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    La question humaine
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    2,0
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    136 critiques spectateurs

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    Rosenthab
    Rosenthab

    9 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2007
    C'est le film qu'on aimerait aimer mais que c'est ennuyeux, que c'est long, et que c'est artificiel! C'est soporifique sur toute la durée, la dénonciation des crimes nazis est suggérée avec une sophistication assez déplacée et peu efficace. Les plans séquences à n'en plus finir ne disent rien. Les silences des personnages sont longs et c'est tout. Et que dire de certaines scènes totalement inutiles et ineptes telle que la rave entre cols blancs... Amalric s'écoute, comme d'habitude, et les autres sont des fantômes de passage sous xanax.
    Laurent H
    Laurent H

    45 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2010
    Un sujet pas simple a filmé et pourtant c'est réussi .
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2009
    Une oeuvre très complexe, difficile d'accès, vraiment passionnante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    En soi, le film n'est pas nul, mais soporifique ! Je n'ai pas réussi à m'accrocher au récit. A deux ou trois reprises, j'ai failli m'endormir: le rythme est vraiment très lent. Cela casse tout, l'histoire semblait touchante et incroyablement intéressante mais j'en ai manqué une bonne partie.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    Le film est froid comme la mort et n'en finit pas. On n'en voit jamais la fin. Un scénario rebutant, amphigourique et anti cinématographique. Une réalisation disloquée incapable de produire le moindre rythme et ignorant, par là même, ce qu'est le montage. Des comédiens si méprisés qu'on ne les voit pas et qui traversent le film comme des zombies. Ils sont téléguidés et ont un mal fou à se détacher de cette fiction poisseuse où ils se sont empêtrés.
    Pisenlit
    Pisenlit

    29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2011
    Un film ennuyant prétendument intelligent. Ce qui ne l'empêche pas de foncer tête baissé dans le lieu commun qui associe le système capitaliste au fascisme. Bref, un film qui s'enferme dans une caricature d'idéologie marxiste post-seconde guerre mondiale qui asphyxie son propos et lui fait perdre toute crédibilité. Dommage.
    leampr
    leampr

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 janvier 2008
    Plus jamais ça... Ce fut pour moi un long, très long moment... Je pense que je n'ai pas encore la maturité nécessaire pour comprendre et aprécier pleinement ce genre de film cela dit, je comprends que certains aient pu être touchés. Mention spéciale à Matthie Amalric sans lequel je serais partie avant la fin...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2007
    L'exemple type de ce qu'on sait rater comme personne en France, sur un sujet pourtant passionnant ! Dieu sait que je partais confiant, tant le sujet m'intéresse... Seulement voilà : c'est sans compter la "politique des auteurs" à la française, capable de détourner les meilleures volontés ! Tout ou presque sonne faux : dialogues sur écrits, sur joués, sur lignés ! Acteurs en roue libre cabotinant à qui mieux mieux (j'ai vraiment du mal à croire que le metteur en scène a dirigé Amalric, parfois excellent ailleurs) ! Absence totale de rythme (LE défaut par excellence de la plupart des scénarios français : ces "auteurs" feraient mieux de passer un peu moins de temps sur les dialogues et un peu plus sur la construction !). Images lêchées, apprétées. Changements de tons alors qu'enfin l'intrigue commence à révéler d'intéressants ressorts. Du coup, on passe complètement à côté d'un grand sujet, et on s'ennuie ferme.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2012
    Relativement au traitement d'un sujet à haut risque (le rapprochement de la shoah avec l'univers de l'entreprise, via leurs techniques et la sémantique utilisée), le film est une réussite. La question humaine bénéficie du talent d'acteur d'un Mathieu Almaric, ici au top, et d'autres compositions de personnages plus ou moins secondaires (Lonsdale, Kalfon -trop bref-, Edith Scob et Lou Castel) très réussies. La mise en image est très brillante (qualité de la photo, cadrage...) et surtout mise en évidence lors de scènes fabuleuses (les chansons espagnoles, la danse lors de la rave...) qui me rappellent David Lynch dans Mulholand drive et Twin Peak. Nicholas Klotz réussit moins dans la façon de cerner le personnage d'Amalric, un peu stéréotypé comme les scènes où il se comporte comme un cadre cynique. Au départ arriviste, le héros prend par la suite conscience du monde qui l'entoure, c'est paut être paradoxalement les limites de ce film parfois brillant. Il y a aussi quelques longueurs. A voir cependant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2007
    D’abord la Question humaine est l’adaptation du roman de François Emmanuel Nicolas, j’insiste sur ce fait car je pense que le livre sans l’avoir lu est surement meilleur que son adaptation cinématographique. A vrai dire, le film est très difficile d’accès et cinématographiquement il n’est vraiment pas une réussite par sa mise en scène assez froide et des images assez laides en plus d’une bande son que je n’ai pas aimé. La mise en scène du film qui se rapproche beaucoup du livre puisqu’elle utilise souvent la voix off s’explique par le fait que la phraséologie est une des clefs essentielles qui permet de comprendre le propos du film. Pour résumé rapidement l’histoire, un psychologue des ressources humaines va découvrir que l’un des directeurs de son entreprise qui au départ l’avait mandater pour enquêter sur un autre dirigeant de l’entreprise, est destinataire de lettres anonymes enfermant des notes techniques sur le processus de gazage des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Même si on ne peut pas nier comme cite le réalisateur que "La Shoah est un des actes fondateurs de la modernité, elle a révélé la part maudite de la société industrielle », j’ai trouvé très discutable le fait de mettre en parallèle les mots qu’utilisaient les nazis pour décrire les préparations du génocide et celui qu’utilisent de nos jours les cadres supérieurs et les DRH dans leurs notes techniques. Malgré tout si le but du film est de montrer que la société peut s’accommoder facilement de l’amnésie et des horreurs de l’histoire, on ne pourra jamais lui faire ce reproche.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2007
    Ces PDG du capitalisme mondialisé, ultralibéral, reprojettent-ils, de manière diluée, par le "dégraissage" de salariés, ce processus rationnalisé de déshumanisation totale des "inutiles", à l'oeuvre dans le fascisme nazi? Face aux non-dits, c'est par l'enquête, par voie introspective que ce film force aux résurgences, re-tisse des liens entre l'esprit de destruction de l'"humain" (par rejet phobique), des êtres réduits à des "pièces", à de simple unités, et sa responsabilité dans la gestion ultra-rationnelle, soi-disant humaine mais en réalité profondément froide et superficielle, des gens de la maison-entreprise. Le capitalisme travaille à détruire les sentiments altruistes. Délocaliser, restructurer, formater, aller jusqu'à nier et se couper d'émotions pour simplement suivre les directives, cela ne rappelle-t-il pas l'oeuvre du tyran? Pour tout dire, c'est le genre de film pour lesquel il est bien difficile de mettre une note, bien que le propos en question semble manquer de matière, d'appuis: 3 étoiles reste subjectif. Certes, c'est lent mais pour moi, trouver ça "mou" serait presque une insulte; au contraire, cette lenteur s'avère nécessaire et je n'ai pas ressenti -à ma grande surprise- d'ennui (mis à part un peu durant la séquence de fado dans le bar, pourtant touchante); en outre, le film est traversé de tensions, parfois extériorisées et, surtout, intérieures, retenues. Il est tout aussi difficile de transmettre la force de l'écrit, à partir du livre de François Emmanuel, qui pose la question "la société industrielle est-elle maudite?"
    La "couleur" du film, homogène, soit grise, bleuie, marron (couleur du fascisme), sombre ou d'une lumière plate, nous plonge dans une atmosphère de confinement et soutient la réflexion.
    Nicolas Klotz filme juste, sans effet forcé. Matthieu Amalric (Simon) et ses yeux scrutateurs joue plutôt bien. Un Lonsdale égal à lui-même. Par contre, c'est pas non plus super crédible. Le propos force parfois au manichéisme. Pour réfléchi
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    Pour couvrir La question humaine, Nicolas Klotz convoque un joli casting dans lequel Mathieu Amalric et Michael Lonsdale livrent, à nouveau, une belle prestation. La narration extrêmement exigeante s’appuie par instant sur une voix off quelque peu explicative. Le récit, possiblement trop long et au rythme paisible, ménage quelques « entractes » musicales et/ou chantées. Ce schéma narratif déjà austère est mis en images sous une photographie et des éclairages peu soignés, de nombreuses scènes apparaissent ainsi sombres. Avec de telles caractéristiques, La question humaine trône en bonne place parmi les films monolithiques auxquels le spectateur n’a que deux alternatives : l’adhésion ou le rejet en bloc.
    Dans ce film comptable où les hommes sont des « unités », il est affaire de psychologie sur fond de faits historiques graves convoquant notamment l’Ordre noir allemand. D’étrange, le film devient troublant quand un parallèle est tiré entre un passé révolu (Shoah) et des faits des plus contemporains. À ce stade, la question (humaine) devient programme et pas uniquement d’un point de vue sémantique. L’interrogation dérange alors la conscience du spectateur qui se perdra définitivement dans un ultime fondu au noir qui masquera des images racontées en voix off. Des images que nous n’aurions sans doute pas su ou pu regarder.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2007
    D'abord, une mise au point sur la comparaison entre les méthodes de gestion des ressources humaines de certaines entreprises et celles employées par les nazis lors de la Solution finale. Oui, on peut comparer, car il s'agit ici plutôt de démystifier la technocratie, le système économique, qui dérivent lentement, mais de façon rituelle, vers la déshumanisation, que d'une assimilation sans nuances des faits et de leurs conséquences. L'entreprise multinationale est le cadre parfait de la description froide d'un système marqué par la performance et par l'apparence, et donc par l'élimination des faibles ou des inadéquats. Cette déshumanisation trouve par exemple son illustration dans la disparition du quatuor Forbes. Pas dupe, et conscient de cette dérive quasi militaire, le directeur, exposé à sa propre disparition du système, ne pouvait que découvrir le double jeu du psychologue d'entreprise. Avant ces réflexions sur la question humaine, le film se dirigeait vers le polar d'entreprise assez classique, avec des coups tordus et les petits secrets comme tonifiants d'un scénario classique. Mais la lourdeur de la mise en scène (plans énigmatiques, notamment à chaque changement spatial ou temporel, quelques scènes allongées jusqu'à la saturation...) révélait peut être déjà la volonté du réalisateur de décrire des faits beaucoup plus troublants, où l'Histoire et les horreurs qu'elle accumule pourrainet être le ciment de certains comportements contemporains. A ce titre, le personnage interprété par Lou Castel, remarquable dans un petit rôle, est une émouvante synthèse d'une victime des deux systèmes.
    mataza
    mataza

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 octobre 2010
    Que dire de ce film, rien que le titre est révélateur, il pose une question, question auquel on est pas sûr de répondre, même à la fin du visionnage. Tout les bons côtés du film, deviennent à certains moments des défauts, des lourdeurs, qui irrémédiablement éloignent le spectateur du spectacle, et je suis sûr, le film de son sujet. Prenons les acteurs, parfois ils brillent, parfois ils récitent du texte (même au sens propre), parfois ils excellent, et d'autre fois, misent sur la carte de la sobriété, de la neutralité, peut être est-ce voulu, puisque l'un des points évoqués est justement l'usage d'une langue morte, neutre et technique, il n'empèche que parfois, les acteurs jouent mal. Parlons du texte, parfois excellent et pertinent, d'autre fois, trop pertinent, et donc tarabiscoté, je pense à la longue tirade du musicien, il raconte son souvenir, comme s'il récitait les pages d'un livre, bien écrit du reste, mais voilà, c'est de l'oral, du vécu. Les plans maintenant, figés sur un ciel, une scène quelconque, a son petit effet parfois, mais à plusieurs reprises ce n'est que lourdeur. Je pense particulièrement à la scène des chanteurs, interminables, et celle dans la boîte de nuit, absolument insupportable, à la limite de la torture auditive. (Je ne le cache pas, à ces deux moments, j'ai fait avance rapide). L'intrigue maintenant, présente un côté passionnant, l'enquête du héros, ses différents entretiens avec les personnes intéressées, la part d'ombre, de mystère qui plane constamment, mais tout ceci, laisse la plupart du temps place aux maux psychologiques dont souffre le personnage de Matthieu Almaric. Il aurait été plus logique, de développer davantage ce lien entre l'entreprise, son fonctionnement, avec cette histoire de Shoah et de langue scientifique...
    Encore un film qui perd de son intérêt et de son message par une trop grande intériorité, un trop grand égarement...N'ayons pas peur de mots, c'est un film intellectuel, avec tous ses défauts.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2007
    Peut être quelques longueurs dans certaines prises de vue. Mais quelle magnifique interprétation de la part de tous les acteurs ! C'est magistral. Courageux aussi de dévoiler une pratique courante et pas toujours connue de tous.C'est gris, noir souvent ... mais vrai de bout en bout ! Un film à voir !
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