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I'm A Rocket Man
277 abonnés
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2,0
Publiée le 29 mai 2017
Ce film m'a semblé tout bonnement inintéressant...je me suis ennuyé à mourir...la relation père-fils est barbante, Jacques Gamblin en rajoute des caisses et cela m'a gêné !! Le scénario est mou, pénible à suivre et ça ne décolle jamais...bref un film potable mais creux et ennuyeux !!
Un polar typiquement français, qui accompagne une énième histoire de "coup pour se refaire" d'un réalisme mélancolique et d'une relation père-fils très travaillée. Trop occupé à ouvrir puis refermer une à une les fenêtres qui font respirer momentanément ses personnages, David Oelhoffen (premier long-métrage) rend son écriture un peu trop mécanique, mais les excellentes prestations de Jacques Gamblin (un père instable derrières ses fragiles apparences étouffantes) et Nicolas Giraud (son fils, dont l'amour et le besoin d'amour luttent férocement avec les rancœurs) aèrent l'espace et empêchent Nos retrouvailles de se figer dans son rythme faussement nerveux (un montage trop haché pour cette atmosphère quasi-angoissée). Bref, un bon petit film, qui peine à se détacher vraiment d'une longue tradition mais existe quand même, grâce à son duo d'interprètes. Pour David Oelhoffen, c'est prometteur en vue de Loin des Hommes.
Avec « Nos retrouvailles » Davis Oelhoffen, par ailleurs également scénariste du film, réalise son premier long métrage. Il y explore comme dans son court métrage « Sous le bleu » la relation père-fils. Il y retrouve également un des acteurs de ce court : Nicolas Giraud qui incarne ici Marco jeune homme introverti qui retrouve son père après une longue séparation et pour lequel il éprouve une certaine rancœur tout en étant en demande d’une relation forte avec lui. L’excellent Jacques Gamblin incarne ce père secret et fantasque qui revient et entraîne son fils dans un coup pour se refaire sans jamais, malgré l’amour qu’il lui porte, avouer ces réelles intentions. D’abord menée par le père qui semble le plus solide de ce couple, la relation toujours tendue évolue au long du film pour se polariser en faveur du fils qui peu à peu se révèle plus fort mentalement que son père. Oelhoffen utilise beaucoup les séquences sans dialogues pour exprimer l’introversion de Marco et l’opposer à un père plus extraverti et pour signifier les nombreux non-dits et la tension qu’ils engendrent entre les deux. Ce côté taiseux et timide du fils qui semble d’abord être le symptôme d’une certaine fragilité se révèle être au court du film une force tranquille qui s’ignore. Le film est sombre et génère une tension qui ne dit pas son nom et qui montre bien la grande difficulté de ces deux êtres à se faire confiance malgré le désire qu’ils en ont. Gamblin et Giraud sont tous deux magnifiques et offrent une interprétation convaincante de ce couple filial qui traînant des problèmes non résolus sont incapables de se projeter sereinement dans un futur en dépit de leur désir de réconciliation. Un film lent et sombre, mais qui de part la bonne mise en scène de cette relation défaillante nous offre une des plus belles œuvre sur la difficulté du pardon et de la reconstruction de la confiance au sein de la famille.
Un très beau premier film de Daniel Delhoffen marqué du sceau de la sobriété et de la simplicité. Deux qualités essentielles que le jeune réalisateur maîtrise parfaitement, gage d'un d'avenir certain. Classique, l'histoire fonctionne à merveille, portée par le jeune Nicolas Giraud, magnifique de sensibilité et de force. Une très belle première oeuvre.
David Oelhoffen a pris le pari risqué de bâtir son film sur la présence quasi exclusive à l’écran d’un père et de son fils dont les retrouvailles vont déboucher sur l’impasse annoncée dès les premiers centimètres de bobines. Que peut espérer le pauvre Nicolas Giraud d’un père petit escroc à la manque dont on comprend vite qu’il trimballe avec lui les emmerdes et la poisse ? On a envie de crier au jeune homme plutôt sain d’esprit de s’enfuir, mais a t’il vraiment le choix quand on voit les blessures qu’a laissé en lui l’absence de ses parents ? Ces deux-là ont une revanche à prendre sur leur relation passée et ils vont faire le rêve fou de se sortir ensemble de l’ornière pour mieux se retrouver. Seulement, un minable reste un minable et fatalement à trop le fréquenter les ennuis finissent par poindre à l’horizon. Arrive bien sûr le fameux coup sensé gommer d’un coup de baguette magique tous les ennuis. C’est le début de la fin alors qu’il n’y a même pas eu de commencement. Entre alors en scène un troisième larron joué par le toujours crédible Gérald Laroche à côté de qui va se révéler encore un peu plus la veulerie du père. Quand tout partira à vau-l’eau avant de tourner au drame ce sera le plus jeune qui sauvera ce qui peut l’être au détriment de sa propre sécurité et de son avenir. Le père inconsistant comme il l’a toujours été prendra la tangente, laissant son fils seul face aux conséquences de ses actes. Un très bon film que l’on pourrait qualifier de noir, porté par des acteurs fortement engagés auprès de leur metteur en scène. Le jeune Giraud peut paraître emprunté mais c’est exactement ce qui convient pour son personnage. Quant à Jacques Gamblin, il montre une fois de plus sa faculté à donner toute leur humanité à des personnages pour le moins antipathiques. Une réussite.
Au départ tout coïncidait à faire de Nos Retrouvailles un très bon drame à la française : atmosphère intrigante, acteurs de la nouvelle et de l'ancienne génération convaincants... Malheureusement, le film de David Oelhoffen loupe son dernier virage et n'est au final qu'un film de plus dans un genre à la dérive. Dommage.
J'adore Jacques Gamblin, il est bien sûr impeccable dans ce film mais ce n'est pas un de ses meilleurs, Nicolas Giraud joue également très bien mais le rythme est trop lent, l'atmosphère assez glauque et au final on s'ennuie.
Il s'agit d'un polar "à la française", dans la droite ligne de la Raison du plus faible. Pas de poursuites en voitures, pas de coups de feu, mais une construction de l'histoire autour de 2 personnages : un père et un fils. Le père a disparu de la vie du fils, il revient. On sent de l'amour entre eux. Mais pas seulement. On comprend vite que le père ne dit pas tout. Ce sont ces zones d'ombre, cette redécouverte de l'un par l'autre, qui font tout l'intérêt de ce film. Jacques Gamblin s'y confirme comme l'un de nos meilleurs acteurs. Nicolas Giraud démarre une carrière qui devrait être riche. Il a du talent.
Je ne crie pas au génie pour le jeu d'acteur de Gamblin, quelque peu répétitif et trop facilement pleurant, mais belle découverte que celle de Giraud ! L'addition : 1 étoile ! A quand nos retrouvailles, Joyce ?
Un film doublement mensonger à mon sens puisque le sujet dont il se réclame -les retrouvailles d'un fils et d'un père- est à peine évoqué au profit d'une histoire de braquage dont on se fiche pas mal, et aussi parce qu'il annonce à l'affiche Marie Denarnaud, une des meilleures actrices françaises, et qu'on ne la voit qu'à la 54ème minute (j'ai compté), qu'elle doit avoir en tout et pour tout 3 plans et deux phrases à prononcer...Le réalisateur a une comédienne de ce niveau dans son casting et il lui donne si peu à jouer, navrant...Je me disais bien en y allant qu'il allait falloir supporter Jacques Gamblin pour voir Marie, et comme d'hab', il en fait soit trop, soit pas assez. Pour le reste, c'est fou comme ce film part en vrille,le scénario dévie complètement de son sujet et nous perd avec. Il y a juste à sauver de superbes plans du périph', un générique de début pas mal fichu, une B.O pas trop mal et le visage de Marie dont on se demande bien ce qu'elle fait là. Pas bon du tout.
Illuminé par l'extrordinaire performance de Nicolas Giraud, cette peinture d'un relation pere fils est ,sous des apects arrides et tendus, d'une immense sensibilité.
Mis en scène avec subtilité ce film est a découvrir de totue urgence !