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Fritz L
180 abonnés
767 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
George Clooney qui sattaque à la biopic dEward Murrow, journaliste qui fut lun des plus grands détracteurs de Mc Carthy, cela pouvait prêter à sourire. Mais le préjugé dans ce cas présent est vaincu. « Good night and good luck » est un film redoutablement brillant par sa structure et son message politique. Le fait de vouloir conserver les interventions dépoque du sénateur entraînait lutilisation dune photo en noir en blanc. Premier choc puisque le rendu final est exemplaire, servi par un montage ingénieux. Le scénario ensuite. Deuxième choc. Certes le conflit Murrow/Mc Carthy tient la part belle de lhistoire, mais le message va bien au-delà, et en devient même prétexte à une critique beaucoup plus générale sur le pouvoir de la télévision. On sent bien quà chaque fois que Murrow marque des points, son enthousiasme reste pondéré, son inquiétude est omniprésente. Lennemi mis à bas, la télévision sera quand même bâillonnée. Elle perdra sa faculté dinstrumentalisation de connaissance et de réflexion au profit de la rentabilité, et donc de la facilité. Le début et la fin du film le soulignent parfaitement. Autre idée géniale, afin de temporiser chaque étape du film, Clooney place une incrustation musicale. Véritable pause dans le discours, permettant aux personnages dabsorber le moment passé, et à nous spectateur de les analyser. Mais si ce film est aussi bien fait, cela ne tient pas uniquement aux choix de mise en scène ou à la technique. Cette réussite porte aussi un nom : David Strathairn. Troisième choc. Il nincarne pas le personnage, il est tout simplement hanté par lui, et cen est saisissant. Dans son sillage les autres acteurs restent certes au second plan, mais sont tout aussi bons.
Ayant adoré son premier long métrage, "Confession d'une homme dangereux", j'attendais de pieds fermes ce qu'allait donner le second film réalisé par le docteur Ross de la série "Urgences", monsieur George Clooney. L'acteur et réalisateur revient sur la période du "Maccarthysme" des années 50 dans le milieu et les coulisses d'un journal télévisé qui enquetent sur le sénateur Mac Carthy et dévoilent à l'antenne des infos.... George Clooney voulait faire un film à débat sur la société des Etats-Unis des années 50. Le probleme, c'est que j'ai eu du mal a suivre l'histoire. Pour mieux la comprendre, il faut etre Américain et connaitre l'époque du "Maccarthysme", ce qui n'est pas mon cas. De plus, les personnages passent les trois quart du film a fumer, avec un présentateur passant à l'antenne nationale la cigarette à la main, c'est nouveau et jamais vu en France surtout avec la nouvelle loi interdisant de fumer en public. Bref, j'ai eu du mal a m'accrocher à l'histoire.
Film documentaire s'intéressant à un épisode peu glorieux des Etats-Unis. Loin d'être ennuyeux, George Clooney montre son intelligence de réalisation en s'appliquant et en impliquant ses acteurs. A découvrir.
Un film aussi engagé qu'il est élégant et formellement brillant . Une ambiance feutrée, enfumée, dans un noir et blanc d'une sublime beauté au service d'un propos politique fort et audacieux en ces temps de consensus mou des médias... Comment une poignée de journalistes courageux ont pu tenir tête au réactionnaire et despotique sénateur Mc Carthy et provoquer sa chute.... Oeuvre salutaire dans l'Amérique de Bush aujourd'hui à la botte de médias tristement complices des deux guerres du golfe et dans lesquels règnent désormais lâcheté, mensonge, propagande et corruption... Un film formidable ! A voir absolument...et en V.O
George Clooney, à la fois devant et derrière la caméra, rend hommage avec sobriété et énergie, à un âge d'or de la télévision américaine marqué par un climat politique très sombre : la "Chasse aux sorcières". Il reconstitue avec minutie l'aventure véridique d'Edward R.Murrow, pionnier du journalisme télévisuel du début des années 50. Il rend hommage à ces hommes sérieux, rigoureux où l'information primait avant tout sur le business ou le divertissement. Clooney s'attarde sur leur généreux travail et marque déjà la dépendance de l'information vis à vis de la publicité. L'information était pour ces journalistes, une passion. La mise en scène est très élégante (à l'image de son réalisateur), le noir et blanc est un vrai régal et les images d'archives parsemées par ci par là sont bien incrustées dans le film. On prend un plaisir énorme à suivre le combat que Murrow (soutenu par son équipe) entreprit de livrer à l'encontre des méthodes extrémistes du sénateur Joseph McCarthy et sa croisade violente menée aux Etats-Unis contre la propagation du communisme. Dans un climat de paranoia, Clooney rend donc hommage à cette lutte pour l'indépendance, la liberté de pensée et d'expression des médias et contre la désinformation malgré le chantage et les menaces perpétuées durant cette période sombre et dominée par la peur. Le scénario qu'il a d'ailleurs co-écrit a été primé à juste titre à la 62ème Mostra de Venise tout comme David Strathairn, primé lui aussi pour son interprétation saisissante de Murrow. George Clooney confirme qu'il est un excellent directeur d'acteurs et livre un thriller intimiste et politique intense. Intelligent, passionnant et captivant.
GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK est intéressant d'une part par sa forme rare de nos jours (en NB) et d'autre part par le cinéaste inattendu qu'est George Clooney. Un film politique, très bavard et assez confus mais qui reflète la complexité du sujet. On ne nie pas la qualité de la réalisation mais on reconnaît cependant un manque de rythme et de clarté dans le propos. Malheureusement pas captivant mais une ambiance malgré tout bien reproduite et une interprétation des acteurs digne de la remarquable réalisation.
george clooney se fait un nom dans la réalisation avec ce brulôt anti-maccathyste. on ne peut qu'admirer le cinéma américain, avec aussi "lord of war" car il a la capacité à s'interroger sur sa politique passée, présente et future. encore un film utile.
Autour d'Ed Munrow, super-héros quasi irréaliste au point de n'être plus qu'un symbole, une belle galerie de personnages vraiment attachants se démène tant bien que mal dans une atmosphère définitivement classe. A la fadeur du premier plan répond un arrière-plan aux frontières de l'excellence. Egalité.
Je mets 4 étoiles, pour le sujet et le scénario et dialogue. Cette retranscription quasi-documentaire de cette épisode contre le Mac Cartysme mérite un gros coup de projecteur. On peut aussi remarquer l'actualité du sujet (Bush dans sa guerre contre le terrosrisme) qui donne encore plus à réfléchir. Ensutie la reflexion sur la dérive de la télévision qui va devenir un moyen "d'abrutissement" de masse plus que moyen d'éléver (cultiver) tout un peuple : triste, pathétique .. et terriblement vrai. Je m'y suis retrouvé à 200% !
George Clooney réalise là un tres bon travail d'ecriture pour un film tres interessant. Le spectateur doit quand meme etre prévenu qu'il évitera l'ennui que si le sujet l'interesse vrement ou grace à la superbe interprétation de David Strathairn. Duré du film résonnable et moral de fin on ne peu plus juste ...
En relatant le combat d'Edward R. Murrow contre le maccarthysme, George Clooney signe une réflexion sur la télévision, son rôle et ses dérives, terriblement actuelle à l'époque où la télé-réalité pullule.
Première réalisation de Georges Clooney « Good night, and Good Luck » à défaut d’être une totale réussite formelle et une œuvre forte dans son propos. C’était faire preuve d’un certain courage de porter à l’écran la croisade menée par le journaliste télévisé Edward R. Murrow contre le sénateur McCarthy et sa commission. Si l’on peut-être un peu perdu par le déroulement des évènements et les références à cette époque, qui pour nous français ne sont pas très connus, le film parviens tout de même à nous restituer l’ambiance d’hystérie et de délation qui avait cours durant cette époque. Il montre surtout le courage d’un journaliste et, derrière lui d’une équipe, qui s’attaquant à la toute puissante commission McCarthy se mettait en danger de se voir à leur tour accusés d’être communiste et de ce fait de devenir des parias dans la société américaine d’après-guerre. Le film ne fait pas que l’apologie de ce juste combat de la liberté d’opinion dans l’Amérique des années 50, il ouvre également le débat sur ce qu’est la télévision, en mettant en avant le discourt d’Edward Murrow qui déjà dénonce la dérive la télévision vers une optique unique de divertissement au lieu d’être un moyen d’information et d’éducation du grand publique. Il est intéressant de voir que ce débat a ressurgi dans le débat français sur les programme télévisés, même si il ne l’avait jamais vraiment quitté, il y a une dizaine d’années avec l’apparition de la téléréalité et la généralisation des séries en prime-time. Un film à voir non seulement pour s’apercevoir que Georges Clooney est autre chose qu’un playboy de journaux people ou une bonne tête de gondole pour vendre du café, mais aussi un homme engagé qui est en outre un réalisateur plein de promesse ; mais aussi pour s’informer sur ce que furent les années McCarthy aux Etats-Unis et le mal que cette chasse aux sorcières anti-communiste fit aux malheureux qui en furent les proies.
Ça faisait quelques temps que je m'étais pas autant ennuyer à ce point devant un film.
Good night, and good luck, pourtant bien reçu par la presse et par les spectateurs, est un film que j'ai trouvé lent, ennuyeux, soporifique, bref, je n'ai pas du tout accroché.
Avec un sujet de base qui aurait pu être sympa, George Clooney a bien du mal, à mon sens, à vraiment faire de ce film quelque chose de percutant. Très vite, j'ai été complètement décroché. Si à quelques moments j'ai retrouvé un semblant d'intérêt, cela n'a vraiment pas duré longtemps.
Un fait d'histoire du journalisme abordé avec une classe derrière et devant la caméra, une classe et une conviction presque naturelle. Consacré au combat d'un journaliste face a la peur d'une époque, le scénario retrace le courage du journaliste Ed Murrow et de son équipe qui ont affronté la chasse aux communistes tyrannique mené par le sénateur McCarthy dans les années 50, un exemple d'héroisme journalistique retranscrit avec une fidélité et un esprit d'époque très réussi, des dialogues parfois élogieux mais qui apporte un regard intimiste a ce pan d'histoire du journalisme américain. Même si il semble parfois réciter ses dialogues, David Strathairn arrive a retranscrire l'émotion et la difficulté de son combat avec beaucoup de sobriété, soutenu par un George Clooney d'une grand modestie, un Robert Downey Jr. discret, un Frank Langella toujours remarquable et bien d'autres dans ce casting très sobre. Choix artistique remarquable, la mise en scène de George Clooney est réussi surtout grâce a la qualité exceptionnelle de la photographie, qui donne un grain de reconstitution historique très réaliste. Un beau drame journalistique, un peu court mais d'une sobriété remarquable et une photographie brillante.