide pour la violence, les bas instincts flattés par les médias de masse, notamment la télévision) au fantastique débridé (avec quelques intrusions fantasmatiques dans la réalité), jusqu'au délire gore. Peu à peu, Cronenberg fait perdre au spectateur tous ses repères, l'emmène dans un entre-deux-mondes bizarre et plus ou moins abscons, porte ouverte sur le subconscient. Entre cérébralité défaillante et monde organique torturé, Vidéodrome peut s'interpréter comme une méditation trash sur le pouvoir des images. Intrigant, intelligent et inspiré, mais parfois grossier et mal fichu, ce film n'est pas la réalisation la plus subtile du cinéaste. Il n'en comporte pas moins quelques scènes marquantes. Si vous aimez les choses étranges et si vous n'avez jamais vu un homme se transformer en magnétoscope, ce film est pour vous.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2007
    Videodrome est reconnu comme LE chef d'oeuvre de David Cronenberg par un bon nombre de cinéphiles. Il est certain que l'idée est méchamment géniale : jusqu'où l'être humain peut-il aller dans son délire passionnel - presque pulsionnel - et son aliénation mentale ? Cronenberg prend comme exemple illustratif le cas de Max ( James Wood ), directeur de programmes pornographiques diffusés à la télévision, bien décidé à proposer à ses téléspectateurs le Videodrome: une émission vivante et démoniaque capable de transformer la vie des gens. On retrouve la " new flesh " du cinéaste canadien ( présente dans la majeure partie de son oeuvre ) et les effets spéciaux sont saisissants et pour le moins choquants ( même si le film a quelque peu vieilli ). Videodrome s'impose comme une intéressante critique de la TV et de ses méfaits ( intéressante car la fiction reste fiction, puisque le réalisateur ne sombre jamais dans le documentarisme ou le didactisme ). Je ne mets que deux étoiles car le dénouement m'a déçu. Un bon film au final.
    PS : je ne sais pas pourquoi, mais je rapprocherais volontiers ce film du Body Double de Brian De Palma : peut être pour la similitude des thèmes ( la pornographie ) et pour le côté manipulateur.
    morn
    morn

    17 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    C 'est bien réalisée . Les effets spéciaux sont pour la major parti réussi . MAIS on a dut mal à entrer dans ce film qui dénonce l 'absurdité de la télé
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