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ygor parizel
239 abonnés
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3,5
Publiée le 23 juillet 2012
Une fantaisie de Lubitsch plutôt inspirée, entre conte de fée et comédie. Même si il s'agit d'un cinéma composé uniquement de plans fixes grâce au montage rythmé, il n'y a aucune lenteur. Un film à découvrir.
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3,0
Publiée le 19 février 2012
Un timide Lancelot prêt à èpouser une poupèe pour èchapper au mariage...Pas de doute c'est du Lubitsch! A la fois lèger et insolent, cette petite perle pour cinèphiles a obtenu un visa de censure dèlivrè par les autoritès berlinoises! En effet, "Die Puppe" faisait alors 1375 mètres! L'unique copie nitrate contemporaine existante du film, conservèe à la cinèmathèque de Vienne, a une longueur de 1305 mètres! Cette copie est viragèe et pourvue de titres et d'intertitres allemands. "Die Puppe", c'est quatre actes drolatiques sortis d'une boîte de jouets, librement inspirès de Wilner dans un muet qui bouscule nos habitudes! Certaines scènes sont insolites comme le passage de la poupèe à la femme! Une raretè lubitschienne qui n'est pas sans charme en dèpit d'une partition musicale inadèquate, même en cette èpoque du muet...
Découpés en 4 actes, cette comédie complètement folle, que nous concocte Ernst Lubitsch, se visionne avec un grand plaisir. Il faut dire que nous sommes en présence d'une histoire loufoque et qui est vraiment très bien construite, que la réalisation possède beaucoup d'élégance et que l'actrice Ossi Oswalda nous fait part d'une prestation de très grande classe, car elle arrive très facilement à nous faire rire. En résumé, il s'agit d'une oeuvre vraiment insolite et qu'il ne faudrait surtout pas renier dans la filmographie de ce cinéaste.
Un argument de départ à la Hans Christian Andersen mais pour donner lieu à une oeuvre très légère et coquine bien dans la tradition lubitschienne. Vingt idées de gag par seconde, où les décors expressionnismes et le fantastique sont très habilement utilisés dans ce sens, un héros qui n'a pas l'air d'avoir inventé la poudre, une galerie de personnages secondaires barjes, dont des moines gloutons, et surtout une héroïne espiègle et érotique incarnée par la pétillante Ossi Oswalda. Absolument irrésistible, comme toutes les oeuvres du génie Lubitsch cette "Poupée" devrait être remboursée par la Sécurité Sociale.