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chrischambers86
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1,0
Publiée le 12 décembre 2012
C'est vraiment le genre de film qu'on aime ou qu'on aime pas! Presque sans dialogue, le "Cache-cache" d'Yves Caumon est une comèdie inclassable qui oscille entre le fantastique et le loufoque! Le bayonnais Bernard Blancan campe ici un paysan pas très attachant, contraint dans le film de vendre sa ferme! il est donc rèsolu à rester chez lui et ira même jusqu'à se cacher au fond du puits de la cour! De là, il va observer durant presque tout le mètrage les nouveaux propriètaires des lieux où l'on reconnaîtra parmi eux un certain Antoine Chappey! C'est uniquement pour les inconditionnels de fable colorèe et bon enfant car, en conclusion, le film finit par entrainer une certaine lassitude...
Ne connaissant d'Yves Caumon que son plutôt chiant « L'Oiseau », « Cache-cache » s'est avéré une bonne surprise. Renouant avec la tradition du cinéma muet et burlesque, le film se montre inventif et réussit à créer des situations souvent savoureuses (belle exploitation des décors), bien aidé dans son entreprise par un Bernard Blancan apparaissant ici comme le digne successeur de Jacques Tati. Celui-ci compose en effet un personnage lunaire et totalement muet que le réalisateur de « Mon oncle » n'aurait pas renié, assurément l'une des plus belles idées de l'œuvre. Intéressant également de voir comment une histoire qui avait tout d'un drame social se transforme sous les mains de Caumon en terrain de jeux géant, nous replongeant habilement et avec pas mal de sensibilité en enfance, le tout sans psychanalyse bon marché. Un drôle de film, loin des standards de la comédie française, poétique voire quasi-fantastique par moments : hormis un dénouement plutôt sec, « Cache cache » est une belle expérience, de celle que l'on aimerait voir plus souvent dans l'hexagone.
En ce début dannée où nous sommes submergés de films politico cérébraux visant à dénoncer, à créer la polémique, nous arrive tout droit de la France profonde une perle cinématographique, sans prétention, mais ô combien rassérénante. A limage dune des scènes qui y est marquante, Cache Cache apparaît comme un clair de lune dans un ciel dencre. Ny cherchez aucun message spécifique, et laissez vous porter par le charme paisible de cette drôle dhistoire. Dans cette chronique tout participe à une certaine naïveté. Pour Raymond (incroyable Bernard Blancan), le temps semble sêtre arrêté, prostré dans lombre et le silence. Il supporte mal que ces gens de la ville, Bo Bo à souhait, viennent simmiscer à la campagne, pire encore chez lui. Cette dualité nous offre des scènes insolites, tantôt cocasses, le plus souvent teintées de poésie. La mise en scène joue dailleurs sur cela. La confrontation entre ces deux univers sillustre par le son ; portable, musique, réveil, imitations du coq, cris denfants, aboiements , sont autant dagressions qui viennent troubler lisolement quasi claustral de Raymond. Il en va de même avec la lumière. La où les citadins sentourent de couleur parfois criardes, lenvironnement de Raymond est sépia, et il ne semble vouloir évoluer que dans lobscurité. Cest cette cohabitation qui donne le ton au film ainsi que son contenu jusquà une fin qui reste en suspens. On peut lui reprocher parfois son côté court métrage un peu rallongé. Mais il nempêche que Cache Cache dégage une vraie candeur et une délicatesse qui nous séduisent et nous émeuvent bien au-delà du générique de fin, aux accents daccordéon désuets.
Cache-cache a été présenté en 2005 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs. Une bonne partie de cache-cache engagée entre les nouveaux locataires dune ferme et le paysan qui refuse de la quitter. Cache-cache est une petite comédie bourrée de tendresse et de mélancolie. Raymond (incarné par le tour à tour surprenant, inquiétant et émouvant Bernard Blancan, véritable visage et gestuelle du cinéma muet) est un paysan descendant des anciens propriétaires expropriés et qui ne peut se résoudre à quitter sa terre. Il se réfugie alors dans le puits de son jardin et observe les nouveaux locataires sinstaller dans sa maison. Il simmisce peu à peu comme un fantôme dans la vie de cette famille. Les enfants (géniaux de spontanéité) croient dur comme fer quil sagit bel et bien dun véritable fantôme qui leur laisse des signes durant leur sommeil. Cache-cache est un véritable conte, à la fois poétique, drôle, émouvant à linterprétation pétillante. Lucia Sanchez possède une belle énergie, Antoine Chappey (excellent acteur que lon voit de plus en plus) est parfait en mari et père de famille assez lunaire. Même si le film manque quelques fois de rythme et tombe quelques fois dans la redondance, Cache-Cache est un bien joli film marqué par une véritable touche dauteur. Yves Caumon est un excellent raconteur dhistoire et un excellent directeur dacteurs. Laccordéon ponctuant le film à maintes reprises tape un peu sur les nerfs mais ce nest heureusement pas cela qui nous reste de ce beau film dont il serait dommage de passer à côté.
La distribution est assez bonne, les deux femmes, Caroline et Monique, charmante et bonnes actrices; les deux enfants et Raymond excellents; Frédéric moins convaincant. Pourtant ce qui aurait pu être un bon scénario est totalement raté: répétitif ad nauseam, lent et absolument barbant: le réalisateur nous inflige un bonne heure de remplissage, sans aucune action, en tournant sans cesse autour du pot comme s'il ne savait plus quoi faire de son film. Et quand on croit arriver le dénouement, eh bien! le film est terminé, on a droit au générique!!! Le réalisateur est-il mort avant une vraie fin du film??? Plus de budget??? Aucune inspiration pour une fin originale??? Circulez, y' a rien à voir. Gros ennui, frustration: mauvais film!
Orson Welles avait présenté Citizen Kane dans une salle des plus inconfortables car il prétendait qu'un film, s'il est bon, est capable de vous faire oublier n'importe quel inconfort. A cache-cache, la salle n'était pas la meilleure et pourtant je m'y suis endormi...
2 étoiles pour l'idée de scénario , mais pour être franche , j'ai trouvé ce film lent , très répétitif.J'ai fini par m'endormir (quelques secondes pas plus) , ce qui je crois m'a fait manquer le dénouement , si dénouement il y avait ... 2 étoiles pour l'acteur qui joue Raymond car sans jamais parler , il est très expressif et nous tient en haleine.Rien n'est dit , mais tout est écrit dans ses traits et les expressions de son visage.Lucia Sanchez est pas mal dans son rôle également.Pour le mari , on repassera. 2 étoiles enfin , pour le chien !
Malgré l'originalité de ce film, on peut lui reprocher son manque de folie. Il y avait pourtant beaucoup d'éléments pour en faire un jolie conte savoureux. Les acteurs s'en sortent plutôt bien et le scénario est plaisant. Pourtant, la mise en scène est trop lente et, pour la fin, et bien... on reste sur notre faim...
J'ai énormément apprécié la Caroline interprétée par Lucia Sanchez. Elle a su donner à son personnage une consistance très crédible de mère de famille d'aujourd'hui. Relax, originale, ne se posant pas mille questions inutiles. Une femme loin des clichés, pleine d'humour. Et comme toujours son charme ibérique fait des ravages. La confrontation de ce personnage avec l'histoire qui nous est ici contée produit un mélange tout à fait enthousiasmant. Je ne peux que vous conseiller d'aller voir ce film de Caumon. Vous y découvrirez une actrice fantastique, et vous y rirez beaucoup. Et je vous conseille d'y aller en famille, les enfants apprécient beaucoup.
Surprenant, amusant, émouvant, Cache cache est un petit nuage blanc qui passe dans un ciel bleu et dont la forme nous intrigue et nous fait oublier, l'espace d'un moment, nos vies urbaines et compliquées.