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    La question humaine
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    136 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 octobre 2007
    Un film qui n'est pas du tout à la hauteur de ses ambitions. La qualité des interprètes ne suffit pas à sauver la vacuité de la mise en scène qui s'égare dans les méandres d'un sujet passionnant mais bâclé. La distribution a beau être remarquable, la réalisation et l'adaptation n'en sont pas moins décevantes et laissent un goût d'inachevé. Décidément, on ne fait pas du cinéma avec de bons sentiments.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2012
    Relativement au traitement d'un sujet à haut risque (le rapprochement de la shoah avec l'univers de l'entreprise, via leurs techniques et la sémantique utilisée), le film est une réussite. La question humaine bénéficie du talent d'acteur d'un Mathieu Almaric, ici au top, et d'autres compositions de personnages plus ou moins secondaires (Lonsdale, Kalfon -trop bref-, Edith Scob et Lou Castel) très réussies. La mise en image est très brillante (qualité de la photo, cadrage...) et surtout mise en évidence lors de scènes fabuleuses (les chansons espagnoles, la danse lors de la rave...) qui me rappellent David Lynch dans Mulholand drive et Twin Peak. Nicholas Klotz réussit moins dans la façon de cerner le personnage d'Amalric, un peu stéréotypé comme les scènes où il se comporte comme un cadre cynique. Au départ arriviste, le héros prend par la suite conscience du monde qui l'entoure, c'est paut être paradoxalement les limites de ce film parfois brillant. Il y a aussi quelques longueurs. A voir cependant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2007
    Un film interminable, sans émotion et sans intelligence! Le scénario se donne toutes les apparences de l'intellectualisme mais il est en fait complètement stupide et amateur! A force de ne pas faire de choix, le film tombe dans la confusion totale, le simplisme et la caricature. Quant à la mise en scène, elle est démonstrative, artificielle, maniérée et poussive. C'est vraiment du gachis pour des acteurs aussi talentueux que Michel Lonsdale, Edith Scob ou Valérie Dreville. Les critiques de cinéma ont-ils encore des yeux, des oreilles, un coeur et un cerveau en état de marche ?
    Quand on voit toutes les aides que ce film a obtenues et, que par ailleurs on sait que des gens talentueux ont beaucoup de mal à faire émerger leur projet, cela est tout simplement révoltant!
    Il fallait soit assumer le film à thèse jusqu'au bout en affinant le propos, en ayant une vision réaliste et subversive de l'entreprise, laissant le spectateur faire lui-même des rapprochements avec les méthodes fascistes ou en distillant les éléments qui permettent de faire de tels rapprochements. Il n'y avait vraiment pas besoin d'inventer toutes cette histoire de passé nazi qui semble complètement parachutée et tirée par les cheveux. De plus, ce rapprochement grossier salit et banalise la mémoire des victimes de la Shoah ! Par ailleurs, il n'y avait pas que les nazis qui parlaient par exemple de "planification". Cela faisait aussi partie du vocabulaire des communistes.
    Ou alors, il fallait s'engager dans un vrai film noir, une vraie fiction, à la façon d'un Scorsese : des dirigeants qui ont un passé douteux tentent de faire renaître leur idéologie au sein d'une entreprise. En tout cas, c'est une excellente leçon pour apprendre et voir ce qu'il ne faut absolument pas faire. On devrait passer le film à ce sujet dans toutes les bonnes écoles de cinéma .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Je suis d'accord malheureusement avec la plupart des critiques négatives que je viens de lire sur votre site : film prétentieux, lent, long, etc...Je suis allé voir ce film en me fiant aux critiques très positives le concernant. Et parce que j'apprécie habituellement le jeu de Matthieu Amalric. Mais ici, il a l'air perdu dans son rôle, dont on saisit mal le profil psychologique, si je puis dire. Et l'analogie entre l'entreprise et le nazisme me semble totalement déplacée. Donc, un film très ennuyeux, à l'esthétique sinistre et au propos confus. Mais une question me vient : devrais-je désormais aller voir les films que les critiques considèrent comme des navets ? Une étoile quand même pour les acteurs, qui font ce qu'ils peuvent...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2007
    Film sur l'entreprise ? Oui et non. Si la première heure décortique avec une froideur clinique les tiraillements au sein d'une boite, véritable aquarium de requins, la suite dérive vers une série de questionnements pas inintéressants mais traités de manière un peu brouillon. L'intrusion de l'Histoire ne semble pas très utile pour montrer l'avilissement de ce personnage broyé de tous côtés et auquel Amalric apporte une belle intensité. Sur le milieu de l'entreprise, on est donc loin du poignant "Sauf le respect que je vous dois" malgré une attention particulière portée aux décors et à la photo qui restituent une austérité malsaine assez saisissante. Ce n'est donc pas le chef d'oeuvre qu'on aurait pu attendre même si l'ensemble se tient malgré sa durée de presque deux heures et demie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 octobre 2007
    je suis arrivée à ce film par hasard, sur la foi des excellentes critiques qu'il a reçu ...et l'on ne m'y reprendra pas!!
    Le propos (résumé): nous sommes tous des rouages d'une machine (d'entreprise ou de société) souvent inhumaine..soit...mais cela necessitait-il vraiment ces 2h30 indigestes, mélange d'images "clips" et scènes lentes et d'une lourdeur désespérante , trop souvent sans rime ni maille avec le sujet (le chanteur de flamenco..), martelées par la comparaison douteuse entre les mécanismes de la "solution finale" et la gestion des ressources humaines d'un grand groupe industriel appelé SC Farb sans grande finesse...a force de trop vouloir en faire ..ce film rate son objectif..il n'est ni percutant ni dérangeant..juste mortellement ennuyeux..et de me demander ce que les acteurs (bons autant que le contexte le permettait) sont venus faire dans cette galère!
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    Ne pas véritablement tenir compte de la note, sachant que le film dans sa forme est bon, mais que mon QI étant ce qu'il est, il me sera toujours difficile d'apprécier un film a l'intellect très évolué. Tant pis pour moi, j'essaie d'évoluer. Avis aux amateurs de masturbage d'esprit.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2007
    Film obscène par ses longs monologues (parfois sur fond noir) tirés des directives nazis et qui n'apportent absolument rien, et insupportable par sa lenteur, son ennui et son absence de fil directeur. La scène du chanteur de flamenco mériterait d'ailleurs une note négative.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2007
    Je crois que c'est la premiére fois que je ne mets aucune etoile à un film mais meme en cherchant bien je ne vois toujours rien d' interessant dans ce " film " si on peut appeller ça un film . Un scenario d'une confusion extreme des acteurs qui ont l'air de s'ennuyer et qui errent d'une scene à l'autre sans aucune logique et sans aucun but avec au sommet une realisation approximative !quel gachis avec des acteurs comme M.Lonsdale et M.Amalric.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2007
    Encore un film raté et là, dommage, vraiment dommage parce que c’était un film ambitieux. Hélas, Nicolas Klotz n’a pas les épaules assez larges pour porter François Emmanuel… Pour réussir ce film, il aurait fallu filmer simple, linéaire, le contraire de ce que fait Klotz qui, chichiteux (je suis un intello, moi, Môssieu), égare le film dans des digressions interminables. Ah, le chanteur flamenco ! on croit toujours qu’il va s’arrêter, mourir, en finir quoi, mais non. Ah, la rave electro bien biturée… et les amours pitoyables du héros, on s’en fout ! Mais l’attention se dilue à droite et à gauche, s'éloigne de l'essentiel.
    Mathieu Amalric, acteur bien surfait quoiqu’agréable dans certaines comédies (d’un intérêt discutable d’ailleurs mais c’est un autre débat) est là carrément mauvais -ne trouve pas ses marques –dépassé lui aussi. En fait, à peu près tous les acteurs sont mauvais, sauf notre cher Lonsdale, égal à lui-même, dans ce rôle de directeur dépressif (et même complètement piqué). Maintenant, le Critique de cinéma, qui voit toujours ce qu’il avait décidé de voir avant d’entrer dans la salle de projection, nous chante « passionnant parallèle entre les dures lois du monde de l’entreprise et celles des camps d’extermination ». Ben non ! je défie l’Ingénu n’ayant jamais entendu parler du livre et rentrant vierge dans la salle de voir autre chose qu’un règlement de compte confus entre descendants d’anciens nazis. Pourtant, il y a matière à réflexion : ici, une direction des ressources humaines impulsant la création d’un orchestre dont elle se fout complètement, dans le but de distraire le personnel des problèmes de restructuration ; là des nazis utilisant les capacités artistiques du bétail humain dont il dispose pour organiser entre esthètes des soirées culturelles à base de Schubert et de Beethoven… Où sont les plus cyniques ?
    On peut rêver à ce qu’aurait donné ce film dans d’autres mains, celle d’un Sydney Lumet par exemple… Faut pas rêver, ca fait trop mal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2007
    je n'avais jamais vu un film aussi fort, aussi profond,
    et aussi beau.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 septembre 2007
    Chaque année est l'occasion de voir une grosse daube bien nulle, j'ai trouvé celle de 2007. D'abord il y a tromperie sur le sujet. Je pensais aller voir un film sur l'univers de l'entreprise et je me retrouve encore ramené à 1 nazisme simplet.
    Ensuite, si le parallèle entre la Shoah et l'entreprise peut être intéressant pour montrer comment l'utilisation d'une langue "technique" permet de faire accepter ce qui ne le serait pas autrement, le propos du film aurait du être traité dans un court.
    Ici c'est long, lénifiant, extrêmement chiant, caricatural voire ridicule. De nombreuses scènes ne mènent à rien. Quand on veut faire passer un message on ne perd pas ses spectateurs. Ou on reste dans sa cinémathèque "auteurisante". Je me suis cru dans un sketch des Inconnus sur le cinéma d'auteur français. Je regrette de ne pas avoir suivi ceux qui sont sortis, ou de ne pas avoir eu la chance de m'endormir comme tant d'autres. C'est d'autant plus rageant quand le film réunit tant de talents.
    Un film qui fait réfléchier ? Oui, 2 mn top chrono pour ce qu'il a à dire, et si mal dit. Mais qui donne surtout envie de revoir au plus vite un American Pie. Au moins il n'y a pas tromperie sur la marchandise.
    PS : un coup de gueule aussi contre le classement des critiques par Allociné, avec les meilleures d'abord et les autres ensuite, au lieu d'un classement par date de publication
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2007
    Un film assez perturbant parce que fuyant constamment son sujet. C'est d'abord un film sur l'entreprise, mais finalement le film s'en écarte au fur et à mesure, voulant éviter de faire directement le parallèle entreprise/nazisme, ce qui n'est pas le but du film. La shoah vient ensuite, mais c'est finalement plutôt la mémoire de la shoah qui se présente au héros.
    Au final un film ambitieux, tant par la forme que par le fond, qui en évitant le naturalisme ne tombe pas dans le piège du film à thèse, et réussit même à s'ouvrir au delà de la question de l'entreprise, du nazisme, etc pour parler de la modernité. En ce sens, le personnage d'Amalric est un héros moderne, un Jason Bourne, un Jack Bauer, héroique parce qu'au coeur du système, mais broyé par ce dernier ne laissant en lui qu'une petite lumière d'humanité qu'il se bat pour protéger.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2007
    D'abord, une mise au point sur la comparaison entre les méthodes de gestion des ressources humaines de certaines entreprises et celles employées par les nazis lors de la Solution finale. Oui, on peut comparer, car il s'agit ici plutôt de démystifier la technocratie, le système économique, qui dérivent lentement, mais de façon rituelle, vers la déshumanisation, que d'une assimilation sans nuances des faits et de leurs conséquences. L'entreprise multinationale est le cadre parfait de la description froide d'un système marqué par la performance et par l'apparence, et donc par l'élimination des faibles ou des inadéquats. Cette déshumanisation trouve par exemple son illustration dans la disparition du quatuor Forbes. Pas dupe, et conscient de cette dérive quasi militaire, le directeur, exposé à sa propre disparition du système, ne pouvait que découvrir le double jeu du psychologue d'entreprise. Avant ces réflexions sur la question humaine, le film se dirigeait vers le polar d'entreprise assez classique, avec des coups tordus et les petits secrets comme tonifiants d'un scénario classique. Mais la lourdeur de la mise en scène (plans énigmatiques, notamment à chaque changement spatial ou temporel, quelques scènes allongées jusqu'à la saturation...) révélait peut être déjà la volonté du réalisateur de décrire des faits beaucoup plus troublants, où l'Histoire et les horreurs qu'elle accumule pourrainet être le ciment de certains comportements contemporains. A ce titre, le personnage interprété par Lou Castel, remarquable dans un petit rôle, est une émouvante synthèse d'une victime des deux systèmes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 septembre 2007
    Y allant avec un a priori positif après la bonne campagne de promo qui a vu fleurir les critiques positives, on se retrouve avec un film complètement décalé et inintérressant, branlette de réalisateur hors du réel. Soit disant "psychanalyse de l'économie libérale", c'est en fait un film sans queue ni tête. Rien n'est crédible dans ce film mais c'est même pas ça le problème, c'est juste qu'on ne comprend pas du tout où veut en venir le réalisateur, des plans de 10 minutes (ex : un mec chante a cappella en espagnol pendant 10 minutes, une scène de rave -complètement imaginée... des raveurs en costard mais oui!-) qui n'ont rien à voir avec la supposée histoire... Si encore, il y avait quelque chose au niveau du fond, le film étant à la base supposé dénoncer le travail de bureau anonyme dans une grosse boite, mais même pas, la boite en question est complètement fantasmée, les locaux improbables, les personnages pas crédibles (joués par des acteurs qui déclament mot à mot, exceptionnellement mauvais). En fait j'ai l'impression qu'on a affaire à la vision délirante d'un réalisateur déconnecté du réel qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise, n'a jamais mis une cravate, et a pensé pouvoir adapter un bouquin d'analyse du monde du travail (qui lui doit être pas mal) dont il n'a rien compris. Le navet de l'année... encore une fois mon incompréhension est totale face aux critiques majoritairement positives qu'a reçu ce film.
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