Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 28 décembre 2013
Ca commence comme un film de guerre classique puis cela devient de plus en plus intimiste. Le réalisateur dispose d'excellent acteurs qui font merveille une grande partie du film cependant Autant Lara n'arrive pas à négocier le final complexe, à la croisée du film de guerre et du film dramatico romantique. Du coup l'artifice de fin n'est hélas que pyrotechnique.
Quatre ans après LA TRAVERSEE DE PARIS, Autant-Lara récidive avec une nouvelle fable sur l'occupation. Un conte de Noël qui doit beaucoup à la présence de seconds rôles de choix. Françoise Rosay apporte à son personnage d'aubergiste française (costume déjà endossé dans L'AUBERGE ROUGE, du même Autant-Lara)tout le piquant et la mélancolie nécessaires. Aucun acteur ne joue faux, même si on eut sans doute préféré la candeur d'une Romy Schneider d'avant Sautet dans le rôle de l'héroïne à l'accent du Rhin. Certains reprocheront sans doute à l'auteur d'avoir une fois de plus préféré la magie des studios d'après-guerre aux décors extérieurs. Il n'empêche que la scène au cours de laquelle le parachutiste se cache dans l'église sous les traits d'un organiste pendant que claquent en fond les talons de soldats allemands est un pur chef d'oeuvre. Le maître du suspens d'alors aurait-il fait mieux?
13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 2 avril 2009
Noël 1943...D'après le roman de François de Curel et dans une reconstitution habile, le rèalisateur Claude Autant-Lara retrace ici la tragique histoire d'amour d'un rèsistant français, campè par Laurent Terzieff, et d'une jeune allemande campèe par Erika Remberg, femme d'un officier de la Wermacht, venue clandestinement rendre visite à son mari! Des amants partagès entre leur devoir et le dèsir de voler quelques moments de bonheur! La description du village breton au dèbut du film et le rèveillon de la Kommandantur est particulièrtement rèussi dans cette fable cruelle et désenchantèe ou Autant-Lara n'a jamais revendiquè ce "Bois des amants"...