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ronny1
36 abonnés
913 critiques
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2,5
Publiée le 1 mai 2018
« La villa del venerdi » est le dernier film de Mauro Bolognini pour le grand écran. Comme la vénitienne réalisé cinq ans plus tôt, il s’agit d’un film érotique, mais ici point d’humour, sauf bien involontairement dans quelques réflexions existentialistes du « héros ». La transposition du roman de Moravia offre une tension érotique sans doute encore supérieure au roman et l’exploration du plaisir sado maso est very hot. Oui, mais ne sachant plus comment s’en sortir, le réalisateur nous offre un happy end à l’eau de rose, si bien que le film laisse l’impression d’être une étude des mœurs érotiques des grands bourgeois du show biz, qui pour sortir de leur ennui ne savent plus quoi inventer sexuellement. Reste un film très chaud, où Joanna Pacula crève l’écran face à un Julian Sands qui se prend pour Jeremy Irons, le talent en moins, et la musique parfaite d’Ennio Morricone ne gâte rien. Mais Bolognini s’est montré nettement plus audacieux et innovant, le film paraissant dix ans plus vieux qu’il ne l’est. La vieillesse peut-être.