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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 janvier 2007
Bof ! vraiment décevant, et mou, avec un final à hurler de rire, qui fait penser à l'ignoble Opération Espadon, et ses justiciers inter temporels. Grosses pointures, Jodie F., Denzel W., Willem D., et Spike Lee, bande son super sympa au début, et puis après on s'ennuie autant que les flics postés devant la banque. Les différents acteurs n'ont aucune profondeur (rien à voir avec "Un après midi de chien", pourtant cité dans le film. Un spectateur parlait de Hold Up avec Bébél. Sans être un chef d'oeuvre la confrontation Marielle-Bebel avait du piment. Ici aucun rôle de composition, pas vraiment de suspense, on sait dès les 10 premières minutes comment çà va tourner, et puis finalement Spike Lee devient un gentil prope sur lui. Seul intérêt du film, rappeler certains aspects dérangeants de l'holocauste, c'est franchement tout. Très ennuyeux.
J'ai vu... un film d'une densité totale... On est capté, captivé, envoûté par le scénario, les comédiens, les dialogues, les situations et les rebondissements... Un peu l'ancêtre de la "Casa del papel" ;)... La réalisation est brillante, les mouvements de caméra nous emporte dans une dynamique exceptionnelle. Il y a aussi une lecture sociale de ce film qui montre qu'avec de bons appuis, on peut traverser les époques, en continuant à s'enrichir... On est complètement pris et c'est casting brillant au service d'une histoire étonnante...
Inside man n’est pas qu’un palpitant film de braquage à la mise en scène millimétrée et au casting cinq étoiles (Denzel Washington, Clive Owen, Jodie Foster, Christopher Plummer, Chiwetel Ejiofor, Willem Dafoe). Inside man est aussi un film génial et intelligent qui rappelle le meilleur du cinéma politique américain des années 70 et 80. Spike Lee y évoque ses préoccupations sur les minorités ethniques aux États-Unis tout en élargissant sa réflexion sur des thématiques telles que la corruption politique, le lobbying et les réseaux parallèles, ou la fuite des nazis en Amérique. Brillant, ultra-rythmé et passionnant de bout-en-bout.
Spike Lee aux manettes d un film de studio et c est une grande réussite. Inside Man est un film de braquage au scénario malin et efficace ou la tension ne faiblit pas du début à la fin. L opposition Denzel Washington en flic et Clive Owen en braqueur fonctionne parfaitement. Au travers de ce film Spike Lee en profite pour comme à son habitude fustiger les travers de la société américaine ce qui rehausse encore le niveau d un film qui arrive au delà du simple divertissement.
Pour son premier film grand public, le réalisateur engagé Spike Lee revisite le film de braquage en détournant les codes avec "Inside Man - L'Homme de l'intérieur", un polar habilement dirigé qui nous propose un bon moment de cinéma. L'intrigue, assez classique pour un casse, met en scène un flic pur et dur, un braqueur brillant et une négociatrice énigmatique, qui vont se livrer à une lutte sans merci au beau milieu d'une scène de braquage. D'apparence banal, le long-métrage de Spike Lee est une petite surprise qui par la qualité et la finesse de son écriture offre une trame scénaristique à la fois intéressante et poignante. Le scénario, qui rappelle "Un après-midi de chien", nous offre des rebondissements inattendus et sort finalement des sentiers battus, pour le plus grand plaisir du spectateur. Une grosse surprise inattendue donc, au vu du casting et de l'histoire qui promettait quelque chose de classique. A la réalisation, Spike Lee fait le boulot avec une réalisation impeccable et sans fioritures qui s'appuie sur une mise en scène remarquable. La construction est vraiment habile, en intégrant par ci par-là des flash forwards lors de l'interrogation des otages. Le cinéaste parvient à exploiter ingénieusement son récit et réussit à installer une tension palpable grâce aux différents points de vu et notamment celui des braqueurs. Car l'une des plus grosses qualités du long-métrage est la multitude de personnages attachants et charismatiques qu'il nous présente, interprété avec brio par des acteurs talentueux allant de Denzel Wasington, extra dans la peau du flic qui fait la paire avec Chiwetel Ejiofor, à Clive Owen qui tient l'un de ses meilleurs rôles en tant que braqueur rusé et ingénieux, en passant par Jodie Foster qui interprète une avocate au bras long, et Willem Dafoe toujours aussi convaincant. Tout est soigneusement préparé pour être captivant, des décors somptueux et réalistes à l'interprétation sans faille. Avec son excellent bande son et ses quelques pointes d'humour, "Inside Man" est un excellent film de braquage qui nous tient en haleine avec une aisance déconcertante.
Une sacrée arnaque cinématographique! Le père Lee arrive à nous faire croire qu'on va avoir un bon, malin et surprenant film de braquage de banque. Ferait passer Shyamalan pour un amateur. C'est simple : le film est totalement creux. On pense qu'on va avoir un twist final qui va nous achever, permettant de revoir le film avec un second regard, etc. Mais pas du tout! C'est long, ennuyeux comme pas deux, les personnages sont inintéressant, aucun suspense, aucune tension. Seulement des types qui se la pètent sévère et s'amusent à faire les malins pour comprendre qu'ils ont l'intelligence d'un bulot dont la date de fraîcheur est dépassé depuis quelques années. De quoi donner la dysenterie à un cinéphile avertit. Denzel Washington est égal à lui-même (comprendre mauvais), Clive Owen est tout aussi talentueux que le père Washington (pas besoin de faire un dessin). Et puis on rajoute quelques second rôles qui font classe : Jodie Foster qui sort de sa retraite, Willem Dafoe qui joue les figurants, et une apparition du vieux briscard plein d'expérience en la personne de Christopher Plummer. Et le "petit plus" de Spike Lee, une mise en scène incapable de passionner le spectateur, de tirer partie du scénario, de diriger les acteurs, donnant souvent l'impression (à l'image d'un Maverick) de faire des films pour revoir ses potes acteurs, l'occasion de se faire une bouffe et boire un coup au frais de la princesse et de quelques millions de moutons prêts à être tondus. Reste In Peace.
Inside Man est un film surprenant qui joue avec les clichés du film de braquage pour proposer une intrigue qui se renouvelle sans cesse en brouillant autant les personnages que les spectateurs moins attentifs. La plus grande qualité du film outre son casting et ses acteurs d'exception et sa réalisation très précise qui rend très rapidement certaines scènes insoutenables est sa narration. Une narration non linéaire qui nous apprend à faire confiance à des personnages qu'il ne faudrait pas, à chercher le mauvais indice, ... Le film laisse le spectateur actif en lui proposant de réfléchir à l'affaire en même temps que les personnages et trouver quelque chose avant que la caméra ne le révèle est assez gratifiant. Un film original et décalé qui est parvenu selon moi à être prenant de bout en bout en n'hésitant pas à faire réfléchir le spectateur.
Avec un brillant sens scénaristique et une virtuosité dans ses mouvements et ses placements de caméra, Spike Lee construit l'un des “heist films” les plus perspicaces que nous ait offert le cinéma américain, tout en mettant en valeur les performances d'acteur exceptionnelles de sa prestigieuse distribution.
J'avais malheureusement raté ce film lors de sa sortie en salles, et n'ai eu la chance de le découvrir que l'année dernière, lorsque je l'ai vu pour la première fois. Aujourd'hui, à son deuxième visionnage, il gagne un point en passant d'une note de 4/5 à un 4.5/5 proche d'un 5 parfait.
Quatre peintres en bâtiment font irruption dans la Manhattan Trust Bank. Cagoules & lunettes, ils avancent masqués et prennent en l’otage tous les protagonistes qui ont le malheur de s’y trouver. Ces braqueurs sont loin d’être des amateurs, ils savent pertinemment ce qu’ils viennent chercher. Le fondateur de la banque et une mystérieuse négociatrice sont les seuls à être au parfum, face à la police qui s’imagine qu’ils sont là pour l’argent. Au cœur de ce braquage hors norme, de lourds secrets refont surface, pour le bonheur des uns et le malheur des autres. Que peut bien renfermer le coffre 392 pour qu’une bande de malfaiteurs veuille s’en emparer ?
Pour une œuvre de commande, Spike Lee peut se targuer d’avoir réussi haut la main son film de braquage qui fleure bon l’Amérique post-11 septembre. Le réalisateur est clairement là où on ne l’attend pas, un cinéaste engagé et à la filmographie des plus éclectique (Do the Right Thing - 1989, Malcolm X - 1992 ou encore La 25ème heure - 2002) qui se lance dans un tout nouveau registre et nous offre ici un film de braquage minutieux, intelligent et brillant de bout en bout.
Subtile dans ses moindres recoins, avec ses innombrables fausses-pistes et/ou rebondissements, avec des personnages secondaires qui viennent apporter une saveur supplémentaire au film. Un huis clos qui n’est pas sans rappeler Un après-midi de chien (1975) de Sidney Lumet, sauf que cette fois-ci, le braquage ne va pas virer au fiasco et que la tension ne va cesser de se faire ressentir au grès d’une mise en scène millimétrée, prenante et soignée (avec quelques plans qui ne passe pas inaperçu comme ce plan en "Floating Dolly" où l’acteur est filmé immobile lors d’un travelling avec un arrière-plan en mouvement, une technique que le réalisateur avait déjà utilisée à quelques reprises).
Bien évidemment, ce film ne serait pas ce qu’il est sans cette magnifique distribution où se croisent de très grands acteurs (Denzel Washington & Clive Owen excellent face à Christopher Plummer, Jodie Foster, Willem Dafoe ou encore Chiwetel Ejiofor). Spike Lee ne se cantonne pas simplement à mettre en scène un film de braquage, il en profite aussi et surtout pour égratigner l’Amérique d’aujourd’hui (malgré son multiculturalisme et son melting-pot, elle n’en reste pas moins raciste) et dénonce par la même occasion spoiler: l’argent spolié aux Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale.
A noter qu’une suite à vu le jour en catimini, intitulée Inside Man : Most Wanted (2019), elle n’a de lien avec l’œuvre de Spike Lee que son titre et quelques éléments bêtement capillotractés.
Inside Man : L'homme de l'intérieur est un film de braquage, qui sous des airs peu ambitieux est très réussi. Le braquage en soi (c'est bien là l'élément principal pour pouvoir évaluer ce film) est richement élaboré. Les rebondissements prennent à chaque coup. C'est prenant, il y a du rythme. Le final est rondement maîtrisé. On reste accroché. L'intrigue secondaire avec les personnages de Madeleine White et d'Arthur Case s'imbrique bien dans la principale. Le casting est très bon : Denzel Washington, Cliwe Owen, Jodie Foster, Willem Dafoe ou encore Christopher Plummer. Il n'y a pas de fausse note là-dedans. Un film de braquage très efficace.
Habitué des films engagés et des sujets politiques ou délicats, Spike Lee semble faire une digression grand public avec « Inside Man ». Un film de casse où l’on suit à la fois les braqueurs et la police, avec entre les deux une banque bourrée d’otages. Malgré la banalité apparente du sujet, Spike Lee livre un divertissement très efficace et plutôt malin. Il s’appuie sur une distribution prestigieuse, un scénario sans temps mort très bien ficelé, des dialogues bien troussés, et une mise en scène soignée et percutante, qui emploie à l’occasion quelques jolis effets de style. Le risque avec ce genre de film est évidemment de ne faire que reprendre les grands classiques du genre. Mais Lee en est parfaitement conscient. Ainsi il référence explicitement ces classiques, pour mieux les déjouer, y compris par des mises en abime amusantes (le policier se demande si le braqueur a déjà vu « Dog Day Afternoon » !). Par ailleurs, on sent la patte acerbe et politisée du réalisateur, à travers quelques petites piques bienvenues : traitement des minorités aux USA, et surtout brutalité et paranoïa terroriste dans une police new-yorkaise très marquée par le 11 septembre. Une patte qui rajoute une touche pertinente à ce film de braquage rondement mené.
Le pitch de base d'Inside Man est tout ce qu'il y a de plus classique : le hold-up parfait, la prise d'otage, le duo de flic chargé de l'enquête... Pourtant, le scénariste et le réalisateur ont des ambitions un peu plus élevées que ça et le film le démontre assez rapidement. L'élément qui accroche ici n'est pas le criminel ou ses motivations, ce n'est pas non plus le passé du flic qui fera soudainement surface et c'est encore moins l'évolution de la tension parmi les otages. Il s'agit tout simplement du fait que cette affaire va se révéler être un immense conflit d'intérêts entre les protagonistes. Chaque personnage, que ça soit le policier, le braqueur ou la négociatrice, a un objectif propre, rendant cette affaire particulièrement prenante mais aussi bavarde, ne vous attendez pas à un film d'action survitaminé. Les rôles secondaires et les figurants ont bénéficié d'un soin particulier, chacun a une personnalité un minimum développée et cela contribue à donner vie au New-York du film. Des flashforward entrecoupent les différentes scènes. Ils narrent à chaque fois un interrogatoire d'un témoin après l'attaque et permettent intelligemment de préciser un point du scénario ou de s'intéresser à un personnage en particulier. Le tout est filmé avec un rythme assez soutenu qui ne laisse pas de temps à l'ennui. La deuxième prend plus le temps de se poser. Spike Lee ralentit l'action en filmant les conversations de plus en plus importantes en plan séquence, avec des travellings inspirés. Il en va de même pour la fin, qui est plus longue que ce qu'on a l'habitude de voir et qui prend bien soin de refermer toutes les portes que le long-métrage a ouvert. A noter que le film traite du racisme, thème cher au réalisateur, de manière subtile et discrète. Inside Man est un policier intéressant et captivant du début à la fin. Le trio d'acteurs principaux est très bien dirigé et les voir s'affronter est un plaisir.
Un très bon film de braquage, plein de pertinence et de talent. La réalisation est parfaite et le scénario très bon. Avec un Denzel Washington, comme d'habitude excellent, et des seconds rôles très convaincants, Jodie Foster en tête. Très divertissant.
Ingénieux..difficile de faire une critique d'un film de l'excellent Spike Lee sans en dévoiler la fin. D. Washington, bien campé dans son rôle d'inspecteur a le privilège de diriger un hold-up up avec prise d'otage en cours. Derrière une réalisation quasi parfaite, il y a là l’ingéniosité d'un scenario diabolique qui gardera une très belle dynamique au film. Une histoire qui ne laissera personne sur le coté, haletante, intrigante, on ne s'ennuie pas. La fin vaut le détour.