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Redzing
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4,0
Publiée le 18 mars 2007
Après "Confessions of a dangerous mind", Clooney confirme son talent de réalisateur avec "Good night, and Good luck". Il y présente son point de vue sur une des périodes les plus noires de la "démocratie" étatsunienne, le maccarthysme, et montre avec brio comment un présentateur télé (incarné par l'excellent David Straitham) a combattu ce mouvement, au moyen de plans intenses usant habilement du noir et blanc ou de mélanges d'images d'archives et modernes. Un seul point noir subsiste : la durée quelque peu brève de ce film politique intéressant qui mérite amplement d'être vu.
"Good Night, and Good Luck" confirme tout le bien que l'on pouvait penser de George Clooney, cinéaste : sur un scénario plutôt austère - ou tout au moins rigoureux - il déploie avec une intelligence vive une mise en scène "jazzy" et élégante, toujours au service des acteurs (dirigés avec une précision rare) et de la clarté du discours politique, Car politique, le film l'est assez férocement, mais sans manichéisme aucun : Clooney nous parle en 90 minutes retenues et sèches d'un temps où les journalistes avaient su résister au pouvoir, et avaient, tout simplement, fait à la fois leur travail et leur devoir de citoyens. La charge anti-Bush est à la fois claire, mais également intelligemment allégée par l'aspect quasi métaphorique de ce récit "historique". Un film en tous points magistral, et une raison d'espérer de plus grandes choses encore de Clooney.
Deuxième film de George Clooney en tant que réalisateur et 2ème réussite totale. Un thème fort, une réalisation ultra stylisée et surtout un rôle magnifique qui était oscarisable pour David Strathairn suivi d'un beau casting. Mais parfois le film se perd un peu et devient moins intéressant mais cela ne dure jamais longtemps.
Magnifique film sur une équipe de journalistes qui tient à tout prix à faire régner la liberté de la presse dans une Amérique lancée dans la chasse aux sorcières sur l'initiative du sénateur Mc Carthy. Les discours sont d'une justesse inégalée, d'un réel engouement, et les dessous de la bataille politico-médiatique est parfaitement mise en avant. Aucune des deux parties ne veut se plier aux idées de l'autre et tous les coups sont permis. Ce film nous laisse un peu sur notre faim et nous laisse une impression de dégout envers les éternels anti-communistes, mais ce film est à conseiller pour la profondeur des textes parfaitement retranscrits par Robert Downey Jr et l'impact politique de cette époque troublée des Etats-Unis.
Au lieu du film passionant auquel je m'attendais, je suis tombé sur un pensum très bavard, quoique bien renseigné. C'est le genre de film qui se prends un tout petit peu trop au sérieux, jusqu'à son utilisation inutile du noir et blanc. Bien sûr on peut être séduit par l'interprétation de David Strathairn, notamment au moment où il dit "good night, and good luck", sur un ton dépourvu d'emphase, mais les autres acteurs ne se démarquent guère et l'ensemble est certes instructif mais peu enthousiasment. A voir pour se remémorer ce qu'était le maccarthysme.
"Good Night, and Good Luck", 2ème réalisation de George Clooney (qui prouve qu'en plus d'être un très bon acteur, est un excellent réalisateur), nous plonge dans l'Amérique des années 50 en pleine. période du maccarthisme. Ce film historique déborde de sobriété et de sincérité. L'esthétisme de l'époque est parfaitement restitué, ainsi que l'ambiance. Le choix du noir et blanc se justifie et donne du cachet à l'ensemble. C'est une réflexion sur la place des médias dans la société à cet époque, à travers le combat d'Edward R. Murrow (David Strathairn) et Fred Friendly (George Clooney). David Strathairn est charismatique et excellent dans son rôle. Tout passe par les mots plus que par l'image. C'est une belle leçon de journalisme qui, malgré l'époque, reste toujours d'actualité.
Un film intéressant sur un sujet très rarement abordé : la chasse aux sorcières et comment a réagi les médias. Fort de ce constat, l’intrigue est assez captivante, les acteurs très convaincants mais la complexité historique prend parfois le dessus et l’on perd un peu pied dans leurs explications. Dommage...
De l'excellent travail avec notamment la superbe photographie en noir et blanc, ponctué d'incrustration d'images d'époque ce qui confère une grande authenticité. Un très bon film .
George Clooney se sert du pretexte de la période sombre du Maccarthysme pour réaliser un vibrant plaidoyer pour la liberté de la presse. Le film est efficace et sobre et va à l'essentiel ce qui en fait un film plutôt passionnant. L'interprétation est excellente en particulier celle de David Strathairn. Un premier film très prometteur pour la suite de la carrière de metteur en scène de George Clooney.
Le deuxième passage derrière la caméra pour la star George Clooney est une incontestable réussite. Il signe un grand film politique, captivant et inattendu. L'une des grandes forces du ce deuxième long métrage réside dans l'austérité et la sobriété s'opposant directement à l'avènement de l'info-spectacle hystérique. Un film intègre sur le maccarthysme et un beau manifeste pour la liberté d'expression aux Etats-Unis. Un formidable Pamphlet, courageux et engagé.
« Quitte à plonger, plongeons en beauté ». George Clonney rend hommage au journalisme, à l’intégrité et au dévouement de ceux qui exercent ce métier et qui ont foi en cet instrument démocratique si capital. Son film est érudit, historien et absolument fascinant.
Elégant, sobre, intelligent, juste, et servi par un excellent casting. Clooney confirme sa maîtrise dans la réalisation et met en avant tout le talent de David Strathairn. Captivant du début à la fin.
Good Night, and Good Luck, 2005, de et avec Georges Clooney, David Strathairn, et Robert Dooney Jr. Traité comme un véritable reportage sur une “séquence” du maccarthysme, le film noir et blanc (pour introduire des images authentiques du sénateur) rend merveilleusement compte du climat de l’époque, tant dans le pays que dans une salle de rédaction enfumée. G. Clooney est fils de journaliste, et il donne à réfléchir sur l’éthique de l’information et le rôle de la télé tiraillée entre ses sponsors, son rôle distractif et son rôle d’information. Dans ces années 1950-1952, certains journalistes (ici CBS) se posaient déjà ces questions…avec un souci permanent de rigueur, de morale, de vérité et de protection des libertés individuelles. Ed Murrow, présentateur vedette de l’époque, dénonce dans son émission qui donne au film son titre, (Clooney joue le producteur) une condamnation arbitraire, qui a conduit un pilote de l’armée de l’air à être exclu, au prétexte qu’un membre de sa famille aurait appartenu au Parti Communiste, ou seulement fréquenté des communistes. L’histoire et son contexte sont parfaitement authentiques et Clooney donne donc une réflexion tout à fait d’actualité et très engagée, sur la responsabilité des médias face aux pressions des pouvoirs politiques et financiers. C’est la chanteuse de jazz Diane Reeves qui ponctue le film de moments musicaux (blues), en contrepoint du déroulement de cette passionnante histoire.
George Clooney nous présente un film sur le maccarthysme des années 50. La chasse aux sorcières en est le thème.Murrow est un homme qui a osé dénoncer les actes de Mac Carthy. Tout le film retrace les différentes émissions télé de la chaîne CBS. C'est un huit-clos complet en noir et blanc qui nous met tout de suite dans le contexte de l'époque. Seulement c'est la seule chose positive du film. Pour moi, ce film est soporifique au plus au point, les dialogues ne sont pas saisissants du tout et l'ensemble est très mou. Je trouve qu'il est trop ciblé sur ce personnage de Murrow. J'aurai préféré quelquechose de plus historique car on a plein d'informations qui nous sont données mais on ne peut les comprendrent sauf si l'on s'intéresse de très près à cette pérode de l'histoire des Etats Unis. Je pense que ce film est fait surtout pour les Américains qui savent tout ce qui s'est passé précisement à cette époque.Avec plus de culture sur le sujet, j'aurais mieux apprécié. Ne connaissant que le strict minimum sur cette affaire, je n'ai pas pu accroché. Un film que je déconseille tout de même tant il est rébarbatif.
On peut reprocher bien des choses (fautes de goût, facilités) à George Clooney acteur ou producteur, mais il faut saluer la rigueur et la prise de risque du réalisateur. Avec Good night and good luck, Clooney signe un film dont l'austérité visuelle (noir et blanc, pas de fiortures dans les mouvements de caméra) est parfaitement cohérente avec le thème développé, dont la résonnance actuelle n'échappera à pas grand monde. Un film classieux et exigeant, donc, peut-être un peu trop casté (de bons acteurs sont un peu sous-employés), mais qui a le mérite de vouloir tirer vers le haut le spectateur plutôt que de donner à ce dernier du spectacle, tout en restant intellectuellement limpide. Du joli boulot.