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Dark Hospital
7 abonnés
236 critiques
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4,0
Publiée le 18 mai 2020
Beaucoup de suspense, d'inquiétude et de rebondissements dans ce film efficace signé Spike Lee. Une superbe réalisation, des acteurs impeccables, une histoire certes classique mais un scénario cependant original et bien écrit du début jusqu'à un final inattendu et bluffant. Un grand film de casse qui restera l'un des meilleurs dans l'industrie cinématographique.
Un film de braquage divertissant et prenant malgré des longueurs, au scénario plein de fausses pistes plus ou moins improbables, et porté par un casting séduisant.
Un très bon thriller, le suspense est au rendez-vous. Le scénario est réussi et les acteurs jouent très bien. Malheureusement je n'ai pas mis les cinq étoiles car j'ai trouvé que par moments le film tournait un peu en rond.
Inside Man pourrait être le nom d’un super héros, & en effet le Clide Owen que cela désigne remporte haut la main la palme du meilleur rôle mono-expression dans un film de hold-up. Les Mission: Impossible n’ont qu’à bien se tenir, le film de Spike Lee leur dispute bien des titres sans se donner le mal de sortir du bon vieux drame d’action. And this, my friends, is how you spoil your own movie review.
Lee en fait trop, il est obligé : pour ne pas que l’intrigue s’effrite entre ses mains (cette intrigue dont on doit tout ignorer du double-fond), il doit se dévouer entièrement à la mise en scène policière, avec la hiérarchie, les rapports de force & tous les badasses en costume que cela implique. À tellement en faire, il devient presque cheap, mais déjà il prend la voie d’une complexité claire : non-linéaire, le scénario explore jusqu’à trois périodes de temps à la fois & commet (pratiquement) comme seule erreur de lisibilité d’y ajouter cette scène qui représente ce qui AURAIT pu se passer.
Au-delà, tout est action raisonnée, figurants bien exploités, & ce chancèlement perpétuel entre deux époques au creux desquelles le site Amazon paraît trop moderne & la chorégraphie policière déjà datée. Sans vouloir pousser l’exégèse jusqu’à l’absurde ni perdre de vue le grotesque du manège policier, on peut facilement voir dans ces interférences assez magiques la nostalgie & la passion de Lee pour le genre. On se demande comment il ferait le parallèle entre Inside Man & ses clips de Michael Jackson & Pharrell Williams ; l’écriture serait sans doute la différence majeure, car le film est multicouches & Owen a beau nous avertir que rien n’est laissé au hasard, rien à faire : une chose au moins échappera au spectateur attentif.
Peut-être un peu obnubilé par cette boîte de Pandore de scénario, le film oublie parfois que les nombreuses personnes qu’il mobilise sont supposées toutes s’activer ; ce n’est pas du tour par tour & l’on ne peut pas laisser quoi que ce soit de côté quand on prétend pouvoir manier le psychologique de toutes parts. Alors les protagonistes ne font parfois… rien. Ils attendent au téléphone & le supposé besoin de “gagner du temps” encombre.
Heureusement, Owen assure le rôle du bon & froid truand calculateur, & le détachement dont un ex-otage parlera à propos des malfaiteurs (“ils étaient insistants mais presque détachés”) entre agréablement en résonance avec notre propre ressenti, solidifiant le sang de fer qui coule dans les veines d’un thriller désabusé & diabolique quand il arrive à oublier de se donner en spectacle – une mixture psychopathique savoureuse.
Ejiofor joue un peu les pots de fleurs mais Washington maîtrise la partie de celui à qui l’on ne ment pas, justifiant entièrement la forte personnalité très lourde qu’on lui donne à porter. Foster complète une guerre de QIs bien réglée qui fait des clins d’œil peu discrets aux Oceans’ mais où ne dénote vraiment que la musique : que ce soient les cuivres (qui veulent probablement instiller un peu d’âme néo-orléanaise) ou la chanson thématique bollywoodienne sans rapport avec rien, ces choix m’ont par moments fait sortir d’une belle redécouverte.
Désolé mais pour cette fois-ci Denzel Washington m'a un peu déçu hélas ! Le film est long, trop de dialogues mais quelques personnages restent bon dans l'ensemble mais bon y a meilleur comme film.
Film prétentieux sans aucun relief, qui tente de mettre en haleine le spectateur sans jamais rien montrer, ou du moins si, le vide intersidéral qu'il laisse derrière lui. Incohérences et scenario en roule libre de bout en bout dans cette aventure on ne peut plus conventionnelle parés de bons sentiments. Tout y est surfait, avec un mépris caractérisé du spectateur c'est peut être ça le plus insupportable finalement.
Sike Lee a fait de très bon film (surtout historique). Franchement, j'avais peu d'espoir sur ce film, un seul décor me paraissait compliqué pour tenir le spectateur. Autant vous dire que je me suis trompé. Alors ce n'est pas forcément, la pression qui tient en haleine, mais bien l'enquête passionnante et mise en scène (des cambrioleurs). Je trouve presque dommage que les négociations soient si molles et que le cambriolage débouche sur la possession d'un objet un peu cliché. Après l'important du film n'est pas là, mais dans le reste que j'ai cité. Les acteurs font le taff ainsi que le réalisateur, sans trop en faire. Notion spécial pour le final qui est très bon et surprenant. Bref, je vous le recommande, un film divertissant mais intelligent.
Inside man traite d'un cambriolage mèné d'un façon à ce que le scénario nous capte tout au long de l'histoire. Les moindres détails sont réfléchis ce qui amène à par contre un peu trop de dialogues ( de négociation) et pas assez d'action.
Inside Man est un thriller très malin de Spike Lee. Composé de plusieurs acteurs très talentueux, l'histoire tourne autour d'un braquage de banque où un jeu du chat à la souris mettront les nerfs des spectateurs à rude épreuve. Sans vraiment de violence, ce film mélange suspense, humour et dialogue savoureux entre Denzel Washington et Clive Owen. Bref : un film d'intérieur bien réussi.
Inside Man est un divertissement malin signé Spike Lee. Il a voulu s'amuser et que le spectateur s'amuse au cinéma et la mission est globalement réussie. Denzel Washington est cool. Chiwetel Ejiofor est cool aussi. Leur chef, un petit gros comme d'habitude dans les séries ou les films policiers, est moins cool et passe son temps à leur faire les gros yeux. Jodie Foster est machiavélique à souhait. Le casse est bien filmé. Il y a quelques pointes d'humour essentiellement concernant les poitrines généreuses de Kim Director et Samantha Ivers. C'est plus profond que ça en a l'air. Une prise d'otage classique, on en a vite fait le tour. Spike Lee introduit un banquier au passé louche et c'est à se demander s'il n'y a pas un lien entre les vilains secrets qu'il cache et le braquage en cours. Comme Frazier est lui aussi soupçonné d'avoir planqué une forte somme d'argent, il faut croire que les hors-la-loi sont un peu partout. Ce ne sont pas seulement les cambrioleurs. Un bémol : la critique sur le racisme reste en surface. Le temps d'un dialogue. Pas plus. La communauté noire souffre. La communauté musulmane souffre depuis le onze septembre. Ça ne va pas plus loin. L'épouse de Frazier, elle, se contente tout le film d'attendre les cuisses écartées que son mari rentre de sa journée de travail. L'histoire est tellement bonne que Lee aurait dû se concentrer à cent pour cent sur elle.
Sur une trame classique, le film de casse parfait, le scénario est malin et un peu alambiqué avec un montage volontairement désordonné pour nous perdre dans ce plan de braquage presque parfait. On est directement plonge dedans, pas de scenario avec presentation du plan et des braqueurs. Effet plongeon direct ! Les acteurs cabotinent pour notre plus grand plaisir, le braqueur semble toujours avoir un coup d'avance dans la partie mais le flic arrive à rentrer dans son jeu pour essayer de rattraper son retard. Et sans savoir quel est le but réel du braquage, le patron de la banque semble se reprocher son ascension sociale et pense tomber si un secret présent dans la banque cambriolée serait amené à la connaissance du Public et de la Justice. Entre en jeu alors un nouveau pion de l'échiquier en la personne d'une mystérieuse négociatrice . . . Petits coups bas et grands éclats au milieu de la confusion ambiante générée dans les scènes d'action et d'enquête sont là pour nous perdre dans le labyrinthe de la banque. Et si la motivation n'est pas l'argent mais la justice ? Un seul regret, la morale trop moraliste et politiquement correcte (ne peut on pas pardonner une erreur de parcours, une erreur de jeunesse, même très grave, quand la suite de la vie est une tentative de se racheter de ses péchés, la recherche du "pardon" par effets philanthropiques sur une vie ? Doit-on forcément traduire en justice ceux qui ont mal agi et n'ont pas fait acte de contrition publique même s'ils ont fait le bien tout le reste de leur vie ?)
Un thriller sympathique mené par un bon casting !! Pas mal de rebondissements et fausses pistes mais l'ensemble traine un peu en longueur avec passages un peu long
Inside man n’est pas qu’un palpitant film de braquage à la mise en scène millimétrée et au casting cinq étoiles (Denzel Washington, Clive Owen, Jodie Foster, Christopher Plummer, Chiwetel Ejiofor, Willem Dafoe). Inside man est aussi un film génial et intelligent qui rappelle le meilleur du cinéma politique américain des années 70 et 80. Spike Lee y évoque ses préoccupations sur les minorités ethniques aux États-Unis tout en élargissant sa réflexion sur des thématiques telles que la corruption politique, le lobbying et les réseaux parallèles, ou la fuite des nazis en Amérique. Brillant, ultra-rythmé et passionnant de bout-en-bout.
Bon, c'est du cinéma, rien que du cinéma, on ne va tout de même pas reprocher à Spike Lee ce qu'on se garde bien de critiquer chez David Fincher ! De plus contrairement à ce dernier, ce film se paie le luxe d'être humaniste, mais en se gardant de tout angélisme. Le film est passionnant de bout en bout, réalisé de main de maître et interprété avec justesse y compris pour les très nombreux petits rôles On notera pour l'anecdote que l'actrice roumaine qui joue le rôle de la belle albanaise se nomme Florina Petcu, ça ne s'invente pas ! Alors bien sûr on peut déplorer quelques invraisemblances, quelques questions qui resten sans réponses, ainsi que la fin qui n'est pas si évidente que ça, mais globalement nous avons là un grand film de casse et même un grand film tout court.