Mon compte
    La question humaine
    Note moyenne
    2,0
    472 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La question humaine ?

    136 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    15 critiques
    3
    2 critiques
    2
    12 critiques
    1
    31 critiques
    0
    53 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2008
    un film à ne pas mettre sous la dent comme un vulgaire popcorn, il risque de vous exploser au visage, allez le voir, c'est une petite perle (rare de nos jours).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Je vois que les critiques sont divisées et cela ne m'étonne pas.

    Il s'agit ici d'un film qui ne peut qu'entraîner des réactions tranchées. En effet, tranché est le propos, c'est le moins qu'on puisse dire. La comparaison entre les déshumanisations effectuées par le capitalisme et le nazisme est pour le moins polémique. Néanmoins, pour extrême que soit cette position, elle a le bénéfice de nous pousser à réfléchir sur notre monde et ses vices, notamment ceux que l'on ne souhaite pas, mais alors pas du tout voir.

    Je tiens à préciser que l'on peut parfaitement aimer ce film sans adhérer à son propos.

    D'ailleurs, il s'agit ici d'un brulôt, pas d'un documentaire. On n'adhère pas à ce type de film, on regarde, on en prend plein la tronche et on réfléchit. C'est là qu'on se dit qu'il y a un peu de vrai même si ça n'est pas réellement comme ça.

    Le scénario peut laisser quelque peu perplexe. En effet, le parti est pris de nous laisser dans une certaine confusion... très destabilisante .. tiens tiens, c'est marrant ça ... une construction destabilisante dans un film qui cherche à destabiliser ? Néanmoins, les réponses finissent par venir. C'est d'ailleurs à ce moment que l'on se rend compte du brillot avec lequel ce scenar' est construit. A mesure que le propos se précise, le film nous montre un monde de plus en plus froid et inhumain ... Un héros de plus en plus paumé, seul être vivant au milieu de fantomes de moins en moins présents pour enfin nous emmener vers le dialogue final, face à un interlocuteur hors de ce monde capitaliste, musicien, homme qui vit hors des valeurs du travail et de la productivité dont on tente de nous montrer qu'elles nous poussent au statut de marchandise.

    Le film est tranché comme le propos. Il s'assume profondément. Il n'y a absolument aucun répis, sauf lors d'une scène et encore ... L'esthétique est totalement mise à contribution et ça marche!

    Je tiens pour finir à saluer chapeau bas le jeu de M. Almaric, époustoufflant!
    Renaud d
    Renaud d

    13 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    Au secours.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    La question humaine me faisait peur. Un film français, de deux heures trente, sur les ressource humaines en entrprise, a de quoi effrayer. Mais bon... il y a Amalric et Lonsdale alors on va faire un petit effort.
    On est assis, ça commence. Amalric est missioné par le PDG de sa boîte, pour enquêter sur le DG, Michael Lonsdale (vous savez le méchant dans moonraker), qu'on soupçonne de perdre la raison. Après ce début de film classique, Nicolas Klotz perd son spectateur, pendant vingt minutes, dans ce qui semble être de l'inutile. Ainsi on peut voir un homme pousser la chansonnette à la fin d'un repas, une rave party qui se termine mal, etc... Un mauvais cap à passer. Mais petit à petit la thèse du film se met en place, une réflexion sur les mots et leurs sens, ou plûtôt leur non sens, sur les phraséologies incompréhensibles pour qui ne les pratique pas au quoitidien de l'univers de l'entreprise. Depuis l'ère moderne, Nous sommes tous formater, à un charabia incompréhensilbe pour les autres. Voilà un des nombreux messages du films. Si bien que ces vingt minutes de charabia cinématographique qui nous sembalaient superflues prennent tous leur sens dans la thèse de l'oeuvre.
    Malheureusement, tout message, aussi pertinent soit-il, passe toujours mieux avec un peu de divertissement, ce qui n'est pas le cas ici. Merci quand même à Lonsdale et surtout à Amalric pour leurs performances remarquables.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    Malhonnête, on est vite violemment aiguillé sur un autre film que celui qu'on avait envie de voir. Vulgaire, ça use de grossières ficelles à larmoyer, c'est d'un manichéisme effrayant.
    Prétentieux, le bon ton germanopratin version vintage.
    Chiant. Juste chiant. Des scènes interminables et absolument vides de sens.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    D’abord la Question humaine est l’adaptation du roman de François Emmanuel Nicolas, j’insiste sur ce fait car je pense que le livre sans l’avoir lu est surement meilleur que son adaptation cinématographique. A vrai dire, le film est très difficile d’accès et cinématographiquement il n’est vraiment pas une réussite par sa mise en scène assez froide et des images assez laides en plus d’une bande son que je n’ai pas aimé. La mise en scène du film qui se rapproche beaucoup du livre puisqu’elle utilise souvent la voix off s’explique par le fait que la phraséologie est une des clefs essentielles qui permet de comprendre le propos du film. Pour résumé rapidement l’histoire, un psychologue des ressources humaines va découvrir que l’un des directeurs de son entreprise qui au départ l’avait mandater pour enquêter sur un autre dirigeant de l’entreprise, est destinataire de lettres anonymes enfermant des notes techniques sur le processus de gazage des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Même si on ne peut pas nier comme cite le réalisateur que "La Shoah est un des actes fondateurs de la modernité, elle a révélé la part maudite de la société industrielle », j’ai trouvé très discutable le fait de mettre en parallèle les mots qu’utilisaient les nazis pour décrire les préparations du génocide et celui qu’utilisent de nos jours les cadres supérieurs et les DRH dans leurs notes techniques. Malgré tout si le but du film est de montrer que la société peut s’accommoder facilement de l’amnésie et des horreurs de l’histoire, on ne pourra jamais lui faire ce reproche.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    E = mc2.
    C'est amusant, après avoir vu ce film vous serez très fort en sciences!Démonstration :
    dans ce film, il n'y a pas d'énergie(créative), pas de masse(cohérente), pas de vitesse(intelligente), pas de lumière(d'acteurs)...
    et surtout, il n'y a pas de sac pour vomir à la fin du "propos" ...
    C'est un scandale!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 septembre 2007
    "-Tiens, et si je faisais un film sur un sujet d’actualité... Non, sur un grand thème de l’Histoire! Bon, les 2. Tiens, il y aurait un type qui bosse dans une grosse société avec plein de cadres dans tous les coins. Tiens, et il dénoncerait quelque chose…ou il découvrirait quelque chose. Tiens, et si c’était un psy…et s’il découvrait qu’il y a 50 ans il y a eu des camps d’extermination ! Et tiens le décor ferait aussi super toujours penser à camps, des cloisonnements…Et les acteurs seraient des danseurs lyophilisés genre Pina Baush et les voix aussi seraient lyophilisées. Tiens, ce serait une nouvelle conception du cinéma. (…)Tiens j’ai JP Kalfon, pour le rôle de l’ancien gamin du Lebensborn, il ne fait pas très tendance Reich, mais bon, c’est pas grave. On n’y verra que du feu, enfin des émanations de gaz…Et Lonsdale, tiens il serait bien à la fin du film, il dirait une super tirade à vous faire chialer. Non, je vais le mettre ailleurs. Faut qu’on doute, qu’on s’interroge, pas d’émotion surtout. Et tiens, si on me critique sévère, je dirais que je suis trop novateur, que j’ai pris trop de risque !

    -Non, M’sieur t’as même pas pris le risque de nous prendre pour des cons ! C’est ton postulat de départ!
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    Là où l'on attendait un film démontant un à un cette terrible "culture" d'entreprise qui peut quelque peu ressembler à la déshumanisation employée par les nazis à l'époque, on se retrouve face à un film qui hésite sans cesse entre dénonciation et pose auteuriste. Persuadé de l'efficacité de son histoire et de la validité de son dispositif formel, Klotz en oublie le spectateur, forcé de subir un nombre interminable de séquences peu enthousiasmantes et parfois hors propos. C'est peu de dire qu'on s'ennuie ferme au long de ses deux heures et demi qui ne disent finalement pas grand chose de plus que la bande-annonce. Décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    Un bon gros nanard ampoulé et boursoufflé, certes. Mais au delà de la mise en scène prétentieuse, c'est surtout la banalité affligeante du propos qui m'énerve. Ah bon, les nazis utilisaient la langue de l'entreprise et tuaient en bons industriels soucieux de productivité ? Ah bon, l'entreprise peut parfois détruire les hommes ? Ah bon, il y a des petits malins qui posent entreprise = SS ou ce genre de juxtaposition plus amusante que réellement choquante ?

    Bref, fondamentalement, aucun intérêt, ni dans la forme, ni dans le fond, les deux allant ensemble comme de bien entendu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 septembre 2007
    Les critiques qui encensent ce film sont effrayantes...et édifiantes. Elles en disent long sur la complaisance de la critique et du public francais-parisien-bobo, ce microcosme intellectualisant avide de trouvailles cinématographiques toujours plus ennuyeuses.

    Caricature de golden boys frénétiques au service
    d'une multinationale? On est plus proche des terrils du Nord que de l'arche de la Défense...

    Trouvaille novatrice sur le caractère eugéniste des RH? Mieux vaut relire de bons sociologues que d'essayer de voir dans les deux séquences maladroitement juxtaposées qui composent ce "film" une révélation.

    Caractère déshumanisant du nazisme? Bien sûr, mais exploiter par des effets dramatiques navrants cette ficelle confine à l'instrumentalisation malsaine.

    Interrompre un coït tardif d'entrée d'immeuble pour chercher son courrier puis répéter les noms de gazés polonais, ca n'est pas du grand art, c'est glauque et ennuyeux.

    Ce film est un navet...
    Gzou
    Gzou

    21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2007
    Mais qu'a donc été faire dans cette galère Mathieu Almaric ? Il s'agit de l'un des films les plus physiquement pénible que j'ai vu depuis des lustres. Que faut-il sauver de ce nanar absolu ? Un scénario alambiqué, baclé, très vite abandonné. Une morale ultra prétentieuse (le parallèle de la sélection entre la Shoa et le recrutement en entreprise). Mais le pompom est gagné haut la main par le réalisateur, visiblement en plein trip psychédélique, dont la mise en scène est à se cogner la tête contre les murs. Des plans inutiles à n'en plus finir, des digressions sans fins et sans buts. Une question : est-ce humain ?
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    Déception ! De Nicolas Klotz et du sujet, on s'attendait à un film au minimum intéressant. Quel sujet ? Un film qui se passe dans le monde industriel et riche, un film qui décrit comment de nouveaux fascismes naissent aujourd'hui dans les ruines de l'histoire. Ce film, tiré d'un roman de François Emmanuel, a été présenté à Cannes 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs. Pas mal, au début, cette histoire de psychologue d'un complexe pétro-chimique appartenant à un grand groupe allemand (Amalric) à qui le sous-directeur (Kalfon) demande de voir si le directeur (Lonsdale) n'est pas en train de perdre les pédales. Seulement voilà, quand le film s'oriente sur une comparaison entre l'"élimination" des employés de l'industrie avec celle des juifs sous Hitler, c'est non seulement un peu "too much" mais, en plus, les scènes, le plus souvent, sont à la fois trop longues, incompréhensibles et irritantes. Oui, le sujet était intéressant, mais il aurait mérité un traitement plus fin, plus subtil. Dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2007
    Prétentieux dans la forme, ce film l'est d'autant plus qu'il est manichéen et schématique. Il est aussi scandaleux, en relativisant d'un coup de main l'horreur de la shoah par une équivalence avec l'univers de l'entreprise moderne; certes deshumanisé, mais faut-il pousser la comparaison aussi loin? Facile par ses grosses ficelles: l'entreprise s'appelle FC Farben, il suffit à Amalric de dire 'sélection'et 'transfert' en Allemand pour que cela évoque aux oreilles des intellos bien pensants parisien les accents des nazis. Bon courage au film pour s'exporter au delà du public acquis de saint germain et beaubourg...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2007
    Avec : Mathieu Amalric, Michael Lonsdale

    Réalisateur : Nicolas Klotz

    Année : 2007

    Un très bon début avec pour cadre le service des ressources humaines dans une grande usine. Des acteurs formidables, un sujet ardu mais intéressant...et plouf, le film se transforme, l'ennui pointe, puis s'installe et là le film vire à 180 degrés pour comparer les méthodes de management au "traitement de la question juive" lors de la seconde guerre mondiale. N'ayant pas lu le livre, je n'ai tout d'abord pas très bien compris l'orientation que prenait le film tandis que les scènes indigestes et d'une longueur interminable me pressaient de partir. Je suis finalement restée jusqu'à l'écoeurement et j'ai quitté la salle dans un profond malaise. Non seulement je me suis copieusement ennuyée, de plus j'ai eu le sentiment de m'être fait avoir avec un sujet affiché qui déborde sur un autre, un amalgame historique effarant et inadmissible. Film odieux.

    Note : 0/10
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top