Votre avis sur Bas les masques ?

17 critiques spectateurs

5
3 critiques
4
8 critiques
3
2 critiques
2
4 critiques
1
0 critique
0
0 critique
2,5
Publiée le 2 mars 2007
Pas de quoi crier au chef d’œuvre, sous prétexte que c’est un vieux film en noir et blanc et vu en VO, qui date d’un demi siècle. Notre Bogey y campe le patron justicier d’un journal qui vient d’être racheté par la concurrence dans le seul but de l’éliminer. Pour son dernier numéro, l’équipe de journalistes incorruptibles va se livrer à une enquête plus policière que journalistique pour démontrer à quel point le politicien en cours de réélection est véreux. C’est terriblement bien pensant. En cas de remake, je verrais bien Clooney dans le rôle !
2,5
Publiée le 8 octobre 2018
Le démarrage est assez fabuleux aussi bien du point de vue scénaristique que du point de vue de la réalisation. Viens ensuite se greffer un épisode conjugal dont on se demande l'utilité (même si Kim Hunter est très mignonne) Puis ensuite c'est l'enlisement, avec une accumulation de situations improbables, Bogart qui accepte d'entrer dans la voiture d'un mec véreux, les journalistes qui se prennent pour des flics, une rencontre entre Bogart et la vielle héritière qui se transforme en apologie gnangnan du journalisme d'investigation, et le pompon, Bogart qui en dépit de toutes les règles se met à débiter un prêche en plein tribunal alors qu'il n'est pas directement concerné. Et à la fin, quand le gentil a vaincu le gros méchant, il ne manque plus que les violons N'en jetez plus ou l'art de gâcher ce qui aurait pu être un excellent film sur un sujet intéressant.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 1 mai 2011
J'ai eu du mal à me passionner pour ce film classique et sans surprise.Eventuellement j'aurai pu mettre une étoile en plus au bénéfice de l'age.
2,5
Publiée le 3 avril 2023
J'ai vu ce film jadis au Studio Parnasse, sorte d'académie du film américain des années cinquante. Il a contribué à forger la légende d'Humphrey Bogart en redresseur de torts. En particulier son dernier film "plus dure sera la chute". Dans les années trente, à la trentaine, Bogart n'avait qu'une notoriété moyenne. A partir de la quarantaine, son visage buriné a commencé à intéresser les producteurs, surtout avec sa compagne Lauren Bacall. Mais pas toujours des héros positifs, parfois des losers ou des déclassés comme dans Ouragan sur le Caine, le Trésor de la Sierra Madre, African Queen, la cuisine des anges. Deadline USA, le titre américain, le montre en Zorro du journalisme, le mec à qui on ne la fait pas, même pas peur de Rienzi, le mafieux sicilien pas le héros wagnérien. Bien sapé, noeud paps qu'il défait puis refait, ce que je ne savais pas faire, il donne des ordres et dirige la manoeuvre. Tout le monde lui obéit. Cela discute beaucoup, au sein du journal, au tribunal, en conseil d'administration, partout. Le bourbon coule à flots. Au journal il console les journalistes, dans une ambiance mai 68. Seul bémol pour Bogey : sa femme Kim Hunter le lâche. Faut dire qu'elle a plus de vingt ans de moins que lui. Kim s'est fait connaître avec Brando dans "un tramway nommé désir". Elle ne fera plus grand chose après sauf "la planète des singes". Elle a une coquetterie dans l'oeil, mais son charme n'est pas irrésistible. Les états d'âme de ces journalistes incorruptibles fait légèrement sourire aujourd'hui. Je sens que je vieillis et tourne au scrogneugneu.
Les meilleurs films de tous les temps