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JR Les Iffs
80 abonnés
1 151 critiques
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4,0
Publiée le 18 janvier 2016
film poético-dramatique, ou encore conte philosophique. Un homme quitte sa femme pour aller vivre son "utopie" dans le pays de son enfance. Il y rencontre son ancien instituteur qui lui confie des heures de cours devant ses élèves. Des parents d'élèves contesteront cet enseignant improvisé.
Beau film de Azimi. Une très belle réalisation, prise de vue, cadrage, etc. Les acteurs sont tous de qualité (Terzieff, Sanda), les extérieurs sont poétiquement filmés. Les dialogues sont de qualité, mais une ambiguïté persiste dans le comportement excessif du personnage principal, dans son emportement. Il n'en reste pas moins que c'est un très beau film accompagné d'une belle musique.
13 984 abonnés
12 478 critiques
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1,0
Publiée le 12 juin 2018
« Ici à nouveau, on se bat, on boit, on pleure ! » Rècit, production et mise en scène : Iradj Azimi! Il s'agit d'un film d'auteur difficile d'accès, où Laurent Terzieff cherche à tout revoir, à (re)construire quelque chose de tangible, de solide! Son personnage tente de retrouver avec ses amis, sa jeunesse! Ni promesse de soleil, ni promesse de vent, ni la pluie! il est juste revenu, il a tentè, luttè, ècrit, entreprit, aimè, refusè...et maintenant il est prêt pour recommencer tout! Un essai, c'est la vie! La vie elle-même avec ses risques et ses craintes puis ses immenses règions d'ombres, de pènombres et de silences [...] Inclassable, oui : cela rèsume l'ensemble du film de Azimi! Et l'interprètation suit : Terzieff, Dastè, Blain...On fait son mètier, peu importe ce que l'on tourne! Dans "Utopia", Terzieff se met à la recherche du temps perdu et prend la chose très au sèrieux! Seulement voilà, il est le seul à être dans son rôle tandis que la magnifique Dominique Sanda contient difficilement son ennui! Musique hallucinante et final optimiste / pessimiste selon sa sensibilitè...
Iradj Azimi, le réalisateur du film, produit une œuvre vraiment soporifique en abusant des ralentis et des plans fixes. Il se moque des spectateurs avec un scénario qui se traîne vraiment et des acteurs qui récitent leur texte. C'est volontaire pour sortir de la réalité mais l'abus a un effet repoussoir. Abus également de travelling sur des objets, du mobilier ou de l'environnement quotidien comme les portes des toilettes. L'action est minimaliste et il faut faire un effort pour aller au bout du film. Un court métrage aurait suffi largement pour livrer le message pédagogique ou philosophique qui, là, se perd dans un fatras de séquences sans intérêt. Je donne un point juste pour les choix musicaux.