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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mai 2007
un film de très bonne facture, et un regard vraiment dans lair du temps que nous offre la scénariste réalisatrice Karin Albou. Bien quelle y tutoie lintime et le sensible au sein d'une famille sépharade (respect à la Lettre de la Loi juive). Si le fond est très étudié, la forme suit également, avec cet alliage de caméra épurée sans être subversive et de silences et non-dits très suggestifs. Il ny a pas que Fanny Valette et Karin Albou à complimenter, car Elsa Zylberstein fait un vrai travail dactrice, de même que Sonia Tahar, qui campe la mère de Elsa Zylberstein. Ces deux femmes se rapprochent dans leur rôle à coups de confessions et de révélations prudes sur la sexualité et au-delà sur la vie à deux. Parce quautour du mal-être de Laura, cest aussi un bout de difficulté maritale que décrit Karin Albou, à travers la mise en scène dun foyer juif vivant comme une famille élargie autour du couple Mathilde/Ariel (Elsa Zylberstein/Bruno Todeschini), leurs quatre enfants, la grand-mère doyenne (Sonia Tahar), et la sur cadette de la mariée : Laura (Fanny Valette). Je regrette une chose : le côté trop prévisible de la seconde moitié de film ainsi que du dénouement final (doù létoile que je retire).
Karin Albou signe là un petit film sans grand relief malgré la jolie prestation des actrices principales. Sur fond de découverte de leur sexualité dans une banlieue à majorité juive, le film ne parveint aps à décoller.
J'ai trouvé le sujet du film intéressant. L'histoire d'une jeune fille juive tourmentée entre la raison philosophique et les règles religieuses. Le jour où elle tombe amoureuse d'un jeune homme de confession musulmanes elle se rend vite compte qu'une telle relation sera difficile. La façon de filmer utilisée dans ce film le rend très réaliste. Les femmes sont filmées avec pudeur ce qui les rend très sensuelles sans sombrer dans la vulgarité. A voir!
On pense evidemment à Kadosh d'Amos Gitai mais ici le film peine a dépasser le seuil de l'évocation emblématique et en lieu et place de l'immersion on doit se contenter le plus souvent d'un panorama didactique par trop théorique. Reste cette tres belle façon de filmer les corps ,comme leitmotiv d'un monde tactile et sensoriel contrepoint vital aux textes sacrés et à leur horizon indépassable.
Film ìntéressant sur le thème de la religion ou des religions en général et la difficulté pour une jeune fille de choisir entre ce que lui dicte sa religion et sa famille d'un côté à savoir suivre la tradition sans se poser trop de questions, mais elle voit bien que sa soeur qui a suivi ce chemin et s'est mariée avec un juif avec qui elle a eu des gosses n'est pas heureuse, d'un autre côté ses études et sa passion pour la philosophie qui la font se question sur l'existence de Dieu et enfin son attirance pour un jeune homme musulman qui travaille avec elle mais qui vient d'une autre culture ou elle n'est pas la bienvenue...
Je ne savais pas trop à quoi mattendre. Sur le coup jai mis du temps à être pris par ce film et finalement je pense quil est très fort. Il aborde des problématiques de la sexualité, de la religion, des femmes en nous emportant dans une histoire en banlieue parisienne En outre cet angle de vue nest pas habituel pour aborder la (les) vie(s) des banlieues. Il ouvre des portes vers une inconnue. Le rythme est plutôt lent, on rentre dans la vie de cette famille à petits pas puis on prend leur rythme. Un film intime et touchant
On ne peut reprocher au film d'être engagé et de dénoncer une réalité (la condition des femmes dans la religion juive), mais franchement c'est long (malgré la petite durée du film) et le scénario peine à captiver le spectateur. C'est dommage car les acteurs sont justes (notamment l'actrice principale) et la réalisation classique mais efficace. Un film à voir un dimanche sur France 5.
Ce film se veut militant et humain à la fois. Il cherche à montrer la souffrance que la religion peut engendrer chez les individus alors même qu'elle est censée leur apporter le bonheur. Toutefois, le scénario ne va pas chercher bien loin. On s'ennuie et on oubliera rapidement ce film.
Sur le même thème, le film Kadosh Sacré est nettement plus réussi.
Une jeune femme vivant dans une famille juive praticante est tiraillé entre la torat (désolé pour l'orthographe), la philo ( plus précisément la doctrine Kantienne ), et les besoins "primaires" (le sexe, le désir). Le film montre la situation des juifs en france face aux racistes, les règles dictés par la torat (désolé pour l'orthographe j'ai la flème de chercher dans le dico) mal interprétés par les lecteurs qui les transforment complètement, la découverte du désir chez la jeune femme qui bouleverse tout ce qu'elle en quoi elle croyait sont notament des sujets évoqués et dévellopés dans ce film. Pour être au plus prêt de la réalité le film est lent, simple, mais c'est bon on accepte bien car les sujets évoqués sont très interessants et nous font réfléchir.
Magnifique. On découvre uen jeune femme, tiraillée entre sa morale et ses envies. Dans une famille juive très religieuse, cette jeune femme essaye tant bien que mal d'imposer son point de vue, d'abord à travers la philosophie; puis par l'Amour avec un grand "A".
ce film est d'une intimité rare, il est respectueux des traditions; mais ne s'empêche pas d'y imposer quelques limites.
l'histoire est belle est intemporel.
Ce genre de films que l'on aimerai voir plus souvent.
Un film très très lent sur la vie plate et inintéressante d'une famille juive. Idem pour la musique et les plans. Je trouve les critiques professionnels bien complaisants avec ce premier film. Une étoile pour le jeu des acteurs.
Un film très intéressant qui aborde avec justesse et délicatesse de nombreux thèmes : la liberté de pouvoir choisir sa vie, le prix de la liberté, l'émancipation par les études, les rapports entre soeurs, la chaleur du cadre familial et sa pensanteur (inhérente), la difficulté de transgresser l'héritage de traditions qui nous est transmis ; ce qui fait que ce film, que certains décrivent uniquement dans l'optique religieuse juive, a une portée que j'ai trouvé universelle. Le cadre de Sarcelles nous change des comédies "sépharades bling-bling" (suivez mon regard). Sur l'aspect purement narratif, le scénario manque hélas un peu de tenue, et l'intérêt faiblit parfois (d'où les 3 étoiles). L'ensemble est un peu austère, et les personnages ne sont pas heureux ; ils progressent entre le début et la fin du film, mais leur avenir reste incertain. Comme cela a été dit, les acteurs sont vraiment formidables, de Fanny Valette à Bruno Todeschini en passant par Aurore Clément et François Marthouret, qui donne envie d'aller en cours de philo !
Belle performance d'acteurs, Fanny Vallette et Elsa Zylberstein en tête. Dans cet univers familial où la religion juive prend une place plus qu'importante, on découvre avec intérêt cet ensemble de traditions religieuses semblant vital pour cette famille. Néanmoins, l'histoire manque de rythme et on finit par s'ennuyer quelque peu en attendant la fin...
Une étoile pour le jeu des acteurs très convaincant, l'histoire d amour impossible entre une Juive et un Algérien aurait pu être traitée avec plus d'insistance. Au lieu de ça, le film se perd dans des tranches de vie plates d une famille juive de banlieue parisienne (scènes de repas, scènes de disputes...). De même, film paradoxal sur ce qu'il évoque (la pudeur) et sur ce qu'il nous montre (des scènes de sexe)...
Un très beau film autour du destin d'une famille juive de banlieue dans la France d'aujourd'hui. Le style presque documentaire est épatant. Fanny Valette est le clou du film. Elle brule littéralement la pellicule nous faisant même oublier les autres acteurs. Cette fille à definitivement l'étoffe pour devenir une très très grande actrice.