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Niko0982
67 abonnés
1 331 critiques
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4,0
Publiée le 16 janvier 2008
Un film assez complexe sur un sujet original. La mise en scène est aussi très originale et c'est visuellement très beau (belle utilisation du noir et blanc).
Clooney ,pour son 2 eme film s'attaque a l'un des + grands faits politico mediatique des etats Unis : la fameuse chasse au sorciere de Mc Carthy ,c'est l'occasion pour lui de denoncer la politique actuelle de Bush basé entierement sur le protectionisme et la parano ultrasecuritaire.Il s'interroge aussi sur le role des medias et de la TV en particulier ,"grosse boite" a laquelle l'on peut donner differents usages (divertir,informer,cultiver).Le noir et blanc ajouté aux extraits de vrais docs produisent l'effet escompté qui consiste a nous plonger + de 50 ans en arriere ,epoque a laquelle les journalistes etaient moins policés et + passionnés a l'image de certaines scenes ou regne un "bordel organisé".Remarquable interpretation d'acteurs pour la + part peu connus dont celle magnifique de Strathairn en presentateur contestataire de l'ordre etabli.De superbes intermaides musicaux viennent "aerer" des dialogues souvent complexes situés quasiment dans 1 seul et meme decor : le studio de CBS
Film hyper politisé sur une tranche d'histoire américaine d'après guerre, cette tristement célèbre chasse aux communistes orchestrée par le sénateur McCarthy. Mais même si le film est avant tout une succession de discussions animées, il n'en reste pas moins passionnant car tourné avec une classe rare et d'une suffisance plus que bienvenue dans le cinéma américain. Clooney nous livre un sujet qu'il maîtrise parfaitement en faisant jouer, outre lui-même, des acteurs de grand talent, Strathairn en tête sans oublier Robert Downey jr, Jeff Daniels, et l'excellent Frank Langella. La terreur imposée par l'homme politique est palpable dans chaque émission du journaliste, mais l'intégrité et la conviction du bien fondé de leurs actes, rendent prenant le combat de David contre Goliath, et démontre également que la plume la plus noble est parfois aussi puissante que l'épée la plus tranchante. Le noir et blanc, renforce l'aspect rétro afin de mieux nous plonger dans cette époque trouble, le tout matiné d'un jazz léger, collant parfaitement à l'atmosphère du film. Chapeau monsieur Clooney pour cette belle leçon d'humanité et de cinéma !
Esthètiquement réussi, ça il l'est. Clooney a insufflé un souffle magique qui procure à son Good Night, and good luck, une ambiance brillament reconstituée. La mise en scène travaillée n'y est bien évidemment pour rien, la très juste utilisation des archives non plus. Seulement, quant il aborde le fond, le réalisateur pêche par un manque certain d'analyse, une peinture qui semble inachevée, un conflit qui s'achève vite, frustrant. L'ambiance prend, le jeu des acteurs également, mais l'oeuvre de Clooney est faible.
Le scénario n'a rien de très original en soit pourtant il est vraiment étonnant de voir un tel film sortir de nos jours. George Clooney a délibérément choisi dans Good Night and Good Luck de faire le choix de la sobriété de part ses silences qui en disent longs, le fait qu'il soit en noir et blanc et sa réalisation très simple : mais tout ceci n'en rend le film que plus épatant. Ce film m'a vraiment passioné de la première à la dernière seconde malgré le fait qu'il soit relativement long, car si on ose y prêter attention on se rend compte qu'il s'agit d'un sujet de société majeur. Dès sa deuxièeme réalisation, Clooney tente un film très comlexe de part son sujet sur l'omniprésence d'un pouvoir politique puissant et tentaculaire qui tient absolument à garder la mainmise sur le message à adresser à ses concitoyens. On comprend alors la nécessité d'un contre-pouvoir comme le journalisme qui ne reste un contre-pouvoir que par la volonté et le courage de ces journalistes de faire leur métier au nom de la vérité et non pas au nom de la facilité. C'est tout cela que Good Night and Good Luck raconte notamment au travers d'un David Statairn impressionant.
L'exemple type du film qui a bon fond (la condamnation du Mc Cartysme et de toute presse aux ordres, suivez mon regard) mais dont la forme gâche tout. Suite désordonnée de scénettes, absence d'idée directrice, personnages mal dessinés : c'est à peine si on arrive à comprendre ce qui se passe sur l'écran. Mis à part les messages du film (mais, je le répète, le film est tellement mal foutu qu'on a du mal à comprendre ces messages), ce film n'a qu'une qualité : la beauté des images en noir et blanc, en particulier les gros plans sur les interprètes. Ce n'est pas suffisant pour éviter le gros ennui qui gagne très vite le spectateur, mais ça mérite une étoile.
La Télévision s'émancipe, ne veut plus être contrôlée, ne veut plus avoir des comptes à donner et attaque les ... politiques ! Sur fond de liberté de la presse, comme prétexte et comme étendard, cette dernière chahute le Sénat Américains, cherche, fouille, creuse et découvre des agissements autoritaires que personne n'osait dénoncer ou du moins écouter. La puissance de feu du petit écran, que personne ne mesurait, devenait "LA" vérité, surtout sur des thèmes croustillants, on en demande encore aujourd'hui ! Et même si les conséquences brutales de dénoncer doivent, à cette époque, être payées, c'est dans ces années 50 que l'un des socles de notre vie moderne s'appuie, c'est l'information ! Un film par contre, dans sa restitution un peu court, trop de dialogues passés sous silence avec la musique, trop d'inconnues à cause d'une mise en scène perfectible. De cela n'en ressort pas particulièrement de bonnes interprétations (trop dirigées). Le N&B est un choix, judicieux ? Pas sur ! 3/5 seulement dans la restitution à l'écran !!!
Avec "Good niht, good luck", George Clooney poursuit, à la manière d'un Pakula, son petit bonhomme de chemin dans le cinéma engagé. Et le résultat, une fois encore, est de très bonne facture. S'attachant jusqu'au bout aux forces du journalisme, "les faits, rien que les faits", au contraire d'un Oliver Stone, qui parfois laisse sa caméra émettre des jugements de valeur, Clooney réalise un film noir, intense, brillant et diablement intelligent. Sans jamais faire le parallèle avec notre époque (qui ne lui ressemble guère), on ne peut toutefois pas s'empêcher de deviner ici un pamphlet contre le journalisme complaisant, lâche et routinier. Une œuvre forte, qui manque toutefois d'un soupçon d'humanité (comme elle manquait peut-être à "Confession d'un homme dangereux") pour rentrer au panthéon des grands films de l'histoire.
George Clooney est peut-être un bon acteur, mais il n'est pas réalisateur. Déjà j'avais été déçu par sa première réalisation, Confessions d'un homme dangereux, là encore c'est vraiment loin d'être parfait. Déjà un truc chiant la VO avec les sous-titres, blancs, sur du blanc: c'est extrêmement pratique pour lire :d. Bon mais ça ce n'est qu'un détail, et c'est pas bien grave. Il y a de bonnes choses tout de même dans ce second film: l'image noir et blanche est bien (même si, à mon avis le noir & blanc ne s'imposait pas, une image en couleur un peu vieillie aurait mieux convenue), Jason Stathairn est excellent, Clooney est très bon aussi dans un second rôle. Les autres ateurs, ils ne font que passer. Mais le gros défaut du film, c'est qu'à aucun moment on ne s'attache à ces personnages, à aucun momen on est vraiment intéressé par leur sort. Ils font leur truc dans leur coin et puis que ceux que ça intéresse écoute. De plus le sujet, intéressant à la base, n'est jamais prenant, Clooney peine à rendre son film intéressant. Ca en devient même long à la fin: après l'intervention du Sénateur McCarty, on se détache complètement du film. En de meilleures mains, le résultat aurait été meilleur sans doute. Dommage.
Ovni cinématographique par excellence, ce film fait parti de cette nouvelle vague engagée qui semble secouer Hollywood ces derniers temps. On ne sen réjouira dailleurs jamais assez ! Georges Clooney signe un film/documentaire passionnant sur le MacCartysme. Le parallèle avec aujourdhui naura échappé à personne, car finalement les choses nont pas beaucoup évolué en 50 ans : la peur reste toujours le moteur le plus efficace pour imposer ses idées (Aux USA, en France ou ailleurs).
Une seconde réalisation courageuse et pédagogique de George Clooney,qui s'accomplit en disciple que Steven Soderbergh.Son "Good Night and Good Luck"(2005)est un excellent film politique de gauche.Clooney y développe son idéalisme en reprenant une leçon du passé:ou comment une petite chaîne comme CBS parvint à débarrasser dans les années 50 du sénateur Mc Carthy,connu pour sa chasse aux sorcières(les communistes ou prétendus au pilori).Il opte pour un minimalisme formel(noir et blanc,peu de plans)au service des dialogues,brillants et des interprètes,formidables,David Strathairn en tête.L'élégance et l'intelligence même.
George Clooney est décidément impressionnant. Un acteur charismatique et brillant, un homme engagé, et un réalisateur plus qu'intéressant. En effet, après le très bon Confessions d'un Homme dangereux, Clooney confirme qu'il a autant sa place devant que derrière la caméra. Avec un sujet par ailleurs savamment choisit, car à la fois susceptible d'être associé à la période à laquelle le film est sortit (2006), et aussi par le fait que le père de Clooney fut journaliste et donc signifie que le fils sait de quoi il parle. Le film nous replace dans le contexte des années où la chasse aux sorcières sévissait, et nous offre un parallèle édifiant avec les monde post-11 Septembre, et la psychose généralisée. A cette époque, rares sont les journalistes à avoir osé publiquement remettre en question le maccarthisme. Edward R Murow fut de ceux là. Et à partir du moment où Murrow et son équipe choisisse de parler du caractère absurde et totalitaire de la politique du sénateur McCarthy, c'est tout un combat pour la liberté qui commence. Mais le film ne s'arrête pas à ce simple combat. Il nous montre que le questionnement de l'importance des médias dans la vie politique ainsi que, plus largement, dans celle des ménages. Enfin, il nous offre une critique de la télévision uniquement créée pour divertir et isoler les gens qui la regarde. Toutes ces choses sont aussi actuelles qu'il y a cinquante ans et rendent ce film particulièrement intéressant. On peut aussi voir l'utilisation du noir et blanc comme une métaphore, symbolisant que le temps où des hommes comme Edward Murrow pouvait librement s'insurger contre des hommes politiques est fini. Il suffit de regarder l'Amérique post 11 Septembre (avec notamment le Patriot Act, qui autorisait le gouvernement à toute sorte de surveillance dans tout le pays,dans le but d'éradiquer le mal; ou tout simplement du climat de terreur, relayé par les médias) pour voir des similarités. Clooney tire donc un film direct, sombre, dans un style classique mais justifié, afin d'éviter toute maestra qui pourrait dénaturer le propos. Les personnages sont parfaitement campés par d'excellents comédiens (mention spéciale pour Strathairn, qui excelle en Murrow, froid et sévère). Clooney confirme qu'il excelle dans un domaine de plus.
Je me méfie par définition beaucoup des faux films d'époque. Et en effet ce film n'est qu'un honorable film de propagande anti-Bush, plus intelligent que Farenheit (l'être moins aurait été difficile) mais qui ne va pas bien loin tout de même. C'est assez plat, très édifiant, tout y est bien démontré entre la pub pour la cigarette, le faux vrai-couple et le héros intègre jusqu'à l'os. Les épisodes chantés n'ont aucun intérêt. On ne mesure pas vraiment l'ampleur des dégats du McCarthysme ni ce qui en a déclenché la fin. On reste toujours au niveau de l'anecdote.
Un film qui touche à notre conscience politique et à notre sens du civisme! Il questionne le sens de la presse et le pouvoir que celle-ci a entre ses mains et l'utilisation qu'elle peut en faire! Critique tout à fait transposable à nos médias. S'attaquer à Mac Carty aujourd'hui ne relève plus de l'exploit,il est convenu historiquement que c'était un con(un républicain...c'est tout dire)Et cette chasse et ces abus que le journaliste poursuit et dénonce dans son émission sont aussi actualisable avec un autre gros con de républicain(actuel président états-unien;ou si l'on a de l'imagination à un pti tyran français quasi dictateur!) Le noir& blanc est ici utilisé avec élégance,il joue en nuance sur les tontes(pas comme besson). L'acteur jouant le présentateur s'accapare une classe énorme et un charisme à travers ce film tout bonnement impressionant.On apprécie le charme feutré du film, des volutes de fumée des cigarettes! De ces silences si lourd des films noirs car sans être un polar,l'ambiannce restitué en est digne! Et cete B.O. jazz... un pti bijoux! Ca donne l'impression d'un choc de titan sur un sol de velours vert émeraude! Elégant et puissant!
Déjà l'époque est retrouvée à merveille. L'image serrée est fort intéressante; elle donne un mouvement intriguant à ce film! L'acteur principal est royal et le scénario avance avec beaucoup d'intelligence et d'accroche. Même pour ceux qui ne sont pas câlés en politique, ne peuvent pas rester indifférents à ce traitement des années 50. C'est un film très réussi, faut le voir absolument...