Derniers Avis : Inglourious Basterds - Page 4

Quentin Tarantino revisite la seconde guerre mondiale avec ce pastiche mordant et violent entouré de Brad Pitt, Léa Seydoux, Mélanie Laurent, Christoph Waltz, Diane Kruger et Eli Roth .

Super film ! Scénario déjanté un bon Tarantino comme on les aime avec des rebondissements insensés et des personnages loufoques et caricaturaux. si c'est un divertissement de grande qualité on pourrait presque poser le cerveau pour le regarder. Le vrai bémol selon moi reste une certaine réécriture de l'Histoire.

Bonne qualité pour l’époque,bon acting,un scénario
Controversé et peu crédible,qui dis film américain dis les usa sont les gentils et les meilleurs et les nazies sont les grands méchants de l’histoire sans oublier spoiler:
la mort de H avec un plan ou il ce fait mitrailler même après ça mort pour montrer la force des usa.

La réalisation est bien faite, mais le début de ce film est une honte absolue à mon arrière grand père, Jean LOMEL devenu Maire après guerre, qui a subit la visite d'allemands chez lui parce qu'il cachait des anglais, il en a fait passer plus d'une centaine au péril de sa vie et de toute notre famille. Des anglais honorent encore sa mémoire aujourd'hui, jamais il n'a trahi qui que ce soit. Donc monsieur TARANTINO vous devriez considérer la résistance française à sa juste valeur et mieux penser quand vous écrivez vos scénarios.

Pour ma part, le film le mieux réussi de Quentin Tarantino. Les plans, les jeux d'acteurs, le casting 5 étoiles, l'histoire, tout y est ! La façon de tourner ce film est tout simplement superbe, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Très bon film !

Très bon film qui ré-écrit la seconde guerre mondiale, avec cependant quelques scènes surjouées et caricaturales (Pitt, les deux acteurs français Laurent/Ido)

Le film était super, à des moments assez violent si vous êtes sensibles mais il vaut vraiment le coup d’être vu, je pense que c’est vraiment un film à voir dans une vie.

Film que les amateurs de Tarantino classent parmi leur préférés car il est vrai, on y retrouve tout son style (et donc le côté bavardage inutile parfois). Mais cette fois ci dans une époque qu'il n'a pas encore traité. Alors je trouve que Tarantino montre un peu trop sa science du cinéma, puisqu'Inglorious Basterds parle beaucoup du cinéma nazi que seuls une poignée de cinéphiles doivent connaître. Mais sinon, les scènes comiques et d'action à outrance sont excellentes et les scenarios, s'il ne s'éloigne pas des habituels rebondissements du cinéaste, fonctionnent totalement. Coup de chapeau aussi à la performance de Christoph Waltz, qui malgré le gros casting, crève l'écran.

Malgré mon peu d'expérience avec les films de Quentin Tarantino, c'est pour l'instant celui avec lequel j'ai eu plus de facilité à m'accrocher.
Tout est bon dans ce film, les acteurs au top (surtout Christoph Waltz qui transpire l'enfer juste en souriant), la photographie est belle. Bref une belle oeuvre cinématographique.
Je suis pas difficile par rapport à la version française ou la version originel, j'aime les deux et c'est pas dérangeant de passer de l'un à l'autre, surtout qu'on est un des meilleurs pays sur ce point. Pour la VF, la plupart des acteurs ont doublé eux-même leur ligne de texte ce qui rajoute de l'authenticité à ce film qui est déjà bon sans ça.
En bref, une bonne uchronie, la BO est un bijou. Il est pour tout le monde selon moi.

Après un début de carrière avec des films à qui l’on pouvait reprocher un manque de regard sur les aléas du monde, Inglorious Basterds (titre se référant au titre original d’Une poignée de salopards d’Enzo G. Castellari qui joue d’ailleurs ici un général nazi) marque un changement de taille dans la filmographie de Quentin Tarantino car il se confronte pour la première fois à l’Histoire avec un grand H et pas à n’importe quelle période : l’Occupation allemande de la France !
Tarantino prend en compte que le sujet qu’il traite est différent et cela se voit car il aborde différemment les passages évoquant la chasse aux nazis par les américains et ceux concernant l’Occupation pure et la souffrance des peuples opprimés à cette époque (même s’il évoque principalement la chasse aux juifs des nazis, il n’oublie pas de faire allusion à la haine que ces derniers exprimaient également envers les noirs) puisque les premiers comprennent des éléments comiques (ses références étant essentiellement des films de guerre qui étaient avant tout des divertissements comme De l’or pour les braves ou Quand les aigles attaquent) alors que les seconds sont traités avec plus de sérieux car ils touchent des événements plus douloureux.
Ainsi, si le film met en avant des stars américaines comme Brad Pitt ou Eli Roth, ce sont les comédiens européens qui marquent principalement le film par l’intensité de leur jeu comme Denis Ménochet, Diane Kruger et surtout Mélanie Laurent, parfaite en jeune femme juive remplie de souffrance et de désir de vengeance. Mais la véritable révélation est un comédien allemand plus connu pour ses participations à des séries télévisées comme Derrick ou Rex, chien flic que pour ses prestations cinématographiques : Christoph Waltz ! Il devient ainsi un des plus grands méchants de l’Histoire du cinéma avec une première séquence (qui évoque au passage le Sergio Leone d’Il était une fois dans l’Ouest) où le comédien fait preuve de son talent de polyglotte (on ne peut que saluer le jeu sur les langues qu’effectue Tarantino où les changements d’idiomes ont une valeur scénaristique importante, ce qui amène à considérer que le film est à voir impérativement en V.O., même si la V.F. arrive à contourner assez habillement le problème) et surtout incarne en quelques secondes un personnage d’un machiavélisme incroyable mêlé à un aspect d’homme très civilisé et cultivé (comme pouvait l’être hélas beaucoup de hauts responsables nazis).
Pour autant, il ne faut pas croire que le style Tarantino serait méconnaissable : on retrouve toujours son exceptionnel don de dialoguiste, ses structures narratives en chapitres (même si ces cinq chapitres sont linéaires), son goût pour la réutilisation de morceaux musicaux préexistant spoiler: (on notera notamment l’utilisation marquante de Cat People (Putting Out Fire) de David Bowie pourtant totalement anachronique)
et son amour des citations cinématographiques spoiler: (extrait d’Agent secret d’Alfred Hitchcock, évocations du Corbeau d’Henri-Georges Clouzot, du héros allemand Winnetou, de Karl May ou de L’Enfer blanc du Piz Palü d’Arnold Fanck et Georg Wilhelm Pabst permettant aussi de parler de Leni Riefenstahl)
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Le seul point qui peut amener certains spectateurs à rejeter violemment le film est le fait que Tarantino refuse de se plonger totalement dans le cinéma plus réaliste et choisit de rester ancré malgré tout à un monde purement cinématographique spoiler: , s’orientant finalement vers l’uchronie en décidant d’offrir une conclusion (permettant au passage de croiser Emil Jannings, Joseph Goebbels, Hermann Göring et Adolf Hitler) que n’importe quel spectateur ayant une microscopique dose de connaissances historiques identifiera comme totalement inverse à la réalité (les débats sur la séquence de la douche de La Liste de Schindler semblent bien vains à côté)
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Ainsi, si on accepte le parti-pris de Tarantino de ne pas oublier l‘artifice cinématographiques (voix-off, noms de personnages apparaissant à l’écran, flashbacks…) et son choix de s’éloigner des réalités historiques (ce qu’il reproduira avec Django Unchained et Once Upon a Time… in Hollywood) d’autant plus que son traitement des séquences en français prouve qu’il pourrait faire un film très sérieux sur la période, Inglorious Basterds est une fois de plus une grande réussite d’un cinéaste qui semble désormais vouloir traiter de sujets plus sérieux.

Dialogues interminables, mise en scène au cordeau et Christoph Waltz impayable. Cette revisite de la 2ème guerre mondiale est une réussite.

Aujourd’hui, nous allons parler d’un film beaucoup moins léger, Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino.
En 1940 quelque part en France occupée, Shosanna assiste à l’exécution de sa famille et parvient à s’échapper pour qu’il ne lui arrive pas le même sort…
La jeune femme juive arrive à Paris et se crée une nouvelle identité, une nouvelle vie en travaillant dans une salle de cinéma.
Pendant ce temps, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. On se souviendra notamment de « l’ours juif », massacrant leurs prisonniers à coup de batte avant de leur scalper une partie du front.
Même si cela peut faire très peur dit comme cela, je suis une vraie trouillarde et j’ai adoré ce film. J’ai juste fermé les yeux, ces scènes ne durent pas longtemps.
Ce groupe de soldats, donc, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Tandis qu’ils mettent en place ce plan ingénieux, Shosanna décide de mettre en ouvre une vengeance personnelle sanglante et touchante.
Tout d’abord, parlons de cette histoire prenante. Tarantino nous livre souvent des récits de vengeance et de haine, mais celui là se liait avec l’Histoire, ce qui était très appréciable. Il met aussi à une place admirable ce lieu qu’est la salle de cinéma.
Le suspens est incroyable, les travelling caractéristiques à la filmographie du réalisateur sont bien visibles, et réussis. Les décors d’époque sont très immersifs, le jeu des couleurs et des lumières magnifique. On a aussi droit à ces jeux de regard, ces dialogues entre personnages, ou plein de références à d’autres films !
L e casting est satisfaisant, et les acteurs correspondent PARFAITEMENT à leurs rôles. Brad Pitt en chasseur américain, Mickael Fassbender, Daniel Bruhl, Mélanie Laurent… en actrice. Et avoir ajouté Christoph Waltz nous livrant des répliques en francas, en allemand, anglais… formidable !

Déçu par ce inglourious basterds qui se veut un hommage au cinéma de genre et au 7e art en particulier, mais qui se traîne en longueur. On est loin des grandes heures du talentueux Tarantino. Dommage, car le casting était plein de promesses..

Quelle performance de Christoph Waltz ! Un film est réussi lorsque son méchant l'est ? Alors on peut être sûr que "Inglourious Basterds" est un franc succès. Dès le premier acte du film, dans cet échange tendu entre Hans Landa et Pierre Lapadite, on est plongé dans une atmosphère tendue qui donne un aperçu très fidèle de ce que sera le reste du film. Cette tension ne nous quitte pas tout au long du long métrage, et le suspense avant le dénouement final est insupportable, ce qui est une bonne chose !

De plus, un réel effort a été fait dans le choix des acteurs. J'apprécie énormément le fait d'avoir privilégié de prendre des acteurs français lorsqu'il s'agit d'un personnage français. Notamment le choix de Mélanie Laurent qui livre une très bonne prestation. En fait, on pourrait croire à un film qui sort tout droit du cinéma français à certains moments du film.

C'est un très bon film !

Une scène d'introduction culte, un Brad Pitt des grands jours, Waltz incroyable, une B.O de Morricone, Tarantino à la baguette, d'autres scène cultes et une uchronie sont les ingrédients pour un chef d'oeuvre