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Un visiteur
4,0
Publiée le 18 janvier 2009
Un film frais servie par une photographie sublime une musique magnifique et des acteurs excellents. Les femmes y sont belles, fatales et fragiles, les hommes tour à tour passionnés, veules, obsédés. Hilarant.
En 1982, après Stardust Memories, Woody Allen signe Comédie érotique d'une nuit d'été. Une comédie particulièrement pétillante, caustique et fraîche, qui marque sa rencontre avec Mia Farrow. S'inspirant de Shakespeare (Songe d'une nuit d'été), le film permet à Woody d'aborder en long, en large et en travers les relations amoureuses (les couples se défonds, l'un est l'amant de l'autre, etc) et la sexualité (le couple Andrew et Adrian ont perdu leur flamme, Maxwell est obsédé par le sexe, le professeur Leopold est vieux et n'a jamais encore exaucé ses fantasmes...). Après ses précedentes oeuvres profondes et complexes (Annie Hall, Intérieurs, Manhattan, Stardust Memories), Comédie érotique d'une nuit d'été se fait bien plus amusant. Les passages où Andrew test ses diverses inventions sont particulièrement réussis, comme certains dialogues croustillants (-"mors-moi! plus fort!" -"j'ai un dentier!"). Mais cette légereté n'empêche pas une écriture très fine, inventive et poétique.
EN BREF, une oeuvre rafraichissante et jubilatoire.
Les premières minutes du film sont à la fois déstabilisantes et déroutantes, en effet, Comédie érotique d'une nuit d'été (1982) est un film d’époque et donc en costume, chose plutôt rare de la part de Woody Allen. Là où il fait fort, c’est d’avoir eu l’idée de revisiter (à sa façon) l’une des plus célèbres œuvres de William Shakespeare. Comme à son habitude, le cinéaste y intègre son humour décalé, des répliques saignantes et des situations toutes pour le moins cocasses. Autre innovation (là aussi déroutante), l’utilisation des SFX, chose rarissime (bien que très utilisé sur Zelig - 1983), en règle générale il n’en a pas l’utilité, sauf ici, lors de différentes séquences. Une comédie savamment dirigée et où les nombreux twists ne manquent pas à l’appel !
Woody Allen quitte pour une fois son New York adoré pour nous proposer une belle comédie champêtre. Bien sûr, les thèmes si chers au maître nous sont à nouveaux proposés, mais ce film est pour moi l'une de ses oeuvres les plus soignées et les plus réussies. Pas drôle au point de déclencher des éclats de rire, cette comédie permet de passer un agréable moment dans l'univers si particulier de Woody Allen.
Une perle. Un de mes préférés de Woody Allen qui nous présente ici une fresque drôle et poétique desservie par d'excellents acteurs. Un film tourné de plus dans une campagne charmante avec une bande son tout aussi charmante. A ne pas rater pour les fans de Woody !
Du grand Woody, du très grand. Une qualité de photo exceptionnelle, l'âge d'or du cinéma. Je ne veux pas en parler et susciter de trop grandes attentes, il faut le voir tout simplement.
Woody Allen nous offre un marivaudage à la campagne dont la légèreté n'émousse pas l'acuité du réalisateur. Il nous montre comment chacun se détourne de ce qu'il a pour désirer ce qu'il n'a pas (idée qui peut paraître banal, mais on a l'habitude que le cinéma entretienne des illusions à ce sujet). On peut aussi noter l'ironie avec laquelle il filme l'idyllisme de la nature. Comme la pièce de Shakespeare auquel le titre fait référence, ce film est plus profond qu'il n'y parait.
Gentil et parfois plein d'humour, Bergman et Shaekspeare revus par Woody Allen. L'un des rares film de Woody à se dérouler à la campagne et il est plutôt étonnant de le voir faire de longs plans sur des animaux des arbres où des feuilles lui l'homme de New York. L'histoire est sympathique les mêmes thèmes que d'habitudes reviennent: la fidélité, le couple cependant sans trop de profondeur. Le personnage "Woody" est peu présent, mais quelques scènes délirantes sont vraiment drôles, je pense à la scène des esprits celle du Professeur qui meurt pendant le coït où celle de la machine volante qui se scrash... Cependant connaissant bien ses films celui-ci par rapport aux autres ne vaut pas plus de deux étoiles.
Comédie érotique d'une Nuit D'été ( A Midsummer Night's Sex Comedy pour les puristes ) est une fable burlesque qui marque les débuts de l'alliance Mia Farrow / Woody Allen. La photographie de Gordon Willis est comme de bien entendu splendide, Woody Allen et Mary Steenburgen forment un duo désopilant ( leur personnage sont mariés et ne font plus l'amour, et Woody Allen reprend son personnage de névrosé déjà présent en 1977 dans Annie Hall ). Ici, l'influence de Ingmar Bergman se fait sentir, tout comme celle de Shakespeare ( le titre du film rappelle celui de la pièce Songe d'une Nuit d'été ), et il se dégage de cette comédie d'époque un incroyable souffle de légèreté. La musique de Mendhelsson demeure parfaitement adéquate aux situations, et l'on retrouve l'un des thèmes de prédilection du réalisateur new-yorkais: la magie. Mention spécial à l'acteur José Ferrer, qui campe de façon très singulière le personnage du professeur cartésien et prétentieux. Un excellente variation sur l'amour, et donc l'une des plus grandes comédies de Woody Allen.