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Un visiteur
5,0
Publiée le 11 mars 2012
Peut-être cette oeuvre à vieilli, certes elles contient des défauts, sauf que 80 ans après, aucun des nombreux remakes n'a réussi à avoir autant de charme que le film de Whale. Poétique, attristant, une oeuvre très profonde.
Une réussite spectaculaire orchestrée par le trés british James Whale. Et qui mieux qu'un anglais pour mettre en scène cette adaptation d'un chef d'oeuvre de la littérature européenne ? Difficile aujourd'hui d'imaginer un cinéaste américain à la manoeuvre lorsque l'on voit à quel point Whale, avec sa sensibilité britannique, s'est pleinement investit dans son film : l'élégance de la mise en scène au service du caractère immersif de l'atmosphère qu'il parvient à créer, une maîtrise de la dramaturgie exemplaire qui agira comme un modèle pour tous les fers de lance de la grande période de la "Hammer" et autres Terence Fisher. Si Whale maîtrise la technique, il se montre également virtuose dans la direction d'acteurs : si Boris Karloff impose une carrure imposante et charismatique, le reste du casting est également étonnament juste. Colin Clive joue le savant fou avec nuances, scientifique presque normal dont le dérèglement psychique ne transparait que par intermittences, accentuant le côté inquiétant de son comportement. Finesse des caractères, refus de tout manichéisme facile où le monstre, né de la folie des hommes, est à la fois victime et bourreau... Toute la puissance du film de James Whale est là, qui navigue dans une zone aux contours mal définis où le bien et le mal semblent se confondre. A travers les magnifiques coups d'éclat de ce film à jamais inscrits au panthéon du 7ème art (la naissance de la créature, la noyade de la petite fille, le climax dans le moulin en feu...), Whale a été l'éclaireur d'une terre à défricher : celle de l'ambiguité et de la complexité psychologique dans le cinéma fantastique. Son film est un phare, un pilier, un chef d'oeuvre...
Tout simplement, parfait ! James Whale réalise là un des plus gros classique du cinéma d'horreur ( fantastique ? ) et un des plus grand film de tout les temps ! Mise en scène exemplaire, térrifiant, pour l'époque bien sur, ambiance sombre, maquilliages impréssionnants, le générique du début m'a aussi énormement plus. Le noir/blanc fait aussi de l'ambiance du film une ambiance inquiétante, inconfortable à la limite du malsain. Boris Karloff est magnifique dans le rôle du monstre. Frankenstein est un film qu'il faut avoir vu, au moin une fois dan sa vie.
Karloff ne joue pas trop mal la créature, bien que en total désacord avec le roman. Les décors sont merveilleusement gothique mais sinon, le scénario est con et les autres acteurs joue vraiment mal.
Le film d'horreur le plus important. Des décors effrayants traduisent l'atmosphère cauchemardesque du récit. La figure centrale du récit, incarnée par Boris Karloff, est un monstre créé de toutes pièces par le non moins terrifiant Dr Frankenstein. Le monstre, bien que naturellement violent et intellectuellement retardé, est véritablement doté d'une sensibilité enfantine qui le rend touchant et moins effrayant. spoiler: Il massacre un pauvre infirme, mais qui l'avait torturé ; il noie une enfant, mais pourquoi ne flotterait-elle pas, légère comme les pétales d'une fleur ? On éprouve presque de la compassion lorsque la pauvre bête, traquée par la foule en furie, se réfugie dans un vieux moulin désaffecté. Dans un final terrifiant, la populace met le feu au moulin, réduisant à néant la bête inhumaine, fruit et paradoxalement victime de la folie humaine.
Monument incontestable du cinéma horrifique, "Frankenstein" m'a néanmoins laissé un avis mitigé. Tout d'abord, je salue l'excellence des acteurs Colin Clive en Dr Frankenstein mais surtout Maitre Boris Karloff qui signe ici le rôle qui l'a rendu célèbre, c'est-à-dire le monstre de Frankenstein. Ensuite, le visuel demeure magnifique malgré les décennies: superbe maquillage, photographie réussite,... Malgré ces qualités, je trouve la seconde partie du film bourrés d'incohérences, la tension et l'ambiance sombre du début tombe trés vite à plat et la dernière scène m'a laissé franchement sur ma faim. La scène du moulin reste toutefois uen scène d'anthologie. A voire tout de même ne serait-ce que pour sa culture cinématographique.
Frankenstein est devenu un des grands classiques du cinéma fantastique. Mais force est de constater que le film initiateur des année 30 à assez mal vieilli. Boris Karloff sera toujours la créature de Frankenstein et la créature sera toujours Boris Karloff, il n'y a aucun doute possible là dessus. Malheureusement, la violence physique comme psychologique n'est plus et on remarque assez rapidement les limites techniques de l'époque dans la réalisation, le montage et les décors studio très carton-pâte. Et c'est d'autant plus dommage que "L'homme invisible" du même réalisateur et réalisé seulement 2 ans plus tard, n'a pas trop bougé avec le temps...
"VOUS AVEZ CRÉÉ UN MONSTRE!" C'est clairement James Whale qui a offert en 1931 le mythe Frankenstein au cinéma. La création du "monstre", sa fin sur le rocher et dans le moulin font partit de ces scènes majeurs à ce film d'épouvante. Boris Karloff et son maquillage rendent un méchant Frankenstein très réaliste et conforme à ce qu'on imagine. 1h08 de métrage pour un rythme quasi parfait , une interprétation au diapason de Colin Clive et Mae Clarke. Ce film légendaire de James Whale rendant une créature plus inconsciente par ce qu'elle fait que véritablement dangereuse, est un mythe du cinéma d' Hollywood et du cinéma tout court , "Frankenstein" est un bijou du registre fantastique qui n'a pas du tout vieilli et à voir pour tout les curieux du genre.
Un bon film d'épouvante, même si il a certe beaucoup vielli, dont on retient surtout l'interprétation magistrale de Boris Karloff en monstre de Frankenstein.
C'est peut-être Mary Shelley qui a crée le mythe de "Frankenstein" mais grâce à ce film et aux talents conjugués de l'équipe technique et des interprètes elle est devenue LA création d'Hollywood. Alors il n'est pas difficile de trouver quelques mauvais raccords ou quelques invraisemblances scénaristiques mais il n'empêche c'est impossible de ne pas prendre son pied devant cette oeuvre. Loin de la staticité pesante du "Dracula" de Tod Browning, le grand James Whale (quelle brillante idée de lui avoir confié la réalisation!!!) utilise énormément de possibilités techniques pour fluidifier au maximum le film et lui donne un rythme impeccable d'ensemble qui se fond très bien dans des décors gothiques inoubliables. Quelques scènes vraiment mémorables (la création du "Monstre", l'incendie finale dans le moulin,...) et une interprétation grandiose de Colin Clive et de Dwight Frye ne font qu'ajouter au plaisir. Mais les deux éléments qui ont fait surtout ce mythe sont : la maquillage à jamais indissociable de la Créature crée par Jack Pierce et la composition subtile de Boris Karloff, définitivement celui qui a donné THE INTERPRETATION. Karloff ne fait qu'ajouter à la modernité et à la poésie de ce chef d'oeuvre en insufflant beaucoup d'empathie à son personnage, faisant même comprendre l'impardonnable à savoir le meurtre d'un enfant. "Frankenstein" ce n'est pas (ou peu!!!) Mary Shelley mais James Whale, Jack Pierce et bien sûr Boris Karloff. Légendaire.
Un tres grand classique du cinéma horrifique, et un film tres importants, puisqu'il s'agit d'une réflexion des plus intéressante sur la vie et la mort, passant a travers le personnage culte de Frankenstein, monstre en quête d'identité créé a partir de morceaux de cadavres... La vie créée a partir de la mort. Une maniere de traiter le sujet qui ne manquera pas d'influencer, mais "Frankenstein" c'est aussi, bien évidemment, un monstre celebrissime, un symbole du cinéma d'horreur et du cinéma tout court. On a affaire a un film tres intéressant, pas magistral sur la forme (a l'exception du maquillage et du costume de Boris Karloff), c'est même plutôt classique... Mais un film malgré tout a ne pas rater !
Le scénario est bâclé et le jeu d'acteur médiocre. L'esthétisme des plans parvient tout de même à sauver ce film ,qui prétendu "chef d'oeuvre", manque cruellement de crédibilité.
En voyant le Frankenstein de James Whale, on est frappé de constater à quel point il a durablement marqué et codifié le cinéma fantastique dans son ensemble. Fort intelligemment, le cinéaste ne cède pas à un risque de sensationnalisme pour satisfaire le public et ne filme pas sa créature comme une monstruosité criminelle mais comme une bête effrayée et inconsciente de ses propres actes, découvrant le monde comme le ferait un enfant. Cette optique est appuyée également par les sentiments paternels du Dr Frankenstein à son encontre (on le voit en particulier à son trouble lorsque son père lui souhaite de prolongé rapidement la lignée familiale). Cette version de la créature est entrée dans les annales grâce au visage de Boris Karloff et au maquillage de Jack Pierce, génie méconnu mais auquel on doit le look de tout le bestiaire du studio Universal dans les années 30-40. La séquence finale, où Karloff est poursuivi jusque dans un moulin par des villageois armés de torches, appartient à l'Histoire du cinéma.