Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film d'ambiance sur un sujet ("la chasse aux sorcières" dans l'Amérique des années 50) qui n'est pas si désué que l'on pourrait le croire... Acteurs excellents, qualités techniques incontestables font de ce film un bon moment de cinéma.
George Clooney, enfant de la télé, évoque dans ce film une émission présentée par Edward R. Murrow, qui fut le premier à s'attaquer aux aberrations de la campagne du sénateur McCarthy contre les prétendus communistes aux Etats Unis. C'est un hommage à une certaine télévision, pionnière, intelligente, courageuse évidemment. Il y a dans le récit des passerelles vers la situation actuelle, autant politique que médiatique. Le film a beaucoup de qualités : l'insertion d'images d'époque -ce n'est pas un acteur qui joue McCarthy- est très habile, le noir et blanc se justifie pleinement, les acteurs sont tous crédibles, la tension des scènes où l'émission est tournée est palpable. Pourtant, on se surprend à s'ennuyer. On regrette la fausse légèreté et le second degré du premier film de Clooney, "Confessions d'un homme dangereux". Ici, le ton est grave, il n'y a pas de recul, tout se passe ou presque dans le huis-clos des studios de télé et on finit par étouffer.
Déjà l'époque est retrouvée à merveille. L'image serrée est fort intéressante; elle donne un mouvement intriguant à ce film! L'acteur principal est royal et le scénario avance avec beaucoup d'intelligence et d'accroche. Même pour ceux qui ne sont pas câlés en politique, ne peuvent pas rester indifférents à ce traitement des années 50. C'est un film très réussi, faut le voir absolument...
Encore un film vérité, fait par un américain sur des américains. Extrèmement bien filmé, bien reconstitué, bien interprèté, un film féroce sur l'amérique des années 50. Clooney réalise là une oeuvre majeure à mon sens, d'une très grande lucidité, un film tellemnt d'actualité, dont les médias auraient bon sens de s'inspirer, avant que la télé ne reste qu'une simple boîte à sons et à lumières, comme il est dit à la fin du film, car c'est bien de cela qu'il s'agit, quand on voit la frilosité des journalistes qui ne sont plus des journalistes d'opinions, mais de simples liseurs de prompteurs repetant les flashes de l'AFP !
Renseignez-vous sur le macartisme avant de franchir l'entrée du cinéma ou vous allez comprendre très peu. La réflexion au présent est sous-entendue vu le choix de cette époque où la liberté du journalisme et de la télé notamment ont commencé à déranger le pouvoir politique: je suis italien et donc la lutte de Murrow me sonne très familière, et je me réfère aux problèmes toujours quotidiens de la liberté d'expréssion dus au superpouvoir médiatique et pas seulement et au bien célèbre conflit d'intêret de M.Berlusconi. La morale de ce film résulte un peu reévoquer le résignant inségnement du loup et l'agneau où on apprend qu'il faut baisser la tête devant les injustices. Clooney choisit un sujet très politique en polémique évidente avec les plus récentes lois restrictives de M.Bush après le 11 septembre. Toutefois je n'ai pas aimé l'excessive sérénité prétentieuse qui rend le film trop lent et ennuyant, on a vraiment du mal à ne pas s'endormir, tandis qui le choix du blanc et noir arrive bien au but de nous plonger dans les années 50. A voir, mais sachant de quoi il s'agit.
Je me méfie par définition beaucoup des faux films d'époque. Et en effet ce film n'est qu'un honorable film de propagande anti-Bush, plus intelligent que Farenheit (l'être moins aurait été difficile) mais qui ne va pas bien loin tout de même. C'est assez plat, très édifiant, tout y est bien démontré entre la pub pour la cigarette, le faux vrai-couple et le héros intègre jusqu'à l'os. Les épisodes chantés n'ont aucun intérêt. On ne mesure pas vraiment l'ampleur des dégats du McCarthysme ni ce qui en a déclenché la fin. On reste toujours au niveau de l'anecdote.
Clooney comfirme son talent de metteur en scéne. Pour seulement son deuxiéme film il arrive avec brio à mélanger document d'archives, scénario magnifique, photo époustouphlante... donnant un rôle en or a David Strathairn.... Vivement les OSCARS!!!!!
Un film engagé qui (re)définit (il en était besoin !) le rôle des journalistes au sein de toute démocratie qui se revendique comme telle. Plaidoyer pour la liberté de la presse et hommage à son père, le film de Clooney ne fait pas oublier par le fond, ses égarements formels. La confusion de la narration et l'absence de style rappellent qu'il ne suffit pas d'images d'archives pour faire un documentaire ou d'abolir la couleur pour faire de l'art. Dommage, le sujet aurait dû mériter un autre traitement que ce docu-fiction sans réelle ambition.
Déçu. J'aurai préféré voir un bon documentaire chez moi. Pas d'action, pas vraiment de suspense. 2 ètoiles quand même parceque ça fait "un peu" réfléchir.
N'allez pas voir ce film en espérant apprendre quelque chose de précis sur le maccarthisme ! En effet, le film est assez allusif: Une commission, deux, trois personnes inquiétées, ... Loin de donner une image fidèle de l'ampleur de la répression et de l'intolérance à cette époque !
En fait, c'est plus un film sur le journalisme à cette époque: des hommes, des vrais, virils, un brin prétentieux... ça rigole pas ! Là encore, le film n'est pas clair sur ce que risque cette équipe à dénoncer les pratiques du sénateur malgrès les nombreuses convocations dans le bureau du chef ou tout le monde se regarde en chien de faïence avec un air grave genre "on va y passer"... Et puis il ne se passe pas grand chose à part un licenciement économique à cause du retrait d'un sponsor...ok...
Quant au combat de ces journalistes, il semble assez limité: ce qu'ils dénoncent, ça n'est pas l'oppression des communistes et l'intolérance mais plutôt la légèreté de la commission Mac Carthy (manque de preuve par exemple) et le non respect des droits de la défense. C'est déjà pas mal me direz-vous... C'est vrai mais c'est en dessous de ce qu'on aurait pu espérer, d'autant que dans ce film le "gauchiste" de service a l'air de considérer qu'il souffre d'une maladie honteuse.
du positif ? Oui ! L'image, très belle et la musique aussi.
Un film, avouons-le, plutôt chiant. La bande annonce, survoltée, annonçait un quasi-thriller haletant sur la chasse aux sorcières. Rien de tout cela : noir et blanc prétentieux avec fumée de cigarette toutes les 15 secondes. L'acteur qui joue Robert R. Murrow est mauvais, il a pour ainsi dire un balais dans le cul, ne sourit jamais ; bref, il est tocard. Les lunettes de l'époque sont marrantes, mais à part ça, ce film n'apporte rien de sensationnel, si ce n'est l'idée vague et diffuse que le maccarthysme c'est pas bien. Tout de suite après avoir proféré ce message engagé, rassurez-vous : ce n'est pas parce qu'on est contre McCarthy qu'on est gauchiste, communiste, socialiste, subversif, ou mauvais patriote. Non. On est juste à la gauche de McCarthy. Entre W.Bush et Hitler.
L'intérêt historique est indéniable, la critique de la télévision, de son pouvoir orienté et de la politique actuelle aux usa, aussi... le film m'a cependant paru longuet... belle photographie mais beaucoup d'images d'archives avec macArthur, etc. Le film fait presque documentaire... et comme tout documentaire, il y a peu de rebondissements.. Le tout reste assez plat... Pour les fans de George et de sa plastique, laissez tomber ! il ne se met pas du tout en valeur, intentionnellement, on n'a donc même pas ce plaisir !... Que les personnes passionnées de Jazz et de la civilisation/politique de l'Amérique des années 50 se précipitent... Les autres, allez y bien éveillés !
Je m'attendais à une leçon de cinéma, du grand quoi !!! Hélas, ce film ne m'a pas transporté ... Tout cela ressemble plus à un documentaire sur le McCarthysme. Entre paranthèse, je suis assez satisfait de l'avoir vu sous-titré sinon j'aurais quitté la salle avant la fin. George Clooney n'a du mérite que pour sa prise de position et pour la justesse de ses propos. Je mets 2 étoiles pour la qualité et la finesse du scénario et des dialogues. C'est peut-être cette volonté de rester juste qui enlève du charme à ce film baigné dans un son jazz qui nous sauve du baillement...