commentaire à chaud pendant le film. je m ennuie . se passe pas grand chose et film d un bavard. de plus film tre bon pour planete. fait trop documentaire et pour du noir et blanc préfère encore The artist
"Good night and good luck" est un très bon film-documentaire de Georges Clooney qui plonge le spectateur dans une ambiance "pan-pan communiste". Malgré que je sois peu féru d'histoire, ce film s'est révélé très intéressant! 3.5/5 Mr_Moui
Un film qui se place largement au-dessus du lot tant ses acteurs sont habités par ce qu’ils jouent (David Strathairn est incroyable), tant ce qu’il raconte est maîtrisé, informatif et important, tant la photographie, les décors, les costumes sont magnifiques…"Good Night, and Good Luck" est définitivement un film majeur.
Hommage de G.Clooney à son père et son métier. Ce film raconte l'histoire de Ed. Murrow, présentateur sur CBS, luttant contre McCarthy et sa 'chasse aux sorcières' - procès contre des soi-disant communistes et leur familles. Filmé en N&B pour faire plus années 50 (et ça aide pour incruster les images d'archive), d'un rythme assez lent, beaucoup de dialogue (pour expliquer les motivations des journalistes dans leur combat). C'est à voir - combat d'un homme et d'une équipe pendant 4 ans pour la vérité et les droits de l'individu. "Bonne nuit, et bonne chance".
La Télévision s'émancipe, ne veut plus être contrôlée, ne veut plus avoir des comptes à donner et attaque les ... politiques ! Sur fond de liberté de la presse, comme prétexte et comme étendard, cette dernière chahute le Sénat Américains, cherche, fouille, creuse et découvre des agissements autoritaires que personne n'osait dénoncer ou du moins écouter. La puissance de feu du petit écran, que personne ne mesurait, devenait "LA" vérité, surtout sur des thèmes croustillants, on en demande encore aujourd'hui ! Et même si les conséquences brutales de dénoncer doivent, à cette époque, être payées, c'est dans ces années 50 que l'un des socles de notre vie moderne s'appuie, c'est l'information ! Un film par contre, dans sa restitution un peu court, trop de dialogues passés sous silence avec la musique, trop d'inconnues à cause d'une mise en scène perfectible. De cela n'en ressort pas particulièrement de bonnes interprétations (trop dirigées). Le N&B est un choix, judicieux ? Pas sur ! 3/5 seulement dans la restitution à l'écran !!!
Film ambitieux pour un George Clooney devant et derrière la caméra bien qu'il ne se soit pas donné le premier rôle.
En pleine guerre froide les plus hautes autorités américaines lance une chasse aux sorcières contre l'ennemi communiste dans leurs propre pays et ce que le film arrive très bien à retranscrire c'est cette ambiance nerveuse de peur et de parano par l'intermédiaire d'une émission télé qui ose s'attaquer au sénateur mccarhty qui accuse tous les gens qui ne pensent pas comme lui de communiste.
Des journalistes qui se battent pour la liberté de l'information.
Eviter la vf, franchement ça fait bizarre d'entendre parler George Clooney avec la voix Française d'Harrison Ford et Jeff Daniels avec celle de B.Willis c'est exactement les mêmes voix ils auraient pu faire un petit effort d'intonation ou d'accent, mais non pas du tout, bref ça ne leur va pas du tout.
Même si on peut rester sur notre faim et que la réalisation de Clooney manque un peu de style c'est un film important.
"Good Night, and Good Luck", 2ème réalisation de George Clooney (qui prouve qu'en plus d'être un très bon acteur, est un excellent réalisateur), nous plonge dans l'Amérique des années 50 en pleine. période du maccarthisme. Ce film historique déborde de sobriété et de sincérité. L'esthétisme de l'époque est parfaitement restitué, ainsi que l'ambiance. Le choix du noir et blanc se justifie et donne du cachet à l'ensemble. C'est une réflexion sur la place des médias dans la société à cet époque, à travers le combat d'Edward R. Murrow (David Strathairn) et Fred Friendly (George Clooney). David Strathairn est charismatique et excellent dans son rôle. Tout passe par les mots plus que par l'image. C'est une belle leçon de journalisme qui, malgré l'époque, reste toujours d'actualité.
Une très bonne réalisation de l'ami clooney , stylisée , et, comme souvent avec le bonhomme, fortement engagée. L'ignoble maccarthysme ayant donné lieu à des dénonciations , création de listes noires et autres, est clairement montrée du doigt , à l'opposé de ceux qui l'ont courageusement combattu . Du grand clooney.
George Clooney est décidément impressionnant. Un acteur charismatique et brillant, un homme engagé, et un réalisateur plus qu'intéressant. En effet, après le très bon Confessions d'un Homme dangereux, Clooney confirme qu'il a autant sa place devant que derrière la caméra. Avec un sujet par ailleurs savamment choisit, car à la fois susceptible d'être associé à la période à laquelle le film est sortit (2006), et aussi par le fait que le père de Clooney fut journaliste et donc signifie que le fils sait de quoi il parle. Le film nous replace dans le contexte des années où la chasse aux sorcières sévissait, et nous offre un parallèle édifiant avec les monde post-11 Septembre, et la psychose généralisée. A cette époque, rares sont les journalistes à avoir osé publiquement remettre en question le maccarthisme. Edward R Murow fut de ceux là. Et à partir du moment où Murrow et son équipe choisisse de parler du caractère absurde et totalitaire de la politique du sénateur McCarthy, c'est tout un combat pour la liberté qui commence. Mais le film ne s'arrête pas à ce simple combat. Il nous montre que le questionnement de l'importance des médias dans la vie politique ainsi que, plus largement, dans celle des ménages. Enfin, il nous offre une critique de la télévision uniquement créée pour divertir et isoler les gens qui la regarde. Toutes ces choses sont aussi actuelles qu'il y a cinquante ans et rendent ce film particulièrement intéressant. On peut aussi voir l'utilisation du noir et blanc comme une métaphore, symbolisant que le temps où des hommes comme Edward Murrow pouvait librement s'insurger contre des hommes politiques est fini. Il suffit de regarder l'Amérique post 11 Septembre (avec notamment le Patriot Act, qui autorisait le gouvernement à toute sorte de surveillance dans tout le pays,dans le but d'éradiquer le mal; ou tout simplement du climat de terreur, relayé par les médias) pour voir des similarités. Clooney tire donc un film direct, sombre, dans un style classique mais justifié, afin d'éviter toute maestra qui pourrait dénaturer le propos. Les personnages sont parfaitement campés par d'excellents comédiens (mention spéciale pour Strathairn, qui excelle en Murrow, froid et sévère). Clooney confirme qu'il excelle dans un domaine de plus.
un brin trop lent tout de même mais le thème (la liberté du journaliste) et le traitement de Clooney réalisateur montre une très grande maitrise et maturité.
Une histoire bien racontée car bien filmée et bien jouée. Le problème de ce genre de film c'est que ça ne passionne pas les foules, dommage car on apprend un petit bout d'histoire qui n'est pas évoqué souvent.