Avant « Django : Unchained », il y avait « Inglourious Basterds ». Du grand spectacle à l’habitude du réalisateur Quentin Tarantino. Je vais commencer par mon chapitre préféré de ce film de guerre uchronique : le premier intitulé «Il était une fois…une France occupée par les nazis ». Cette première partie est simplement la meilleure, elle est intense, sublime, magnifique, frissonnante. Christoph Waltz est épatant et extraordinaire, aussi sadique qu’intelligent dans la peau du colonel Hans Landa. La façon qu’il emploie pour trouver la famille juive cachée dans le sous-sol de la ferme est tout simplement énorme et stressante. Les chapitres suivants, je ne vais pas cacher que je me suis ennuyer de temps en temps à cause de longues scènes, mais le scénario sauve la mise, car il se doit être solide, efficace, original et sensationnel. La mise en scène rien à dire, pas la peine de faire un roman, elle est soignée, travaillée, époustouflante. Après, c’est du Q. Tarantino, donc il faut savoir à quoi s’attendre, c’est parfois gênant au niveau des propos, c’est gore, c’est violent, je pense notamment à « L’Ours Juif » interprété par le talentueux Eli Roth. D’ailleurs parlons du casting. On peut sans problème le qualifier de stupéfiant, remarquable, performant, époustouflant, tout comme la bande originale. Christoph Waltz, comme je l’ai dit au début de la critique, épatant ; Mélanie Laurent est sans doute l’une des meilleures actrices françaises, elle est formidable, ensuite Brad Pitt, Michael Fassbender, Diane Kruger, enfin tous les acteurs sont prodigieux vraiment absolument rien à dire. « Inglourious Basterds », malgré pas mal de longueurs, est un film saisissant où la chute est inattendue et bouleversante.