Votre avis sur Bas les masques ?

17 critiques spectateurs

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5,0
Publiée le 12 avril 2011
C'est peut-être le meilleur film sur la presse ècrite et le seul mètrage qu'à fait Richard Brooks - en dehors de la Metro-Goldwyn-Mayer - pendant huit ou neuf ans! Le rèalisateur a fait "Deadline - U.S.A" pour la Fox, une histoire fondèe sur des faits rèels produite par Sol C. Siegel dont l'immense Humphrey Bogart joue le rôle principal du rèdacteur en chef intègre du Day! Le film raconte la mort d'un journal, une belle histoire qui intèressait beaucoup Brooks, basèe sur la mort du New York World! Ce monde de la presse dècrit ici, avec l'idèalisme libèrale de l'Hollywood des annèes 50, Brooks le connait admirablement puisqu'avant de travailler pour la station de radio WNW, il ètait à vingt deux ans reporter sportif au Philadelphia Record! Ce qu'a voulu Brooks ici, c'est que les journaux qui achètent d'autres journaux èliminent la concurrence, crèant une situation qui met en danger la libertè de la presse! C'est à la fois une ode à la libertè de la presse et le portrait d'un homme intègre n'hèsitant pas à se mettre en pèril pour offrir la vèritè à ses lecteurs! "Deadline - U.S.A" serait èvidemment diffèrent sans l'interprètation èblouissante de Bogart! En costard sombre et noeud papillon, Bogey apporte à son personnage son romantisme personnel superbement en accord avec celui-ci! Film brillant à la mise en scène superbe, "Deadline - U.S.A" est à ranger au côtè des oeuvres les plus rèussies du cinèma amèricain...
5,0
Publiée le 11 septembre 2018
Bas les masques (Deadline U.S.A., 1952 Richard Brooks) est la matrice de tous les films politiques. Costa Gavras, Sydney Lumet, Pakula, Pollack, Oliver Stone etc sortent de ce moule : tout pour le message.
On peut ne pas être d'accord avec le message ("La presse américaine est le pilier de la Grande Démocratie grâce à ses journalistes courageux" - quand on voit par exemple les incertitudes de l'assassinat de Kennedy) mais on ne peut qu'admirer l'exercice : un héros d'une grande stature incarné par un homme plein de contradictions comme sait les incarner Bogart, des capitalistes avides, une héritière généreuse que joue l'une des plus grandes et des plus belles actrices américaine (âgée alors de 63 ans) Ethel Barrymore, une ex-épouse qui va se remarier à qui donne un charme irrésistible la géniale Kim Hunter qui sort de son couple avec Marlon Brando dans Un tramway nommé désir (Kazan-Tennessee Williams, 1951). Va-t-il arriver à dénoncer le méchant pourri de la ville avant que le journal ne ferme ? Cette question tient tout le film (1h30 pas une minute plus).
Faire passer la tension cinématographique avant le message, justement pour porter plus efficacement le message : telle est la leçon de ce film fondateur que doivent méditer tous les cinéastes engagés.
5,0
Publiée le 7 mars 2025
Quand on voit ce grand film politique de Richard Brooks avec comme personnage central le génial Humphrey Bogart on pense liberté de la presse, concentration de la presse et des médias.
Cela est directement applicable à la situation de la France où 90% des médias privés appartiennent à des milliardaires qui ont constitué leur fortune grâce aux privatisations des services publics.
Et pour ce qui est des médias du service public il est aussi de la même tendance politique que ces médias privés propriétés de ces mêmes milliardaires.
La France est parait-il une démocratie, mais il n'y a pas de démocratie sans liberté de la presse.
C'est ce que montre ce grand film avec maestria.
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