Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 22 septembre 2007
Qui ose donner des étoiles à ce film totalement inintéressant voire inepte ? Film complètement loupé, TRES TRES lent, images figées, décort minimaliste, dialogues quasi inexistants... Quant à la Shoah, ces mélanges de genre rendent insipides les propos du cinéate, quel message voulait il faire passer ? Passez votre chemin, cela vous évitera de perdre 2h21 de votre temps.
film qui commence bien. Problème, au bout d'une heure on a l'impression de tourner en rond et on ne voit rien arriver de nouveau! Une heure et demie aurait été largement suffisant.
J'ai tendance à m'attendre au pire lorsque je vais voir des films dont le pitch me plait, souvent pour éviter les mauvaises surprises.
C'était le cas pour "La Question Humaine"... Cette fois-ci j'ai bien fait. Le film, bien que doté d'une mise en scène théatrale plutôt agréable, n'arrive pas à captiver. Ca commence bien, jusqu'à ce que l'intrigue parte dans un fatras difficilement compréhensible. L'ambiance trés froide n'aide pas... on greloterait presque dans le cinéma.
Au bout d'une heure et demie, le film est déjà empêtré. Pour ma part, plus moyen de suivre. Et pas la peine de chercher le fil d'Arianne, il n'y en a plus. On se raccroche au moindre détail qui pourrait nous faire retomber dans la logique. Mais ça ne suffit pas. On sent le potentiel du film, on se voit bien en train de lire le roman dont il est tiré, mais n'empêche que le tout apparait vite très prétentieux. De longues scènes dont on attend que la fin (l'audition des chanteurs, la rave party (encore faut-il adhérer au fait que cela en soit une) et surtout l'écran noir final).
Heureusement, m'ont sauvé du départ du cinéma les acteurs, bons, bien que la mise en scène les oblige à être leeeennnnts, trèèèès lennnnts..., la musique de Syd Matters (qui réchauffe un peu la glace) et une envie de comprendre, un espoir de pouvoir se raccrocher. Si c'est votre cas pendant la séance, ne cherchez pas...
C'est un film très particulier dans sa mise en scène. On accroche, ou on accroche pas. J'avoue, j'ai décroché un peu au bout d'1h30...parce que ça tire un peu en longueur. Cela étant, le sujet de l'entreprise reste d'actualité, le point de vue historique est intéressant, et par moment on voudrait vraiment croire au proposes des acteurs et du metteur en scène...mais ça manque de percussion. En gros...intéressant, séduisant, mais il manque un je ne sais quoi pour en faire un super film...c'est embêtant, car les sujets du film sont à la fois graves et intéressants...
Une réelle admiration pour le jeu remarquable de Mathieu Amalric, dans sa froideur et sa dualité. Un film très efficace et qui porte à la réflexion. Certains gros plans m'ont plongé dans une atmosphère de malaise. La clarté de certains dialogues permettent d'assimiler la situation. Une situation qui reflète la réalité de certaines tendances dans de grosses entreprises, à taille inhumaine. Un très bon film.
J'ai d'abord été très étonnée de voir le nombre de spectateurs présents dans la salle un samedi soir. La question du monde industriel et de ses défaillances n'est généralement pas celle qui déplace les foules, sans oublier la durée du film (2h20), particulièrement longue.
Nous assistons à la plongée de Simon, héros schizophrénique, incapable de faire face à la mission qui lui a été confié, à savoir d'enquêter sur Mathias Jüst, directeur général de l'entreprise pour laquelle il travaille. Croyant agir dans le secret, Simon réalise que Mathias Jüst n'est pas dupe de son manège. Il se retrouve confronté aux errances d'un homme sombre et fascinant. Le choix d'un décor industriel tout en clairs-obscurs hypnotise et précipite le spectateur dans un univers d’« étrange étrangeté ». Car la nature est absente de ce film réduisant les personnages à vivre en apnée. La froideur de la voix off récitant des rapports de production souligne la paranoïa ambiante où, sous prétexte de rentabilité, chacun est placé sous surveillance. Il n’y a pas de liberté à la FC Farb; seuls comptent les chiffres, l'exploitation maximale des "unités". Certes, Nicolas Klost établit un parallèle entre la méthode nazie et celle d'un libéralisme contemporain poussé à l'extrême. Le spectre de la shoa fait froid dans le dos et rappelle aux spectateurs que l'histoire n'est qu'un cycle immuable de répétitions. Mais ce n'est pas le plus important. Ce qui fait la valeur du film de Nicolas Klost c'est sa radicalité dans son autopsie du système économique contemporain. "La question humaine" est un vrai film politique, dans la lignée des plus grandes œuvres de Costa-Gavras. Chaque personnage n'est qu'un pion au service de la Firme. Travailler pour elle oblige à la dépossession de soi. A l'exception de Mathias Jüst, Arie Neumann et Jacques Paolini, lesquels restent lucides et conscients d’eux-mêmes à défaut d’être heureux, le reste des employés ont perdu leur âme. Ils n'existent plus qu'en tant qu'unités
Y allant avec un a priori positif après la bonne campagne de promo qui a vu fleurir les critiques positives, on se retrouve avec un film complètement décalé et inintérressant, branlette de réalisateur hors du réel. Soit disant "psychanalyse de l'économie libérale", c'est en fait un film sans queue ni tête. Rien n'est crédible dans ce film mais c'est même pas ça le problème, c'est juste qu'on ne comprend pas du tout où veut en venir le réalisateur, des plans de 10 minutes (ex : un mec chante a cappella en espagnol pendant 10 minutes, une scène de rave -complètement imaginée... des raveurs en costard mais oui!-) qui n'ont rien à voir avec la supposée histoire... Si encore, il y avait quelque chose au niveau du fond, le film étant à la base supposé dénoncer le travail de bureau anonyme dans une grosse boite, mais même pas, la boite en question est complètement fantasmée, les locaux improbables, les personnages pas crédibles (joués par des acteurs qui déclament mot à mot, exceptionnellement mauvais). En fait j'ai l'impression qu'on a affaire à la vision délirante d'un réalisateur déconnecté du réel qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise, n'a jamais mis une cravate, et a pensé pouvoir adapter un bouquin d'analyse du monde du travail (qui lui doit être pas mal) dont il n'a rien compris. Le navet de l'année... encore une fois mon incompréhension est totale face aux critiques majoritairement positives qu'a reçu ce film.
Je suis d'accord malheureusement avec la plupart des critiques négatives que je viens de lire sur votre site : film prétentieux, lent, long, etc...Je suis allé voir ce film en me fiant aux critiques très positives le concernant. Et parce que j'apprécie habituellement le jeu de Matthieu Amalric. Mais ici, il a l'air perdu dans son rôle, dont on saisit mal le profil psychologique, si je puis dire. Et l'analogie entre l'entreprise et le nazisme me semble totalement déplacée. Donc, un film très ennuyeux, à l'esthétique sinistre et au propos confus. Mais une question me vient : devrais-je désormais aller voir les films que les critiques considèrent comme des navets ? Une étoile quand même pour les acteurs, qui font ce qu'ils peuvent...
Un film sans aucune sorte d'humour ou d'auto-dérision, ça s'appelle un film prétentieux. Non, plutôt : ça s'appelle "La question humaine". Une étoile pour l'excellente composition et interprétation de Michel Lonsdale.
Bonjour, par respect du boulot que ça représente je suis resté jusqu'au bout, mais ce film est un navet. Ce qui frappe tout d'abord ce sont les critiques de la presse, on est dépossédé de son bon sens!... Ensuite, le raccourci entre nazisme et entreprise est un peu grossier, mais à la limite pour quoi pas. Or le film semble ne jamais choisir entre l'un ou l'autre. Mathieu Amalric semble lui même perdu dans son personnage. Le seuls crédibles et qui tiennent le film sur ses épaules ce sont les "patrons". Les décors sont sortis des pires clichés des années 80... où le bureau du big boss est tout petit, où les secrétaires bossent collés à un mur sans fenêtres, où une rave techno se fait en costume cravate... Scène mémorable: chez le boss les acteurs se font de l'ombre (puisque les spot sont très mal placés), mais attention: c'est une nouvelle "esthétique de cinéma"... Sorry mais ce film est ennuyeux et prétentieux.
Très décevant... malgré l'extrême justesse de jeu de M. Lonsdale. La première partie est captivante, mais quand on apprend les ressorts de cette histoire (les nazis continuent de persécuter les hommes et c'est dégueulasse ce qu'ils ont fait pendant la guerre...), Paf! Tout s'écroule et on s'embourbe, d'ailleurs M. Lonsdale disparaît au bout de 1h. Rien ne passe, aucune émotion. Même pas d'intérêt documentaire. Une voix off lit un texte qui pourrait être tiré du bouquin "les bienveillantes"... Même le jeu des acteurs baisse de plusieurs crans. C'aurait pu être un très bon film sans ça.
Film obscène par ses longs monologues (parfois sur fond noir) tirés des directives nazis et qui n'apportent absolument rien, et insupportable par sa lenteur, son ennui et son absence de fil directeur. La scène du chanteur de flamenco mériterait d'ailleurs une note négative.
Malhonnête, on est vite violemment aiguillé sur un autre film que celui qu'on avait envie de voir. Vulgaire, ça use de grossières ficelles à larmoyer, c'est d'un manichéisme effrayant. Prétentieux, le bon ton germanopratin version vintage. Chiant. Juste chiant. Des scènes interminables et absolument vides de sens.