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Estonius
3 460 abonnés
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5,0
Publiée le 29 juin 2016
Coup de cœur pour ce curieux film illuminé par la présence magique de Maria de Medeiros en sosie d'Anaïs Nin, intelligente, dérangeante et terriblement sensuelle. Ce film, plaidoyer pour la liberté sexuelle et l'hédonisme nous charme et nous passionne. Une excellente surprise, plutôt bien interprété par Fred Ward dans le rôle d'Henry Miller, en revanche Uma Thurman reste un peu en retrait et Brigitte Lahaie peine à convaincre. De très belles scènes (le monôme des Quat'z'arts, l'exib dans le bordel), une reconstitution amusante du Paris 1920 et une très jolie bande son…
La reconstitution n'est pas mauvaise mais l'histoire peine à être intéressante en raison notamment de la personnalité de Henry Miller. Ca ne vaut guère la lecture du Journal d'Anais Nin et apporte rien de plus.
Un film aux personnages intéressants et bien campés, Fred Ward est très charismatique et Uma Thurman resplendi. La reconstitution de l'ancien Paris et la bande original offre un certains charme au film.
Henry & June retrace la vie érotique de deux ecrivains du vingtième siècle Anais Nin et Henry Miller. Philip Kaufman réalise un drame érotico-historique d'une beauté visuelle maitrisée. Fred Ward dans le role d'Henry Miller n'est cependant pas vraiment convaincant. Tout le film vaut essentiellement pour la belle prestation de la ravissante Maria de Medeiros. L'actrice est parfaite dans le role d'Anais Nin, femme de lettres à la decouverte d'elle-meme. Uma Thurman, agée de 20 ans est sublime et fait penser aux actrices du cinéma muet. La première partie du film est un peu longue mais la deuxième heure est magnifique. L'érotisme du film est très beau, excitant et les scènes de bordel, les scènes de la rue et des petites gens, l'atmosphère des années 30 sont bien reconstituées.
Un biopic sur la vie d'Anais Nin il fallait oser! L'histoire a du mal a être suivie malgré la présence d'un bon casting; la reconstitution et le scénar ne tiennent pas la route!
Une brochette d'acteurs/actrices très efficaces, une belle mise en scène, un érotisme présent mais modéré... J'ai adoré plonger dans cette autre époque, le fascinant Paris des années 30.
La reconstitution du Paris des années 30 à quelque chose de savoureux. L'histoire est racontée au travers des yeux d'Anais Nin qui est la véritable heroine, et qui a la grâce pimpante de Maria de Medeiros. Si l'on est parfois piqué dans notre curiosité devant ces personnages épris de liberté, cherchant à vivre autrement, dans l'entreprise deux guerre, le film , outre des longueurs, tombe sur un écueil de taille : le trop-plein de sérieux de l'entreprise. Tous ces gens se regardent penser dans un intellectualisme de pacotille ou chaque phrase se voudrait la dernière. Forcément contradictoire avec l'esprit de liberté déclamé. Claude Chabrol s'en était mieux sorti ave. son adaptation de jours Tranquille à Vichy
Pourquoi ai je choisi de voir ce biopic lourdingue ?Sûrement pour l'affiche du film bien racoleuse à souhait...Ce triangle amoureux bien planplan aurait du s'appeler Henri & Anais vu le peu d'importance au final du personnage joué par la très jeune Uma Thurman .On est affligé par la laideur des décors , la fainéantise du jeu d'acteurs (en gros un sourire en coin éternel pour Ward/Miller ,des grands yeux écarquillés en permanence pour Medeiros/Nin) et surtout le côté illustratif qui surligne tout des pensées et actions des protagonistes. Un vrai bon nanar de compèt !
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2,5
Publiée le 6 octobre 2018
Quand sort "Henry & June", cela fait dèjà trois ans que Philip Kaufman a rèalisè "The Unbearable Lightness of Being". Le film raconte la relation d'Anaïs Nin avec Henry Miller et son èpouse, June! Pas une mince affaire que d'adapter la nouvelle d'Anaïs Nin, d'autant plus qu'il fallait choisir une actrice convaincante pour interprèter l'ècrivaine dans le Paris bohème des annèes 30! Si le choix de Kaufman s'est portè sur Maria de Medeiros, c'est que le rèalisateur du mythique "The Right Stuff" a certainement dècelè chez elle - comme Quentin Tarantino pour "Pulp Fiction" - ce petit quelque chose en plus qui fait toute la diffèrence! La relation entre Anaïs et Henry aurait pu être totalement ratèe! Mais au contraire, c'est une des forces du film! Cet amour impossible semble avoir traversè trop de choses pour s'oublier, mais semble avoir dèjà perdu trop ensemble, pour pouvoir surmonter leur sèparation! Maria de Medeiros est touchante face à Fred Ward, caricatural mais ètonnement charismatique! Uma Thurman n'est pas mal non plus dans le rôle de l'èpouse instable! Une June qui ne veut pas être vènèrèe mais qui veut être comprise! Les seconds plans ne sont pas toujours à la hauteur du sujet (Spacey, Ecoffey, Atkine...) et le film manque cruellement d'audace et de dèlicatesse! Mais il y a Maria de Medeiros auquel le spectateur est autorisè à ne pas se priver de tant de petits plaisirs interdits! A noter la très belle scène d'amour entre Anaïs et Henry sous un pont parisien, grâce à l'excellente lumière de Rousselot...
Un très beau film de Philip Kaufman sur la relation tumultueuse entre Anais Nin, l'auteure d'ouvrages erotiques, Henry Miller et sa femme June dans le Paris des années 1930.
Ça s'appelle Henry et June, mais ça pourrait tout aussi bien être titré "Henry, June, Anaïs, Hugo, Eduardo et les autres". Libertin et osé mais pas trop, le film a accéléré la création de la classification NC-17 au lieu de X aux États-Unis. Officiellement, la raison en était une photographie (une seule) de hentaï japonais ; un détail à côté des multiples scènes érotiques, mais elles-mêmes sont modérées par rapport à l'exploration de la perversité morale que fait le film.
Révélant une Uma Thurman qu'il fallait être un génie de casting pour pressentir justement dans ce rôle, l'œuvre ne prend pourtant pas la bonne voie tout de suite. Maria de Medeiros est longtemps distante, inatteignable derrière sa voix fluette cachant une prétendue force qu'on ne voit pas. Pour cause d'ailleurs, il lui reste tous les tourments à traverser que le film lui réserve.
Cette volonté de faire d'elle une chrysalide est un tort qui pèsera longtemps sur le film. On a exclu le personnage du titre pour lui donner un objectif, mais en fait il faudra beaucoup affaiblir les autres pour lui permettre de réaliser ce qui ne sera finalement pas la prouesse qu'on lui voulait voir accomplir.
Néanmoins c'est fait, et Thurman est là pour assumer toute l'horreur du caractère humain justifiant la curiosité morbide et charnelle qui se devait de sous-tendre le film. La "stupréfaction" du Paris d'avant-guerre devient l'épreuve insane que plusieurs adultes doivent surpasser pour enfin se considérer comme tels, et là on renoue avec le propos littéraire. Hélas : on en restera là.
On en restera là : une petite phrase qu'on pourrait dire de bien des aspects couverts par Kaufman. On reconnaît bien L'Insoutenable Légèreté de l'être, mais les scènes érotiques d'Henry et June sont gênantes, et pas pour leur contenu : plutôt parce que Kaufman semble ne pas oser aller trop loin, comme s'il avait eu peur de la classification X, et cela rend son tournage souvent maladroit, superficiel mais quand même presque vulgaire.
Il a voulu recréer un style qu'il avait su maîtriser, mais les deux films sont géopolitiquement des coquilles vides ; Henry et June, en plus, est troué et prend l'eau. Il faut cependant lui retenir un mérite similaire, atteint par le même mélange de licence et de survolement : pendant plus de deux heures, on entrevoit ce qu'aurait été la Libération sexuelle des années 30 si la guerre n'était pas survenue. On voyage bel et bien dans un univers parallèle et c'est une belle chose en soi.
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1,5
Publiée le 16 février 2021
Philip Kaufman tente de recréer le Paris de 1931 à peu près de la même manière qu'il a réussi à recréer le Prague de 1968 dans L'Insoutenable Légèreté de l'être et avec à peu près le même ménage-a-trois. Mais en essayant de faire frapper la foudre deux fois il a apparemment perdu de vue la différence entre la libération sexuelle et l'auto-indulgence. Ce qui était censé être une célébration non censurée de la vie et de l'amour ressemble à quelque chose qui n'est pas sans rappeler un 9 semaines ½ pour intellectuels. Peut-être que les fans d'Henry Miller apprécieront tout l'érotisme mais pour la plupart les personnages ne font rien d'autre que de se tourmenter pour l'art et se dire quels génies ils sont. La chance de Kaufman pour le casting est intacte (Uma Thurman en June Miller) mais sa réalisation est presque comiquement gênante construite autour d'un schéma visuel de gros plans serrés sur l'écran et d'une représentation si coquine du Paris libertin. La postérité se souviendra de ce film pour sa classification révolutionnaire pour seulement adultes une distinction à peine méritée par un divertissement aussi doux et apprivoisé...
ce film a la bonne idée de nous amener dans une dimension rarement travaillée : la liberté d'aimer, d'être attiré, de donner et recevoir de l'amour envers et depuis tout le monde. et ça du point de vue d'une femme, Anais Nin, qui a écrit (apparemment) bcp sur le sujet. ce n'est pas du libertinage, du sexe grauit, mais juste une façon d'aimer, différente d'un couple traditionnel.
on peut ajouter une ambiance de l'ancien Paris (30's) vraiment agréable, des quartiers d'artistes, saltimbanques, la musique française de l'époque. qq chose de déluré et de rafraichissant.
par contre, je me suis épuisé au bout de 1h45, les 20 dernières minutes sont utiles pour l'intrigue, mais ne nous surprennent plus.
à regarder si on veut un condensé de l'humeur de Anais Nin, sinon, il faudra la lire :)