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leparrainz
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0,5
Publiée le 9 février 2008
Voila le prototype du mauvais film, raté, chiant et mal ficelé. En effet, derrière ce titre ô combien évocateur, on découvre Simon, psychologue en entreprise qui s'interroge sur la question humaine dans sa profession mais aussi dans les entreprises. Ce thème de la question humaine est un thème qui à déjà largement été abordé que ce soit dans certains documentaire, mais aussi dans la littérature. De plus, l'analogie entre le bureaucratie nazie et le monde du travail en entreprise est soutenue par peu d'arguments, et une majeure partie de ceux ci se révèlent faux. Un film mal ficelé, long pour pas grand chose et durant tout le film, Simon parle tel une voix off qui commente de façon neutre. Plus de deux heures de quelque chose qu'on aurait tort de nommer psychologie et qui finit par nous dégoûter de ce film. Seul Lonsdale est intéressant dans son rôle, de même pour Scob.
Alléché par les mauvaises critiques de ce film, je n'avais pas lu les élogieuse... C'est donc de ma faute, je le reconnais. Mais tout de même, il est rare de voir des spécialistes du cinéma reprocher à un film français ses "audaces politiquement irresponsables", "ses outrances", ses "comparaisons dangereuses", non ? Le genre film français étant jusque là mieux connu pour être aussi impertinent qu'un plat de nouilles tièdes au mou de veau et trimbalant des idées politiques aussi novatrices qu'un discours de Fillon. Alléché donc je fus, au point de me risquer dans l'une de ces salles assez désespérées pour projeter ce film. Eh bien... Pendant la première heure, j'ai assisté stupéfait aux gesticulations erratiques d'une sorte d'olibrius tellement inconsistant qu'il ressemblait à la découpe en papier calque de l'ombre de mon voisin de palier. Bref un Amalric pur jus épaulé par de vagues fantômes de souvenirs de personnages féminins et le tout s'exprimant dans une langue très étrangère que l'on appelait "français soutenu" dans les salons bourgeois moisis dignes du "dictionnaire des idées reçues". Et que se passe t-il au juste durant cette première heure que vous pressentez déjà assez palpitante ? Gagné, absolument rien, niente, nada, nichts. La suite ? Pour moi ce fut une pizza napolitaine et un pot de chianti, merci... Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans la production française qui ne produit plus rien et surtout pas une bonne impression. Même lorsque qu'elle quitte l'exécution de films type : "j'ai trente ans et un gros nombril", même lorsqu'elle s'attaque à de véritables thèmes du genre "l'humain face à l'entreprise" elle se débrouille pour tout flanquer par terre en ne traitant que "mon nombril humain face à l'entreprise de mon nombril"... Il y a de quoi désespérer.
Cela commence comme une critique à demi-mots du capitalisme et de ces multinationales qui font disparaitre les individus derrière leurs simples fonctions de rentabilité. Puis le tout se précise en allant s’aventurer du côté thriller : à savoir un patron qui confie à un de ses cadres une mission secrète visant à étudier sa côte auprès des salariés mais le tout se complique quand l’individu devra mener son travail sur deux tableaux car aussi indicateur de « putschistes » prêts à déloger le patron de son trône car le suspectant de folie contre-productive. Un lourd secret semble d’ailleurs entouré ce chef. Apparemment ambitieux ce film se perd dans les dédales de son intrigue et finit par nous entrainer vers une commémoration de la Shoah sans que l’on comprenne comment on en est arrivés là. Par ailleurs le grand accent mis sur le pathos finit par dénaturer complètement le propos initial. Un coup d’épée dans l’eau.
Une réalisation qui veut masquer sa pauvreté derrière un brouillard pénétrant vaguement intello. Un seul point intéressant en dehors du casting (sous exploité), le parallèle fait entre le language technique de la solution finale et celui employé pour les clandestins et dans le monde du travail.
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3,0
Publiée le 25 juillet 2010
Ambitieux et original, "La question humaine" est le troisième volet de la trilogie de Nicolas Klotz sur le monde actuel qui suit ici le cheminement du toujours remarquable Mathieu Amalric, psychologue d'entreprise, dont les certitudes vont sèrieusement s'effriter lorsqu'une ètrange mission le confronte à l'histoire de la Shoah! Cette expèrience de 140 minutes s'apparente plus à un portrait sombre et bavard de cet homme dèsemparè! il faut ègalement souligner la prestation de Michael Lonsdale en directeur de boîte qui perd visiblement les pèdales et surtout ces longues sèquences impressionnantes tout en clairs-obscurs (cette boîte de nuit sortie de nulle part). Une oeuvre passionnante parce que l'Histoire, dans son principal traumatisme, y revient et s'y incruste! Intrigant...
N. Klotz et sa scénariste ont beau citer Weber pour le parallèle industrialisation/nazisme et Tourneur pour la suggestion de la terreur (avant-première à Mouans-Sartoux) : le mauvais goût et le manichéisme de cette parabole sur le monde de l'entreprise ne permettent pas l'adhésion. Tiré par les cheveux et peu convaincant, ce pensum démonstratif basé sur des procédés éculés (lettres lues en voix off, onirisme pesant) ne vaut le détour que pour l'interprétation habitée d'Amalric. Bon courage tout de même !
Par principe je ne sors jamais avant la fin d'un film... je suis donc rester pendant 2h24 devant celui-ci à me demander pourquoi j'étais venu le voir... un sujet polémique, une critique dithyrambique, un casting haut de gamme, un film qui divise l'opinion... Alors, au bout du compte qu'est ce qu'il en ressort? Effectivement les acteurs sont bons, l'image est souvent belle et le metteur en scène fait preuve d'une maîtrise du cadre impeccable... Mais est-ce suffisant? Et au fait, de quoi ça parle? Parce que moi, j'ai décroché assez vite: le langage (trop) soutenu, la lenteur du rythme, certaines scènes insupportables (le chanteur espagnol) voire hors de propos ( les mecs qui s'embrassent au début)... A aucun moment je me suis sentis concerné par ce qui passait sur l'écran... bref, une expèrience particulière, un film auquel j'aurais du mal à donner une seconde chance...Chiant!
J'ai vu ce film avec ma classe, la moitié s'est endormie pourtant on est beaucoup de cinéphiles. Pour vous dire, même les profs se sont ennuyés. Nous avons vu ce film dans le cadre de "Lycéens au cinéma" et bien j'éspère que les prochains film seront meilleurs...Malgré tout je tiens à féliciter M.Amalric qui jour vraiment bien. L'histoire est longue, les plans de flac d'eau ne servent à rien enfin bon voilà le genre du film...
Il est possible que je sois passée complètement à côté du film, mais je l'ai trouvé incroyablement prétentieux, tant dans la mise en scène que dans l'histoire et les dialogues. Quand au message, je reste perplexe. Je n'avais jamais vu le sujet de l'Holocauste aussi mal traîté. J'ai pour règle de ne jamais partir avant la fin d'un film, et je m'y suis tenue, mais j'ai eu du mal.
Un film intéréssant dans l'ensemble.On est parfois perdu mais l'histoire nous livre ses réponses au fur et à mesure du film.Autant vous le dire c'est un film trés spéciale.Certains apprécieront d'autres détesteront où mouront d'ennuis.On ne pouvait penser qu'à Mathieu Amalric pour ce genre de rôle.
Putain merde! Jamais j'aurais cru qu'on pouvait encore faire des films comme ça. Cinéma français stérotypé, ça me rappelle un sketch des inconnus. C'est lourd, c'est chiant, c'est prétentieux, c'est nul. 4/20
A l'origine nouvelle à plusieurs niveaux du complexe François Emmanuel, "La question humaine" devient ici un long brûlot assez prétentieux finalement à l'image de l'entreprise broyeuse d'âmes qu'il prétend dénoncer ; et dont on ne retient que sa première heure parfois réjouissante - dont par exemple - son agréable scène des 2 d-j's débitant du sénèque...
A défaut de vouloir être le plus critique et sombre possible, La Question humaine tombe dans le "anti" superflu, jusqu'à arriver à en être un film finalement "anti-cinématographique" ou "anti-humain". Un véritable paradoxe, qui peut plaire comme choquer énormément. Ici, on est plutôt dans la deuxième catégorie...
Un film pompeux, vieillot et mal joué comme on en voit rarement. Plus déconnecté des réalités, surtout celles du monde de l'entreprise, tu meurs. Tout ce que le cinéma intellectuel français peut offrir de pire. A bannir!
"-Tiens, et si je faisais un film sur un sujet d’actualité... Non, sur un grand thème de l’Histoire! Bon, les 2. Tiens, il y aurait un type qui bosse dans une grosse société avec plein de cadres dans tous les coins. Tiens, et il dénoncerait quelque chose…ou il découvrirait quelque chose. Tiens, et si c’était un psy…et s’il découvrait qu’il y a 50 ans il y a eu des camps d’extermination ! Et tiens le décor ferait aussi super toujours penser à camps, des cloisonnements…Et les acteurs seraient des danseurs lyophilisés genre Pina Baush et les voix aussi seraient lyophilisées. Tiens, ce serait une nouvelle conception du cinéma. (…)Tiens j’ai JP Kalfon, pour le rôle de l’ancien gamin du Lebensborn, il ne fait pas très tendance Reich, mais bon, c’est pas grave. On n’y verra que du feu, enfin des émanations de gaz…Et Lonsdale, tiens il serait bien à la fin du film, il dirait une super tirade à vous faire chialer. Non, je vais le mettre ailleurs. Faut qu’on doute, qu’on s’interroge, pas d’émotion surtout. Et tiens, si on me critique sévère, je dirais que je suis trop novateur, que j’ai pris trop de risque !
-Non, M’sieur t’as même pas pris le risque de nous prendre pour des cons ! C’est ton postulat de départ!