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Un visiteur
2,5
Publiée le 6 décembre 2008
Un très bon film. Qu'on se le dise:on aime ou on aime pas. Le style est soigné(sublime noir et blanc),le choix des plans judicieux et les acteurs très crédibles. Un film aux problématiques qui restent d'actualité(quel rôle pour la télé ?). Une oueuvre engagée et brillante. A ne pas rater.
"Good Night, and Good Luck" confirme tout le bien que l'on pouvait penser de George Clooney, cinéaste : sur un scénario plutôt austère - ou tout au moins rigoureux - il déploie avec une intelligence vive une mise en scène "jazzy" et élégante, toujours au service des acteurs (dirigés avec une précision rare) et de la clarté du discours politique, Car politique, le film l'est assez férocement, mais sans manichéisme aucun : Clooney nous parle en 90 minutes retenues et sèches d'un temps où les journalistes avaient su résister au pouvoir, et avaient, tout simplement, fait à la fois leur travail et leur devoir de citoyens. La charge anti-Bush est à la fois claire, mais également intelligemment allégée par l'aspect quasi métaphorique de ce récit "historique". Un film en tous points magistral, et une raison d'espérer de plus grandes choses encore de Clooney.
On ne peut que s'enthousiasmer de voir que des hommes se sont battus pour dire ce qu'ils avaient à dire, pour dire ce qu'ils fallait dire et dénoncer le macarthysme au mépris des risques pour leur carrière, pour leur réputation personnelle et malgré les problèmes financiers que cela engendrait... Clooney nous donne ici une véritable leçon de journalisme : engagé, documenté, rigoureux en bref professionnel, tel qu'il aurait toujours du et devrai être...Un plaidoyer pour l'information comme contre pouvoir au monde politique et un réquisitoire contre la télévision de divertissement qui endort les consciences en isolant les individus.Retranchés dans la sphère privée, ils oublient qu'ils on droit à la contestation. La situation des années 50 résonne comme un étrange écho aux yeux et au oreilles du spectateur, lui sgnifiant que rien n'est jamais acquis...
dès les premières images, on comprend que l'acteur réalisateur maîtrise son sujet. La mise en scène est léchée mais n'en rajoute pas, preuve en est le choix du noir et blanc et les coupes d'images d'archives. "Les apparences sont parfois trompeuses" pourrait être la devise du film comme nous le montre le couple Robert Downey Jr/Patricia Clarkson. pour l'instant c'est mon favori pour les oscars.
On peut reprocher bien des choses (fautes de goût, facilités) à George Clooney acteur ou producteur, mais il faut saluer la rigueur et la prise de risque du réalisateur. Avec Good night and good luck, Clooney signe un film dont l'austérité visuelle (noir et blanc, pas de fiortures dans les mouvements de caméra) est parfaitement cohérente avec le thème développé, dont la résonnance actuelle n'échappera à pas grand monde. Un film classieux et exigeant, donc, peut-être un peu trop casté (de bons acteurs sont un peu sous-employés), mais qui a le mérite de vouloir tirer vers le haut le spectateur plutôt que de donner à ce dernier du spectacle, tout en restant intellectuellement limpide. Du joli boulot.
Un film maîtrisé de bout en bout, sobre et passionnant. Un David Strathairn parfait en impeccable Edward R. Murrow. Sa complicité avec Fred Friendly (George Clooney) est bien retranscrite tout comme l'époque ou le milieu de la télévision. Une leçon de journalisme toujours valable aujourd'hui. Bravo Mister Clooney!
Bravo. Ce film est un bijou de concision, d'observations et de réflexions sur le journalisme et notamment le journalisme audiovisuel et son rôle dans la société. Le ton est juste. C'est un beau travail d'enquête sur une époque et sur le mode de fonctionnement d'une rédaction courageuse. Les gros plans s'enchaînent privilégiant les expressions, le montage est vif, précis, on va à l'essentiel et on ressent à la fois l'époque et l'odeur des couloirs du CBS des années 50. Un vrai beau travail d'enquête et de réalisation sur une réalité à la fois historique et actuelle.
Un film vraiment intelligent et original. Dans sa sobriété, le film dénonce à la fois la peur qui peut saisir tout pays et le mener à toutes les extrémités ( d'ailleurs, n'oublions pas que le choix du maccarthysme n'est peut-être qu'un prétexte pour que l'on y devine en filigrane notre quotidien)et à la fois montre comme le journalisme peut se révéler vraiment utile, lorsqu'il se fait intégre et courageux. La télévision ( tout comme le cinema) a ainsi vraiment un rôle à jouer dans notre société, si elle se met au service de la vérité(il y a encore du chemin à faire!!). Bref, un film vraiment utile et trés esthétique à la fois. De plus, les acteurs sont vraiment bons, ils dégagent une vraie profondeur, notammment l'acteur principal, évidemment.
1 pour l'esthétique, 1 pour les acteurs. Point barre. Sujet très intéressant mais traité de façon trop pointue à mon goût (l'engagement de CBS), dans un style documentaire qui met en haleine mais ne nous apprend rien, ou si peu. On attend le déclic et c'est déjà la fin du film. Qui a dit plat ? Dommage.
Meler des images d'archives et images tournées est déjà un défi en soi (bientôt nous aurons le même procédé avec Munich) et donne une "couleur" plus profonde et authentique au film de Clooney. Loin des violons (il aurait été si simple de jouer la carte sentimentaliste avec cette poignée de journalistes "resistants"), Clooney nous offre une tranche de vie et d'inquiètude de cette période obscure de l'histoire des Etats-Unis. Les acteurs sont formidables de tension retenu et de non-dits et le noir et blanc tend nettement à les magnifier. Un trés beau film, rythmé par des chansons admirables (la voix de la chanteuse colle des frissons) et un discours engagé.
Ce film est vraiment très bien rythmé et nous plonge directement dans l'univers de la télé américaine des années 20. On est pris dans l'histoire sans avoir besoin de rebondissement rocambolesque. Tout est simple, épuré et rempli de bonnes ondes. L'acteur principal notament (David Strathairn) est saisissant de vérité.
Un bon film mais qui n'a rien d'extraordinaire. Effectivement, il rend bien compte du contexte aux Etats Unis (et même dans le monde) à cette époque et prouve réellement que la presse est un pouvoir. Certes c'est bien réalisé et bien écrit mais il faut vraiment vouloir s'enfermer dans une salle pour regarder 1h30 de V.O.S.T, de noir et blanc, et d'anti-communisme. Un film plutôt réservé aux amateurs d'histoire et de film "intellectuels".
Ovni cinématographique par excellence, ce film fait parti de cette nouvelle vague engagée qui semble secouer Hollywood ces derniers temps. On ne sen réjouira dailleurs jamais assez ! Georges Clooney signe un film/documentaire passionnant sur le MacCartysme. Le parallèle avec aujourdhui naura échappé à personne, car finalement les choses nont pas beaucoup évolué en 50 ans : la peur reste toujours le moteur le plus efficace pour imposer ses idées (Aux USA, en France ou ailleurs).
Après le prometteur "confessions d'un homme dangereux", je n'en attendais pas moins de Mr CLOONEY réalisateur : - scénario politiquement engagé, et bien d'actualité si on lit entre les lignes du quasi-documentaire qu'on nous montre à voir (poids des médias, lutte pour la liberté d'expression et de pensée, conscience citoyenne malgré les pressions politiques...); - distribution remarquable de justesse ; - technique de réalisation totalement maitrisée : couleur noir et blanc servant à merveille le film, moments du rupture avec une musique d'époque appropriée, décors d'une précision impressionnante... et pourtant, le tout est monté avec une telle sobriété! BRAVO!!! J'attends le prochain!