Votre avis sur Un Drôle de caïd ?
2,5
Publiée le 19 janvier 2025
"Un Drôle de caïd" est une petite comédie policière française, sortie en 1964. Regroupant Louis de Funès et Maurice Biraud dans les rôles-titres, le long-métrage s'annonçait assez intrigant, par son scénario et son style. Cependant, mon visionnage m'a bien plus fait ressentir une proposition inégale et qui avait parfois tendance à s'éparpiller. Pourtant, cette impression n'est pas vraiment valable pour le début du film, car celui-ci réussit à introduire une ambiance plutôt intéressante. Si j'ai rapidement été séduit par la mise en scène de Jacques Poitrenaud, j'ai également trouvé une réelle alchimie entre nos deux acteurs principaux. Leurs dialogues sont bien écrits et ils se renvoient toujours très bien la balle, ce qui nous offre plusieurs séquences assez drôles. Ils sont assez complémentaires, entre le jeu très théâtral de Louis de Funès et le calme parfois désabusé de Maurice Biraud. L'atmosphère commence donc à s'installer, mais les choses vont rapidement tourner à quelque chose de moins appréciable. Si le scénario amène une base intéressante, le montage et le rythme vont beaucoup s'éparpiller à partir de la moitié du film. À ce moment-là, les actions s'enchaînent très rapidement, et deux choses contradictoires peuvent donc se suivre dans le montage. spoiler: Comme quand Francis décide de raccrocher et que, deux scènes plus tard, il décide de reprendre.
Là où le début du projet réussissait à habilement mélanger le côté "policier" et la comédie, la fin va bien plus aller en direction du registre comique. L'équilibre est donc moins bien géré, et le long-métrage paraît tout de suite moins emballant. Si je retiens donc la bonne prestation des comédiens et quelques bonnes scènes, je ne suis pas vraiment ressorti conquis de ce visionnage. L'ensemble est bien trop mal géré par instants, cela donne donc une impression d'un film fouillis, malgré quelques bonnes idées au sein de celui-ci. Pour conclure, une comédie qui aurait gagné à ne pas trop se laisser aller.
2,0
Publiée le 23 mai 2024
Le drôle de caïd en question, c'est Dany Saval interprétant Lucile, jeune fille un peu fofolle, comme souvent avec la comédienne, mais pas si ingénue que ça, sous le joug de laquelle tombent deux minables cambrioleurs, Maurice Biraud et Louis de Funès. A trois, les maladresses ne font que s'additionner...
Les dialogues de Michel Audiard, surtout pour ce qui concerne Maurice Biraud, donnent par instants de la causticité, voire de la modernité, à une comédie vieillotte réalisée par un cinéaste paresseux. De Funès parvient épisodiquement à imposer son personnage dans un des tout derniers films où il n'a pas l'exclusive.. Embarqué dans un scénario pas futé, consacré aux fric-fracs de Francis et Marcel, le duo de d'acteurs aurait mérité un meilleur sort, aurait pu être plus réussi et savoureux si les caractères avaient été mieux définis et contrastés. En l'état, la comédie de Poitrenaud est élémentaire, typique de son époque, c'est-à-dire un peu sotte, à l'image du personnage récurrent et lassant de Dany Saval.
4,5
Publiée le 22 août 2023
« Moi vivant, on travaillera jamais au chalumeau, ça me fout le bourdon, ça me rappelle l’usine. »
« Pas maladroite votre proposition. Francis et moi on fournirait l’outillage, la voiture, la technique, dix années d’expérience et vous viendriez, au charme, nous sucrer un tiers des bénéfices. »

Albert Simonin (trilogie du Grisbi) et Michel Audiard ont travaillé sur 13 scénarios ensemble, depuis Courte Tête (Norbert Carbonnaux, 1956) jusqu’au Pacha (Georges Lautner, 1968), enchaînant quelques succès devenus cultes. Nombreux sont les thèmes qui parsèment ainsi leurs œuvres communes : le monde des gangsters, l’argot, l’exaltation des milieux populaires et festifs parisiens, le passéisme mais aussi la loyauté et l’amitié fraternelle. Inutile de préciser qu’un tel univers, par ailleurs bien ancré dans son époque, est aussi particulièrement misogyne, homophobe et raciste, l’image d’une société figée qui ne tardera pas à voler en éclat à partir de leur dernière collaboration. Derrière la caméra, Jacques Poitrenaud, qui connaîtra un certain succès avec Ce Sacré Grand-Père (1968) réunissant Michel Simon et Serge Gainsbourg dans une scène mythique, est un peu tombé dans l’oubli malgré ses comédies réunissant la fine fleur des rigolos de l’époque (Francis Blanche, Michel Serrault, etc.)

La distribution, elle, réunit Dany Carrel qui sort de son image de jeune fille rangée, Louis de Funès qui poursuit sa montée vers le panthéon du comique populaire entamée avec Ni Vu, Ni Connu (Yves Robert, 1958), Maurice Biraud et Jean Lefèbvre, fidèles d’Audiard, Dany Saval dont c’est la quatrième collaboration avec Poitrenaud et toute une série de seconds rôles très en vue à cette époque, tels que Dora Doll, Maria Pacôme, Claude Piéplu, Jacques Legras, etc.

La première chose qui frappe dans ce film, dès le tout début, c’est la justesse d’interprétation de Louis de Funès, qui n’en fait pas des caisses lorsqu’il doit déclamer les tirades audiardesques. En roue libre, hélas, on le retrouve tel qu’on le connaît. Puisque nous sommes dans l’interprétation, pointons aussi l’insupportable tendance de Dora Doll à jouer systématiquement à côté, pas aidée, il faut bien le dire, par un montage approximatif et une post-synchronisation pas très nette, notamment dans la scène du restaurant où elle finit par être filmée de dos. La caméra d’ailleurs, malgré quelques audaces visuelles (des contre-plongées et une incrustation avertissement bien amusante) vite enterrées, se contente globalement de plans banals dans la plus grande tradition du théâtre filmé, un comble pour un scénario original adapté d’un roman (Les Heures Ouvrables, premier roman de Francis Ryck, 1963).

Au rayon des bonnes surprises, outre les moments posés de de Funès, notons la précision des scènes de coffres-forts spoiler: et du casse final, quasi melvinienne
, le côté attachant du couple Biraud/de Funès, unique en tête d’affiche, et le jeu de Dany Saval, certes surjoué comme pour les autres interprètes, mais aussi plein de fraîcheur et de fausse ingénuité, voire carrément pinçant dans son imitation de Marcel/de Funès fracturant un coffre. Son personnage, qui préfigure en plus solide celui qu’incarnera Mireille Darc avec le duo Lautner/Audiard, est d’ailleurs l’incontestable plus de cette oeuvre : son rôle de souris qui donne son titre au film, rare rôle féminin de prime importance qui ne soit pas amoureuse ou mariée ou maman ou putain dans ces années, c’est rarissime. On pointera aussi la musique, originale et pas trop parasite, enlevée parfois, une des premières pour le cinéma signée Michel Colombier, éclectique compositeur et pionnier de la musique électronique, accompagné du rarissime Guy Béart dans cet exercice.

Au final, si on parvient à s’habituer à l’interprétation exagérée, héritière des années ’50, et si on fait abstraction de la réalisation banale, on se retrouve devant une comédie fort agréable et riche en rebondissements, avec le clin d’oeil de Dany Carrel en guise de conclusion. Un film injustement sous-évalué.
3,0
Publiée le 5 juin 2021
D’abord assistant de Michel Boisrond et de Roger Vadim, Jacques Poitrenaud a œuvré dans le cinéma comique français de série durant une petite quinzaine d’années (de 1956 à 1971). En 1964, Il peut encore s’offrir la présence de Louis de Funès qui est sur le point de renverser la table avec « Le gendarme de Saint Tropez » (Jean Girault) qui la même année sera un triomphe. Le nouveau monsieur 100.000 volts finit de roder ses mimiques qui sont déjà toutes présentes mais n’attendent plus que le réalisateur idoine qui saura les insérer dans le contexte idéal pour leur pleine efficacité. Il renvoie ici la balle à Maurice Biraud et à la toute jeune Dany Saval en entonnant les dialogues d’André Simonin et de Jacques Audiard qui ne sont pas les mieux adaptés au débit de mitraillette de « Fufu ». On passe malgré tout un bon moment à revoir les nombreux seconds rôles de cette période allant de Robert Manuel à Jean Lefebvre en passant par Dora Doll, Maria Pacôme, Claude Pieplu, Jacques Dynam ou la toujours aussi élégante et mutine Dany Carrel. On redécouvrira aussi avec plaisir un Paris oublié qui paraît désormais à des années lumières au point que les plus jeunes pourraient se demander s’il a réellement existé.
4,5
Publiée le 9 février 2021
Un bon petit film comique ancien mais pour m'a toujours d actualité même en noir et blanc on pense un excellent moment
3,0
Publiée le 9 décembre 2020
1 353 277 entées en salle en France. Réalisé juste avant Fantômas et le Gendarme à ST Tropez et juste après Pouic Pouic notamment, c'est un des derniers films où Louis DE FUNES n'est pas encore la principale vedette. Le duo fonctionne bien avec Maurice BIRAUD. Des seconds rôles sont bien interprètés par Dany SAVAL, Dora DOLL et Danny CARREL.
Cependant, le scénario sans vraiment de temps mort n'est cependant pas à la hauteur des meilleurs films de DE FUNES.
Mais l'ensemble est amusant et vivant, je l'ai revu avec plaisir plus de 30 ans après l'avoir vu à la tv.
3,5
Publiée le 20 juillet 2020
Un chouette divertissement qui nous permet de retrouver un louis de Funès au meilleur de sa forme, avec déjà ses mimiques mais il n'y a pas que lui. Le scénario n'est pas complexe mais il a pour but de nous amuser et il y parvient, que demander de plus.
A voir par les amateur de comédie à tendance vaudevillesque.
2,0
Publiée le 28 mars 2019
Un duo de Funès/Biraud, avec des répliques écrites par Michel Audiard ? Une occasion à ne pas laisser. Seulement, si ce "Drôle de caïd", connu aussi sous le titre de "Une souris chez les hommes", n'est pas honteux, on est quand même bien loin des promesses augurées. En effet, ni de Funès, pas encore vedette à l'époque, ni Maurice Biraud, très bon comédien injustement ignoré, ne sont utilisés dans ce qu'ils ont de meilleur. Fufu apparaît comme étant assez bridé. Tout comme Biraud. Heureusement, une Danny Saval, fraîche et complètement insouciante vient mettre un peu de piment entre les deux. Avec un tel duo en haut de l'affiche, on s'attendait à bien mieux que ça.
4,5
Publiée le 31 décembre 2018
Un film très bien scénarisé, dans lequel le humour et intrigue se mêlent à la perfection ! Je vous recommande ! :)
2,0
Publiée le 2 novembre 2018
Vraiment juste pour les trois acteurs et les images d'époque... le reste est anecdotique et le scénario est l'exact scénario des films divertissants de ces années là. Pas du tout impérissable et l'humour ne fait pas mouche, ce qui est un comble.... ça virevolte de tous les côtés, ça crie, ça court mais vers nulle part....
3,5
Publiée le 2 août 2017
Une sympathique comédie policière plutôt bien réalisée. Le duo Biraud – De Funès fonctionne à merveille, Ces dames sont charmantes, Dora Doll en nymphomane, Dany Saval en fofolle et Dany Carrel avec ses yeux de biche et ses dessous transparents. Et on a même droit à Maria Pacôme en bourgeoise déjantée. C'est très rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde et la dernière longue séquence à la patinoire est un must.
0,5
Publiée le 4 avril 2015
L'intrigue n'est pas terrible, le jeu des acteur est fade, idem pour les dialogues. L'humour est peu présent et on finit le film déçu.
3,0
Publiée le 2 février 2013
Comédie policière à la française : 2 petits truands (De Funès, Maurice Biraud) font quelques petits coups, puis un grand coup avec une demoiselle délurée dans un grand magasin parisien.
Film comique sans prétention, mais aussi avec quelques bons gags et surtout avec des bons acteurs. Intérêt pour l'époque (1962) avec la vision des extérieurs de Paris et les véhicules d'époque (la Dauphine). La réalisation est sans surprise, il y a de l'humour de bon aloi, sans aucune vulgarité. C'est agréable à suivre, assez bien rythmé, la photographie en noir et blanc est de bonne qualité, c'est réalisé avec sérieux par un cinéaste qui respecte son public. Film populaire de qualité. Les dialogues sont suffisamment drôles pour retenir l'intérêt. La fin burlesque n'est pas sans qualité.
1,0
Publiée le 8 mars 2011
Une souris chez les hommes dont le film est aussi appeler sous un autre titre (Un drôle de caïd ). L'ensemble du film est pas si jouasse, même si des passages sont bien vivant et nous tiens en forme devant la prestation de Louis De Funès le reste est bien moyen, les causes sont du fait que les situations paraissent pas si crédible, les scènes de casse n'appuie pas assez dans une forme de réalisme. Le positif dans tout ça, un trio bien complice, Guy Béart pour la musi que et les dialogues de Michel Audiard.
2,5
Publiée le 16 juillet 2009
"Une souris chez les hommes" et "Un drôle de Caïd" sont les titres d'un même film ! Je pense que ce dernier est plus connu sous le titre "Un drôle de Caïd" mais au générique, vous verrez "Une souris chez les hommes" - N'allez pas me demander pourquoi ! Très sympathique film au demeurant !
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