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    Un Amour de Swann
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    2,4
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    16 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Schlöndorff a adapté plusieurs classiques littéraires, dont cette œuvre de Marcel Proust, et force est de constater que le résultat est assez inégal. Le film peut compter sur la très bonne interprétation d’Irons, comme souvent très convaincant et en plus assez à l’aise dans la peau de ce personnage. Face à lui, Ornella Muti trouve aussi un rôle sur mesure, avec son charme un peu vulgaire (désolé !) qui sied bien à ce personnage chic de demi-courtisane. Autour de ce duo, des seconds rôles de prestige, notamment un surprenant Alain Delon en homme surpoudré, grandiloquent et homosexuel. Sa présence apporte un peu d’excentricité à un film malheureusement très corseté. Evidemment, l’œuvre de Proust veut ça, mais ça confirme aussi que ce n’est pas l’œuvre la plus cinématographique de la littérature ! Il ne se passe pratiquement rien dans ce film lent, très démonstratif (on passe un temps fou à voir tous les tics et tocs du monde bourgeois de cette époque, ce qui a un caractère ethnographique sympathique mais pour le reste…), bavard et qui peine même à être sensuel voire érotique. Le métrage souffre clairement de son côté guindé, tant dans la réalisation, froide, presque théâtral par moment, que dans les dialogues, qui sonnent souvent très écrits, que dans les décors. Le film est beau formellement, là-dessus il n’y a rien à redire, on sent un soin particulier apporté aux costumes, à la reconstitution des intérieurs, mais il se dégage de l’ensemble un côté académique qu’accentue encore une bande son classique. Pour ma part, le film est une œuvre appliquée, mais lisse, qui s’est beaucoup trop concentrée sur la reconstitution d’époque au détriment des sentiments universels du film, de la sensualité, de l’érotisme, de la passion, de la spontaneité. C’est dommage, car les acteurs étaient tout indiqués pour leur rôle et avec des moyens limités le réalisateur fait renaître une époque avec une documentation évidente, mais l’histoire est très lente pour ce qu’elle a à raconter, et ça manque de fièvre, de passion. Ca saute aux yeux avec cette longue voix off au début du film, qui pose le caractère didactique et démonstratif du film. Ce ne sont pas les seins nus fort discrets de Muti qui suffisent à nous expliquer que nous sommes vraiment dans un film de passion amoureuse. A découvrir éventuellement, mais ce film confirme que l’univers de Proust a du mal à donner à l’écran quelque chose de passionnant. 2.5
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2012
    Visconti et Losey n’ont pas osé, Schlöndorff l’a fait… et s’est planté ! La seule, à ma connaissance, qui a évité le bide sans vraiment réussir est Nina Companéez dans son téléfilm « À la recherche du temps perdu ». Oui, Proust reste inadaptable au cinéma, son style introspectif est à mille lieux du langage cinématographique et ce film-ci est particulièrement bégayant ! Il est réalisé avec un soin admirable, une reconstitution excellente mais sinon rien. C’est académique, sans âme, ennuyeux et creux ; les acteurs essayent d’apporter un peu de chaleur mais aucun n’y réussit : Jeremy Irons et Alain Delon, malgré leur talent, frisent la transparence et seule, Ornella Mutti, avec son charme vulgaire, représente une Odette de Crécy fidèle au roman. Donc un film très, très moyen, malgré la distribution de luxe.
    AMCHI
    AMCHI

    5 899 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2012
    N'ayant jamais lu une seule oeuvre de Proust je ne serais donc dire si le film de Schlöndorff restitue bien le style de l'écrivain mais je sais qu'il est réputé difficile à adapter. Un amour de Swann est soigneusement mis en scène, beaucoup d'élégance et une belle reconstitution de l'époque. C'est une histoire d'amour qui manque de flamboyance entre un riche et une demi-mondaine (le nom donné au XIX siècle aux prostituées de luxe) mais qui a quelque chose de touchant. L'interprétation est de bon niveau notamment celle de Jeremy Irons (doublé par Pierre Arditi en français) très à son aise dans la peau de cet être oisif et blasé, on remarquera l'apparition excentrique d'Alain Delon. Un amour de Swann est plutôt un beau film mais souffrant d'une certaine froideur. Schlöndorff nous montre bien la manière futile dans laquelle se prélassait certains membres de la haute société.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2011
    Si l'on fait abstraction de Proust (qui est juste inadaptable) on se retrouve devant une oeuvre ayant des qualités ; notamment dans l'interprétation de Swann/Jeremy Irons, et surtout Ornella Muti en demi-courtisane melant la sensualité au vulgaire.
    Xyrons
    Xyrons

    686 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2008
    Je trouve que Volker Schlöndorff a plutôt bien réussi ce film. Cette adaptation de la célèbre œuvre de Marcel Proust est pour moi une belle réussite, Jeremy Irons est vraiment excellent dans ce rôle en revanche la présence d’Alain Delon passe presque inaperçu. Je ne vais pas raconter toute l’histoire mais je trouve que les idées de Proust sont conservés dans le film et la réalisation est à la hauteur du scénario. En revanche un reproche que je pourrais faire au film est son manque de dynamisme même si bien sur c’est une comédie dramatique.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2007
    Enième adaptation au cinéma d'un classique littéraire ? Non, car il s'agit là d'une oeuvre de Marcel Proust, écrivain littéraire ô combien. C'est donc vers un casse-tête que semblait se diriger Volker Schlöndorff en voulant adapter l'oeuvre d'un tel auteur à l'écran. Avec «Un amour de Swann» (France, 1983), le cinéaste réussit son entreprise, cependant de façon extrêmement classique (hormis quelques scènes érotiques plutôt surprenantes). «Un amour de Swann» est l'histoire torturée de Charles Swann (Jeremy Irons). Bourgeois aristocrate et dandy, il se trouve être amoureux d'une catin de luxe. D'après le réalisateur lui-même : c'est l'histoire d'une vie résumée en une nuit. Epris de la belle Ornella Muti, Swann va poursuivre follement et de façon faussement innocente sa dulcinée toute une nuit durant. Paranoïa ambiant, amour passionnel castré et encastré dans les codes bourgeois. Car le personnage de Jeremy Irons est comme une âme amoureuse trop à l'étroite dans la société bourgeoise. Mais tout cela provient de Proust, les apports véritables de Schlöndorff viennent de son montage qui utilise classiquement les flash-backs, des décors somptueux, et des costumes irréprochables. Ainsi «Un amour de Swann», comme son personnage principal, semble comme trop à l'étroit dans son classicisme, là où on sent une volonté du cinéaste de retranscrit la chaleur passionnelle du récit de Proust, on ne ressent qu'une banale histoire d'amour folle présentée avec la convenance nécessaire. Alain Delon, dont le nom trône bêtement sur l'affiche, n'est là qu'en témoin proustien homosexuel. Apparition fugace, fantôme de l'ancre qui tient le film au livre. Bref, «Un amour de Swann» en casse-tête cinématographique qu'il est demeure finalement une oeuvre classique contemporaine qui se laisse volontairement voir sans pour autant révolutionner ni le cinéma de littérature, ni le cinéma de Schlöndorff, ni le cinéma tout court.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Adaptation de la partie la plus intéressante (et de loin !!!) des trois parties qui composent le premier roman d'"A la recherche du temps perdu", "Un Amour de Swann" prouve que le cinéma et Marcel Proust ne sont pas faits pour être concilier. Schlöndorff n'arrive jamais à aller au-delà de l'apparence, à plonger dans les abymes de l'écriture très complexe de l'auteur. Reste que ce livre de belles images (les intérieurs de la fin XIXème-début XXème sont très bien restitués !!!) est beaucoup moins désagréable à regarder que je l'aurais pensé. Qui dit distribution internationale dit forcément doublage. Jeremy Irons (avec la grande aide de Pierre Arditi !!!) joue un Charles Swann convaincant ; quand à Ornella Muti, si physiquement l'actrice est bien choisie pour le rôle d'Odette de Crécy son doublage est très mauvais. Et Alain Delon en Baron de Charlus réussit le prodige d'en faire trop en ne faisant rien. Dans l'ensemble cela reste très anecdotique. Je continue de penser que seul Luchino Visconti aurait pu réussir l'exploit impossible d'adapter Proust sur grand écran.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Une bonne introduction à l’œuvre de Proust, les connaisseurs devraient apprécier, les néophytes y trouver de la curiosité.Le jeu d'acteurs y est ciselé à la virgule Proustienne près; ( Delon y tire très bien "son épingle" ( de cravate) !
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Au-delà de l'éternel mais réaliste "Proust ne peut pas être adapté au cinéma", il faut reconnaître que le film de Volker Schlöndorff m'a agréablement surpris, plus que le contraire. Cela est du à une équipe de scénaristes solide, qui ne s'est pas contentée de restituer linéairement le livre. L'incarnation du baron de Charlus (Alain Delon) est excellente. Les galeries de portraits sont toutes très réussies. Il reste dommage que le film reste à la surface des enjeux proustiens, surtout qu'il tente de tous les convoquer à tort. C'est également dommage de voir parfois qu'il se place du côté d'Odette, si j'ose dire. Enfin, quelle erreur que de poser Swann en position d'écrivain, et même de lui octroyer la première personne du singulier lors de certains discours qui sont de trop.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2012
    Raoul Ruiz avait, par la force, les parti pris et l'innovation de sa mise en scène réussi dans Le temps retrouvé, à donner un certain plaisir au spectateur dans la vision de Proust. Walker Schlondorf lui, verse dans le ridicule, un film qui ne traduit en rien l'esprit et la narration de Marcel Proust. Le film est grossier, jusqu'à l'erreur de l'interprétation d'Alain Delon, pathétique dans le rôle de Charlus, ce n'est pas en changeant sa voix qu'on donne de l'attrait. Ornella Mutti n'est pas l'Odette de Crécy des livres. Ses beaux nichons qu'on passe le temps à voir, semblent plus faits pour la branlette espagnole que pour une représentation idéale de l'art proustien. On ne retrouve pas ici l'idée du livre. Seule bonne idée, les fantômes lors d'une scène. Un amour de Swann est insignifiant, maniérée et boursouflé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 août 2012
    j'ai revu ce film dérnièrement et j'ai trouvé l'adaptation de nina companez pour la télévision supérieur à cette adaptation cinématographique, bien qu'ici , il ne s'agisse que d'une partie de l'oeuvre de proust, on s'y ennuie un peu, à l'époque j'avais trouvé ce film interessant, encensé par la critique, trouvant delon grandiose dans un rôle inhabituel pour lui, j'ai remarqué que jeremy irons est présent dans tous les plans du début à la fin, la distribution est quelque peu internationnale, un anglais, une italienne, mais qu'importe, ils jouent tous très bien, néanmoins, nina campanez a trouvé le petit côté je-ne-sais quoi de l'oeuvre proustienne, avec ses flash backs, la narration de l'auteur, en regardant le télé-film on comprend mieux ce que proust a écrit, ce retour sur le passé et au fond sur lui-même, quand on se remémore le temps passé, on ne peut s'empécher de se placer, soi-même , au milieu de l'action et c'est cela que l'on voit dans le télé-film, j'ai essayé plusieurs fois de lire l'oeuvre de proust, mais à chaque fois j'ai été rebuté par son style, phrases longues et interminables, détails insignifiants pour le lecteur,
    en bref merci nina companez d'avoir dépoussiéré et rendu compréhensible "à la recherche du temps perdu"
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Charles Swann (Jeremy Irons) est un dandy parisien. Il fréquente régulièrement le salon du duc (Jacques Boudet) et de la duchesse (Fanny Ardant) de Guermantes, dont le frère, le baron de Charlus (Alain Delon) est l’un de ses plus proches amis. Charles Swann s’est amouraché d’une demi-mondaine, Odette de Crécy (Ornella Mutti), au passé sulfureux, dont la fréquentation pourrait l’obliger à se couper de son monde. Profondément épris, Swann, affligé d’une jalousie maladive, ne supporte pas la liberté d’Odette et ses fréquentations, notamment avec les Verdurin.

    Longtemps l’œuvre si riche de Marcel Proust est passée pour inadaptable au cinéma. Le réalisateur allemand a relevé le défi en 1983 en prenant quelques précautions : il s’est entouré de prestigieux scénaristes, Peter Brook et Jean-Claude Carrière, et des acteurs les plus bankables de l’époque. C’est d’ailleurs la distribution qui fait bien mal vieillir le film : si Jeremy Irons et Ornella Mutti tenaient le haut de l’affiche à l’époque, le temps a montré qu’ils n’étaient pas des stars inoubliables. Parlant et l’un et l’autre trop mal le français, ils furent doublés au montage, le premier par Pierre Arditi dont la voix clairement reconnaissable crée un effet troublant de dissonance, la seconde par Micky Sebastian, bien trop guillerette et joyeuse pour le rôle de Odette, évanescente et mélancolique. Le choix d’Alain Delon fit polémique et son interprétation de Charlus, trop caricaturale, divisa.

    L’action est ramassée en vingt-quatre heures seulement et débute plusieurs mois après la rencontre de Charles et d’Odette alors que la narration de Proust suit plus patiemment l’ordre chronologique. Pour autant, il serait injuste de crier à la trahison. "Un amour de Swann" est scrupuleusement fidèle au roman, à son histoire, à ses personnages, à leurs sentiments si sublimement analysées dans ce qui passe à raison comme l’une des plus grandes œuvres littéraires jamais écrites.

    Certes, il y manque le phrasé proustien, cette petite musique que font naître ses interminables périodes. Mais l’élégance des décors et des costumes est bien là.
    Le défaut structurel et inévitable du film est de mettre en images des personnages et des situations qu’on avait imaginés différemment. Swann est-il trop dandy, à traîner au lit jusqu’à point d’heure, à se faire habiller par son valet, à courir Paris toute la nuit sans ménager son cocher ? Odette est-elle trop frivole ? Mme Verdurin (Marie-Christine Barrault), qui rit à s’en décrocher la mâchoire est-elle à ce point ridicule ? Mme de Guermantes est-elle à ce point cruelle ? Charlus est-il décidément si ouvertement de la jaquette ? Et que dire enfin de la sonate de Vinteuil d’autant plus mystérieuse et fascinante à la lecture du livre que, par construction, on ne l’entendra jamais alors que le film est bien obligé en nous la faisant entendre de lever ce voile de mystère ?

    Je vais avouer le rouge au front une incompréhension du livre que le film a levée. Sans ignorer la signification du cryptique « faire catlaya », spoiler: je pensais que Charles et Odette entretenaient, jusqu’à leur mariage, une relation platonique.
    Proust en effet ne dit pas explicitement le contraire. Quel n’a pas été mon étonnement devant le film et ses scènes de sexe et de stupre !
    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    5 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2024
    Une note de 1 peut sembler dure pour un film somme toute correct, mais il semble tellement plat et superficiel qu'en tant qu'adaptation, il s'avère médiocre.

    Mention spéciale à un Alain Delon invisible.
    Yalfy
    Yalfy

    1 abonné 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2021
    Tout simplement la meilleure adaptation de Proust au cinéma grâce à Schlondorff et Jean-Claude Carrière.Alain Delon est étonnant en baron Palamède de Charlus gay et poseur.Jeremy Irons très bien en Swann dandy jaloux.Ornella Muti est crédible en cocotte Odette de Crécy.Marie-Christine Barrault est drôle en Madame Verdurin.Une belle musique moderne.L' esprit de Marcel Proust est respecté
    philippe Lecygne
    philippe Lecygne

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2023
    Belle restitution de l'oeuvre de Proust et de belles images également mais je persiste et signe, le rôle de Swann aurait dû être interprété par Delon. C'est indéniable !
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