AlloCiné
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Votre avis sur Good Night, and Good Luck. ?
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Belle tentative de mariage entre film noir et documentaire politique. L'exercice est réussi avec mention par Georges Clooney dans un style très classieux. Le reste est accessoire devant la nécessité et la pertinence d'un tel film quand le journalisme d'aujourd'hui est commandité et formaté par les puissants pour contrôler les masses, par la peur de l'autre notamment -l'exemple du maccarthysme ici traité n'étant qu'un exemple parmi tant d'autres-. A voir et à méditer.
Après le prometteur "confessions d'un homme dangereux", je n'en attendais pas moins de Mr CLOONEY réalisateur :
- scénario politiquement engagé, et bien d'actualité si on lit entre les lignes du quasi-documentaire qu'on nous montre à voir (poids des médias, lutte pour la liberté d'expression et de pensée, conscience citoyenne malgré les pressions politiques...);
- distribution remarquable de justesse ;
- technique de réalisation totalement maitrisée : couleur noir et blanc servant à merveille le film, moments du rupture avec une musique d'époque appropriée, décors d'une précision impressionnante... et pourtant, le tout est monté avec une telle sobriété!
BRAVO!!! J'attends le prochain!
- scénario politiquement engagé, et bien d'actualité si on lit entre les lignes du quasi-documentaire qu'on nous montre à voir (poids des médias, lutte pour la liberté d'expression et de pensée, conscience citoyenne malgré les pressions politiques...);
- distribution remarquable de justesse ;
- technique de réalisation totalement maitrisée : couleur noir et blanc servant à merveille le film, moments du rupture avec une musique d'époque appropriée, décors d'une précision impressionnante... et pourtant, le tout est monté avec une telle sobriété!
BRAVO!!! J'attends le prochain!
Clonney s'attaque à un sujet difficile, controversé en son temps et qui a fait couler beaucoup d'encre au niveau de la presse. Réunissant une belle brochettes d'acteurs très convaincants, tous mené par un David Strathairn bien charismatique, le réalisateur nous sort un grand film, une leçon de journalisme et une belle confrontation entre le sénateur McCarthy et le journaliste Murrow. Clooney a réussi à créer des dialogues qui captent toute notre attention et à fournir un aspect réaliste des plus remarquables grâce au rendu noir et blanc mélangé aux images réelles du passé.
Pas de quoi en faire tout un topo, "Good night, and good luck" n'est qu'un film de plus sur la guerre froide, n'apportant strictement rien de nouveau et n'étant même pas captivant. Il est bon de rappeler que George Clooney est avant out un acteur et qu'il ne maîtrise à l'heure actuelle pas grand-chose en terme de mise en scène. Je ne vois sincèrement pas ce que l'on peut lui trouver d'intéressant à ce niveau dans la mesure où le noir et blanc apparaît comme étant un effet de style prétentieux (à quoi sert-il si ce n'est de soi-disant lécher une image gratuitement et sans aucune démarche derrière ?), le cadrage convenu à l'extrême (plus carré, tu meurs !), la musique jazzy incroyablement cliché mille fois utilisé qui plus est au cours de passages totalement bidons servant à relier péniblement plusieurs séquences assez mal réalisées. Le bavardage est terriblement long, nombriliste et s'enfonce d'un bout à l'autre dans de vastes démonstrations journalistiques témoignant d'un pseudo-rapport de force finalement bête car ne recrachant que des banalités sur les deux blocs. Cette nouvelle mode d'assumer à Hollywood un passé plus gris qu'on a pu l'entendre par le passé est tantôt passionnante (admirable "Raisons d'Etat"), tantôt hypocrite car irrefléchie et à nouveau protectrice des bonnes consciences. Ce n'est pas avec des productions sonnant aussi creux, lisses en surface mais à la limite de l'anerie dès lors que l'on cherche à y voir clair que le cinéma progressera. Non seulement Clonney n'a visiblement pas compris que passer derrière la caméra singifie apporter du sang-neuf (lorsqu'on est aussi ambitieux que lui) mais en plus il se perd dans un rythme soporifique reposant sur des dialogues récités à la virgule près, sans éclat aucun. Il n'a pas passé le cap de l'écriture pour échouer à côté de son sujet. On retiendra néanmoins le bon casting tentant quelquefois de sauver le tout mais c'est un bien maigre butin au vu de ce qui avait été annoncé.
aldanjah
Le face "engagée" de George Clooney est de loin la plus intéressante (Syriana est à voir aussi si ce film vous a plu). Ce film en noir et blanc -intégrant des images d'archives- critique avec justesse la télévision-divertissement en dénoncant les pressions politico-financières exercées sur des journalistes américains à l'époque de la chasse aux communistes. Pas trop long, original et intellectuellement enrichissant, un film à voir dans une ambiance calme.
Une très bonne réalisation de l'ami clooney , stylisée , et, comme souvent avec le bonhomme, fortement engagée. L'ignoble maccarthysme ayant donné lieu à des dénonciations , création de listes noires et autres, est clairement montrée du doigt , à l'opposé de ceux qui l'ont courageusement combattu . Du grand clooney.
Intelligent et élégant, le 2nd film de G.Clooney demeure beaucoup moins subversif qu'attendu. Loin d'innover, il ne fait que remettre de vieilles questions archi-débatus sur le devant sans jamais plus s'engager que ne le fit E.Munrow à l'époque des faits. Le contexte lui étant bien plus favorable aujourd'hui, Clooney aurait pu aller plus loin...ce qui n'empêche pas "Good Night and..." d'être intéressant.
Il envoie du gros dans son deuxième film, et ayant quelques nombreux projets pour son avenir de réalisateur on doit à tout prix le surveiller de près... Certes un film en noir et blanc qui ajoute de la gravité à l'intrigue... Des répliques tuantes et des acteurs formant une équipe de télé à tomber, en somme ce film il faut le voir au moins une fois.
Trés sobre dans la réalisation, magistralement interprêté, le traitement de l'intrigue est en adéquation total avec la durée du film. Après "confessions d'un homme dangereux", George remet le couver avec un petit bijou dénonçant le maccarthysme mais également en jetant un pavet dans la mare sur le traitement et la censure de l'info dans la société Américaine contemporaine.
Fumeurs en instance de sevrage de la fumette, s'abstenir ! Ce film aurait-il été sponsorisé par l'industrie du tabac... Ceci dit, l'ambiance des années 50 est remarquablement reconstituée et les images d'archives se mèlent judicieusement au film d'acteurs tourné en noir et blanc. Mais le plaidoyer accroche difficilement et l'argumentation contre le sénateur paranoïaque n'est pas d'un grand intérêt. Déjà on a du mal à comprendre pourquoi l'affaire qui démarre le film a pu autant mobiliser le journaliste Murrow. En tous cas, on est frappé de voir déjà posée la question de la dérive de la télé ! Même si je ne mets que 2 étoiles, je ne regrette pas mon film.
George Clooney, enfant de la télé, évoque dans ce film une émission présentée par Edward R. Murrow, qui fut le premier à s'attaquer aux aberrations de la campagne du sénateur McCarthy contre les prétendus communistes aux Etats Unis. C'est un hommage à une certaine télévision, pionnière, intelligente, courageuse évidemment. Il y a dans le récit des passerelles vers la situation actuelle, autant politique que médiatique.
Le film a beaucoup de qualités : l'insertion d'images d'époque -ce n'est pas un acteur qui joue McCarthy- est très habile, le noir et blanc se justifie pleinement, les acteurs sont tous crédibles, la tension des scènes où l'émission est tournée est palpable. Pourtant, on se surprend à s'ennuyer. On regrette la fausse légèreté et le second degré du premier film de Clooney, "Confessions d'un homme dangereux". Ici, le ton est grave, il n'y a pas de recul, tout se passe ou presque dans le huis-clos des studios de télé et on finit par étouffer.
Le film a beaucoup de qualités : l'insertion d'images d'époque -ce n'est pas un acteur qui joue McCarthy- est très habile, le noir et blanc se justifie pleinement, les acteurs sont tous crédibles, la tension des scènes où l'émission est tournée est palpable. Pourtant, on se surprend à s'ennuyer. On regrette la fausse légèreté et le second degré du premier film de Clooney, "Confessions d'un homme dangereux". Ici, le ton est grave, il n'y a pas de recul, tout se passe ou presque dans le huis-clos des studios de télé et on finit par étouffer.
Julien D
Il s’agit là plus que d'une leçon d'histoire sur les abus du maccartisme dans les années 50 et sur les rares journalistes qui ont osé s'élever contre la censure politique. Cette preuve de l’engagement politique de Georges Clooney est surtout une sonnette d'alarme contre les menaces contre la liberté d'expression qui sont plus que jamais d'actualité. Je regrette cependant que son rythme soit si lent et que sa narration soit mal construite. Clooney n’est pas aussi bon derrière que devant la caméra mais son pamphlet libertaire mérite d’être étudié.
Good Night and Good Luck est un bon film sur le Maccarthysme.
Le Maccarthysme est décrit avec justesse avec tout ce qu''il a de plus nauséabond. La critique est percutante. L'histoire a quelques longueurs mais définit avec précision la personne d'Edward R. Murrow, personnage historique très intéressant dans son intégrité.
Le film est bien porté par David Strathairn et George Clooney.
Le filtre noir et blanc apporte un petit plus dans l'atmosphère 50s.
Pourquoi pas.
Le Maccarthysme est décrit avec justesse avec tout ce qu''il a de plus nauséabond. La critique est percutante. L'histoire a quelques longueurs mais définit avec précision la personne d'Edward R. Murrow, personnage historique très intéressant dans son intégrité.
Le film est bien porté par David Strathairn et George Clooney.
Le filtre noir et blanc apporte un petit plus dans l'atmosphère 50s.
Pourquoi pas.
interprétation et réalisation impeccable !!! sujet maitisé et intéréssant, il soulève pas mal de question et me trotte encore dans la mémoire après plusieurs mois!
Très bon film sur le multi-conflit journalisme/communisme/censure du début des années 50. Très belle réalisation de Clooney ainsi qu'un choix graphique (noir&blanc) très bien appliqué.
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