Enfin ! Ca faisait un petit moment qu'on attendait ce film ; Tarantino l'avait en tête avant de faire la mini-saga Grindhouse avec Robert Rodriguez, voire même avant de faire ses deux Kill Bill.
Inglourious Basterds (notez les deux fautes d'orthographe volontaires du titre : le premier U de 'inglourious', et le E à la place d'un second A dans 'basterds') est un film que, comme tout Tarantino qui se respecte, j'attendais avec le slip tendu à l'extrême.Soyons franc : si Inglourious Basterds n'est peut-être pas le meilleur film de Tarantino (et encore, il est tout de même dans le trio de tête selon moi), il est quand même un film exceptionnel. Mettons tout de suite les choses au point avec ce que vous avez pu lire dans divers magazines/journaux : oui, les Basterds en titre n'apparaissent pas dans l'ensemble du film. Comme tous les Tarantino depuis Pulp Fiction, Inglourious Basterds est divisé en chapitres (5 en tout). Les Basterds n'apparaissent pas dans le premier, ni dans le troisième, et peu dans le quatrième. On va dire qu'en tout, sur les 145 minutes du film, ils apparaissent environ 30 minutes, tout cumulé. Mais chacune de leurs scènes est franchement parmi les meilleures du métrage tout entier. Le personnage le plus important, en fait, est celui de Shosanna, joué d'une manière admirable par Mélanie Laurent (on remercie Tarantino de l'avoir choisie). Ou bien est-ce celui de cet immonde SS joué par Christoph Waltz, qui, en effet, mérite totalement sa récompense cannoise tellement il est perfide, grandiose, terrifiant. Violence, humour, dinguerie assumée (l'acteur jouant Hitler, chapeau bas), non-respect des formes, style Tarantino...Inglourious Basterds est un sommet. Pour moi, son meilleur avec le diptyque Kill Bill et Pulp Fiction. Et je le met en seconde position derrière les Kill Bill.