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Yannickcinéphile
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2,0
Publiée le 24 mars 2013
Tarantino ou le réalisateur le plus inégal que je connaisse. Capable de chefs-d’œuvre (Pulp fiction notamment), ses derniers films, Boulevard de la mort et Inglorious Basterds m’ont déçus (je n’ai pas vu Django). Inglorious Basterds était un film plutôt alléchant, et je dois dire que le début laisse rêveur. Bel photo, un Christoph Waltz déjà en état de grâce (il le reste tout le film durant), des dialogues affutés. Malheureusement le film ne tient pas sur la distance. Tenir 2 heure 30 est un défi pour tout réalisateur, et si Tarantino a déjà prouvé qu’il en été capable, là il déçoit. Le film est terriblement bavard. Des fois à juste titre (notamment dans la séquence du début), mais d’autres fois les dialogues semblent justes là pour combler des trous. Le rythme s’en ressent, et s’étire artificiellement en longueur, quelques scènes d’actions, vraiment efficaces mais pour certaines plus rapides que l’éclair évitant la somnolence. Si le scénario est bien vu, avec une construction uchronique rare au cinéma, et cite avec aisance les classiques, comme les 12 salopards, on regrettera l’écriture des personnages. Le problème venant peut-être de Christoph Waltz. Absolument magistral, il rehausse plus d’une fois l’intérêt d’une scène de dialogue interminable. Mais du coup le reste du casting est fade, et leurs personnages avec. Il y a pourtant de sacrés noms d’acteurs, mais Waltz les écrasent tous. Vraiment une prestation dont je ne cesserai de louer la perfection. On notera que tout le film durant, l’esthétique du film est travaillée, avec une musique malheureusement banale, sans envergure. Il manque néanmoins une âme véritable, une atmosphère accrocheuse. Inglorious Basterds est un beau catalogue d’images papier glacé, mais il lui manque cette sorte de « perspective atmosphérique » propre aux vrais bons films. Enfin je pense que de Tarantino un film moins consensuel aurait été bienvenu. Un final à la Stauffenberg aurait donné plus de relief au film qu’un banal happy-end.
Les grands cinéastes ne meurent jamais tel est le proverbe. Tarantino avait semblé légèrement en baisse de créativité depuis « Jacky Brown ». Il nous revient totalement en forme avec ce film de guerre à suspense où il continue de nous envoyer à la face ses références de geek tout en soignant son scénario pour que l’attention du spectateur reste mobilisée durant plus de 2h30. Dès l’entame, le film part très fort avec une allusion immédiate aux westerns spaghettis qui nous fait dire qu’on n’aura pas le droit à un film de guerre classique. Tarantino découpe son film en longues scènes qui sont toutes des moments très forts qui aident toutes à faire progresser l’intrigue ce qui est souvent la faiblesse des réalisateurs peu inspirés qui ne tiennent pas la longueur. La direction d’acteurs est au diapason avec notamment la révélation du remarquable Christoph Waltz qui a du même coup décroché le prix d’interprétation à Cannes et la prestation en Marlène revisitée de Diane Kruger. C’est avec le dénouement final que Quentin Tarantino déjoue complètement le code habituel du film de guerre dont les fondements historiques sont rarement bousculés même pour le déroulement d’une histoire parallèle. C’est carrément le cours de la seconde guerre mondiale qu’il revoit à sa manière en rêvant avec nous qu’Hitler et toute sa suite auraient pu finir brûlés vifs dans un cinéma. Il n’y a qu’un américain qui pouvait se permettre une telle pirouette sans recevoir les foudres de la critique et des historiens de tous bords. Film jouissif d’un amoureux du 7ème art qui a su retenir toutes les leçons des anciens et les mettre à la sauce d’aujourd’hui. Un grand cinéaste doit tout à la fois être le témoin de l’histoire de son art et savoir l’ancrer dans son actualité. Tarantino sait faire tout ça comme Huston ou Ford en leur temps. Respect .
Tarantino revisite la seconde guerre mondiale à sa façon. J'ai beaucoup aimé même si le final m'a un peu déçu, quitte à partir dans le délire j'aurais aimé qu'il aille encore plus loin. La scène d'introduction est absolument fantastique véritable Western campagnard ou l'on découvre la révélation de ce film Christopher Waltz absolument terrible en nazi. Le casting est une fois de plus impeccable. La scène de la taverne est un peu longuette et gâche un peu le plaisir jubilatoire que procure ce film.
Voici donc enfin l'arlésienne de Tarantino sur la Seconde Guerre Mondiale. Depuis l'annonce de ce projet -il y a une dizaine d'années- dire que l'impatience nous rongeait est un bel euphémisme. "La meilleure chose que j'ai jamais écrite" avait dit le réalisateur, voilà qui ne faisait qu'accroître notre excitation. "Il se pourrait bien que ce soit mon chef d'oeuvre", fait-il dire à l'un de ses personnages, à la toute fin du film, comme si Tarantino voulait nous faire comprendre quelque chose. Alors, qu'en est-il? Le metteur en scène est-il arrivé à toucher les sommets déjà atteints par Pulp Fiction et Reservoir Dogs? Inglorious Basterds a au moins le mérite d'imposer une fois pour toute la plus grande qualité de son créateur: son sens du dialogue. Dans son nouvel opus, Tarantino enfonce carrément le clou en faisant du langage une arme bien plus redoutable qu'une salve de balles. Cet aboutissement prend sa forme la plus concrète avec le protagoniste de Hans Landa, chasseur de juifs polyglotte d'une malfaisance rare. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'acteur Christoph Waltz -qui incarne Landa- est LA star du film. Inconnu avant que Tarantino ne nous le fasse découvrir, on en vient à se demander comment le Cinéma a pu passer à côté du génie de cet interprète pendant si longtemps. Parvenant à être aussi cordial et chaleureux, tout en masquant de glacials desseins, la tornade Waltz emporte (presque) tout sur son passage. Passons à ces fameux Bâtards, soldats juifs américains envoyés en France pour massacrer le maximum de Nazis. Ils sont menés par Aldo Raine, campé par un succulent Brad Pitt, qui donne au film une certaine drôlerie. Lui et ses hommes décident de s'allier avec les services britanniques, dans le but d'assassiner trois principaux dirigeants du 3ème Reich, qui seront réunis pour la projection d'un film de propagande nazie en France. Quel meilleur lieu pour régler ses comptes avec le fascisme que celui là pour Tarantino? Il profite de cet artifice pour livrer une réflexion sur les pouvoirs du Cinéma. Ce dernier n'étant plus seulement un lieu pour aborder le calvaire des populations oppressés mais aussi pour le retourner contre ses instigateurs. La dernière partie peut donc être vu autant comme un ode au Cinéma (rendant possible ce qui n'a pas été) que comme un catharsis. Alors, au vu de ses différentes éloges, Quentin Tarantino s'est-il transcendé en livrant son chef d'œuvre? Pas tout à fait, je le crains. Car si 80% du film demeurent magnifiques (beaucoup de dialogues, toujours aussi affutés), les 20% restants déçoivent. Ces 20% comprennent les scènes avec les acteurs français qui, mis à part Denis Ménochet (excellent), sont vraiment à côté de la plaque. Mélanie Laurent se révèle médiocre et son ami Jacky Ido est lui carrément mauvais. On s'intéresse aussi très peu au soldat allemand interprété (impeccablement) par Daniel Brühl. La Bande Originale est une fois encore exceptionnelle, comme toujours chez Tarantino. Dommage qu'il n'ait pas revu sa copie pour la partie concernant les interprètes français, car c'est peut être la seule chose qui empêche Inglorious Basterds de se hisser au statut de Chef d'Œuvre.
Une Bombe Cinématographique. Le Réalisateur Quentin Tarantino est de retour avec ce film qui donne une vision Parodique et Brutal de la Second Guerre Mondiale. Grace a une Mise en Scène a la fois très maîtriser et soignée en passant par une Bande Son Magistrale ainsi qu'une poignée de références que Tarantino a parsemer dans le film. Ensuite le Scénario est trés bien ficeler tout en étant Captivant sans oublier des Séquences D'Actions vraiment Jouissif mais aussi une Tension Insoutenable qui monte, ajouter a cela une bonne dose de Violence assez Trash mais également une poignée d'Humour Noire grâce a dés Répliques Savoureusement écrits et Culte.Pour finir le Casting du film est Monumental composer de Brad Pitt,Mélanie Laurent,Diane Kruger,Eli Roth,Michael Fassbender,Daniel Brühl,Til Schweiger,Denis Ménochet et Léa Seydoux qui livrent une remarquable prestation mais la palme revient a l'acteur Christoph Waltz qui est la révélation du film en incarnant le Redoutable et Charismatique Hans Landa le Chasseur de Juifs qui s'avére être l'un des meilleurs mechants de l'Histoire du Cinéma. Au Final,Inglorious Basterds est un film de Guerre Choquant,Hilarant et Brillant qui entre au rang des meilleurs films du grand réalisateur de talent qu'est Quentin Tarantino a voir absolument
Cela fait longtemps que j'attendais ce film... et je ne suis pas déçu. Tarantino est de retour en grande forme et il est loin d'avoir perdu ses bonnes habitudes : mise en scène irréprochable, dialogues brillants jamais ennuyeux, beaucoup d'humour, sujet original (qui mieux que les nazis pouvaient subir autant de violence ?) et direction d'acteurs parfaite. Brad Pitt dans son meilleur rôle depuis "Fight Club", Christoph Waltz crève l'écran en méchant polyglotte, le reste du casting est également excellent de Diane Kruger à Mélanie Laurent (dommage que Michael Fassbender et Til Schweiger soient trop en retrait mais le cinéaste aime à faire disparaître ses personnages de façon brutale : il n'y a qu'à voir Bridget Fonda dans "Jackie Brown). Le film a beau être long, jamais l'ennui ne vient pointer le bout de son nez malgré une scène d'intro un peu lente mais qui permet de bien cerner le nazi Hans Landa : intelligent, suave et posé (son seul accès de violence dans le film n'en sera que plus choquant). En plus de ça, Tarantino a le culot de réinventer sa chute du IIIème Reich de manière jouissive (voir Hitler se faire dézinguer comme ça, c'est libérateur et puis en un sens, le cinéma a détruit le nazisme). Non seulement ce film s'annonce comme un des meilleurs de l'année mais aussi comme le meilleur -voire Le meilleur- de la filmographie de ce génie qu'est Quentin Tarantino. Un film comme ça, on applaudit à la fin.
Ce film est un petit bijoux ! Le film est une succession de dialogues tous plus savoureux les uns que les autres, les répliques sont aiguisées comme une lame de rasoir, le manque d'action ne se fait jamais ressentir, les scènes pourtant longues (comptez 20min pour la 1ère) n'ennuient à aucun moment. La réalisation est grandiose, comme la scène dans le hall du cinéma, qui donne l'impression d'avoir été faite en une seule prise. Les plans sont travaillés, s'étirent en longueur, un vrai régal. Le seul bémol est que l'histoire ne laisse finalement que peu de places aux bâtards, un peu dommage alors que c'est le thème principal du film. Les acteurs sont parfaits, en particulier l'immense prestation de Christoph Waltz, exceptés les acteurs français. Quant au fait que Tarantino réécrit l'histoire de la 2nde guerre mondiale, c'est un point tant positif que négatif. Bref ce film est un régal !
Quand Tarantino décide de revisiter la grande Histoire, cela donne cette uchronie jubilatoire qui offre une revanche cinglante à l'ensemble des victimes du nazisme. "Inglourious basterds" (2009) est un projet ancien, auquel QT tenait particulièrement, qui reprend les grands principes de narration de l'oeuvre du réalisateur américain : obssession pour la vengeance, ultraviolence, humour noir, goût pour les longs plans-séquence... La première scène dans la ferme française est à ce titre un modèle du genre : l'atmosphère oppressante s'installe peu à peu, jusqu'à provoquer une explosion de violence incontrôlable. Le récit est porté par des interprètes haut de gamme, notamment Brad Pitt en chef de bande désinvolte, Mélanie Laurent en jeune juive déterminée, et surtout Christoph Waltz, LA révélation du film en ordure intégrale. Les seconds rôles sont au diapason, et cette fresque historique décalée, parsemée de scènes cultes comme l'incendie du cinéma, se classe parmi les meilleurs Tarantino.
Du grand Tarantino. Un scénario inattendu, un casting formidable. C. Waltz est prodigieux, tout comme le groupe de basterds. Certaines scènes sont d'une intensité incroyable, a voir de toute urgence.
Tarantino s'attaque à l'histoire avec la recette dont il est toujours maitre : Dialogues au poil, personnages incarnés à la perfection par des acteurs de haut niveau (si on met de côté les français qui déçoivent un peu dans leur interprétation), et des scènes jubilatoires, le tout profitant d'une panoplie de musiques fabuleuses. Christoph Waltz crève l'écran dans son interprétation du colonel SS rusé et malsain. Certaines scènes sont mémorables, et la fin est une explosion d'intensité, de jubilation et de cran très peu vus au cinéma. Réjouissant, quoiqu'un petit peu long sur certaines scènes.
Ce film est un vrai régal. Déja le scénario est très travailler et l'histoire nous tiens en haleine. Tout au long du film on sent la tension qui règne entre les diffétents camps et les personnages, on ressent même une boule à l'estomac dans certaines scènes tant la pression est grande. Coté acteur rien à dire à part bravo et surtout mention spéciale au tyrannique Christoph Waltz pour son intérprétation énorme. Pour le reste les décors sont magnifiques, les costumes sublimes, de superbes dialogues et la b.o. très réussit. La seule ombre au tableau est la longueur de certaines scènes mais ceci ne gache en rien ce film réaliser à la perfection! La première scène me laisse sans voix tellement elle est réussit. Merci monsieur Tarantino!! Que du bonheur avec un sujet dont il fallait oser aborder, à voir absolument!
Enfin sort en salles Inglourious Basterds ! Enfin car j'attendais beaucoup de ce film, j'esperais un nouveau chef d'oeuvre de Tarantino et surtout un Tarantino meilleur que le précédent . Honnêtement la dernière phrase du film est valable : le film est un chef d'oeuvre absolu ! Tarantino nous livre un film de guerre en ne mettant quasiment aucune scène d'action mais plutôt des scènes de dialogues ( savoureux au demeurant ) tendues qui finissent à chaque fois par provoquer une courte scène d'action . La seconde guerre revue et corrigée par Tarantino est donc excellente car on aura droit à un final époustouflant car changeant l'histoire sans vouloir en dire trop . Contrairement à ce que disent les critiques les basterds sont assez présents finalement , on les voit bien plus que 20 minutes comme le disaient les journalistes . D'ailleurs tous les personnages sont rarement présents plus de 40 minutes à l'écran , donc il n'y avait vraiment pas de quoi pinailler . Attention cependant aux scènes gores, qui si elles sont finalement peu présentes sont marquantes , mais rien d'insurmontable cela dit .
Au final ce film est bel et bien le chef d'oeuvre promis, même si il est radicalement différent de ce que présentaient les bandes annonces !
Ce film, plus je le revois et plus je me dis qu’il s’agit du meilleur Tarantino. Ce n’est ni le plus novateur ni le plus malin, deux médailles qui reviennent sans doute à "Pulp Fiction", mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir chez ce film un magnétisme fou. Le film est le plus bavard des Tarantino jusqu’à l’arrivée des "Huit Salopards", cet aspect extrêmement verbeux en perdra forcément certains en cours de route mais à mon sens le film ne serait juste pas aussi bon si l’on n’enlevait ne serait-ce qu’une ligne de dialogue. C’est comme un partition de Mozart, inconcevable d’ôter quoi que ce soit tant tout est parfaitement à sa place (j’exagère bien sûr). L’introduction est un bon exemple de cela, et sans doute l’une des scènes les plus marquantes que j’ai jamais vues : pas moins d’un quart d’heure de dialogue et de lent build-up pour aboutir à un véritable climax. Ca te pose le décor, le ton du film et surtout le colossal Hans Landa, colonel SS aussi repoussant qu’attachant, et dans les bottes duquel Christoph Waltz brille de mille feux. Ca m’impressionne toujours que Tarantino ait su déceler un tel potentiel chez un obscur acteur de télé Autrichienne, en tout cas il n’a pas volé son Oscar. Dans un autre registre burlesque tranchant avec le côté grave et solennel de cette scène, Brad Pitt cabotine royalement en Lieutenant Aldo Raine pour notre plus grand plaisir. Légère ombre au tableau : le jeu de Mélanie Laurent dont je ne suis vraiment pas fan. Fort heureusement, pour contrebalancer, le casting compte aussi Diane Kruger (♥). Je sais que je radote mais pour le reste, tout est parfait : les enjeux énormes de l’histoire, l’humour hilarant (je ne me lasserai jamais de l’accent Italien de Brad Pitt, ou du rire hystérique de Waltz), les choix de narration, la méticulosité du scénario (le coup du "3 Allemand" c’est quand même fort), le mariage heureux des genres et bien sûr l’amour du cinéma sous toutes ses formes du réalisateur. L’exercice de style prévaut sur le fond mais qu’importe, j’ai rarement autant pris mon pied devant un film qu’en revisionnant "Inglourious Basterds". Signé : un spectateur comblé. P.S. en enfer il y a un cercle très fermé pour ceux qui regardent "Inglourious Basterds" en VF, pensez-y.