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dai72
153 abonnés
2 131 critiques
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4,0
Publiée le 21 janvier 2009
Un bon film qui se regarde facilement. On ne s'ennuie pas et c'est vraiment passionnant. Le rythme est présent, l'humour aussi, le suspense parfois et le duo Gere-Molina est excellent. Dommage que parfois on s'y perde dans tous ses mensonges. A voir sans hésiter!!
Déjà l'histoire atypique de ce personnage vérédique (C.Irving) vaut le détour! Le jeu de Gere est renouvelé et donne plaisir à voir. La mise en scène est maitrisée et le suivi est fort attrayant. On s'emballe, se laissant aller à ce scénario très bien construit, et à cette ambiance bien définie, sans faille et carrément disjonctée dans le récit. L'affiche est au désavantage du film!
Avec Faussaire, nous avons l'exemple même du film qui aurait dû être un pur objet commercial, si l'on se référait aux filmographies du réalisateur Lasse Hallström, abonné aux mélos sirupeux depuis Gilbert Grape, et de Richard Gere, acteur que l'on ne présente plus car prisonnier de son rôle d'icône de séducteur des années 80 (en plus de faire la une assez souvent en tant que président du fan-club du Dalaï-Lama, à ses heures perdues). Or, il n'en est rien, et seul le cinema peut amener des gens à se surpasser.
Bien entendu, le film est terni par un certain classicisme, empêchant toute émotion brute, tout procédé cinématographique personnel, mais ce classicisme n'accouche pas non plus d'une oeuvre laborieuse. Le réalisateur du Chocolat n'a jamais paru aussi sobre et Richard Gere trouve véritablement là le rôle de sa vie, depuis les Moissons du ciel de Malick, qui avait lancé sa carrière. C'est même le tandem Gere/Molina tout entier qui est formidable d'entrain : on joue au jeu des deux accolytes, les suivant en totale empathie lors de leurs "escroqueries". Parmi les seconds rôles, on reconnaîtra comme toujours le talent indéniable du croustillant Stanley Tucci, habitué aux rôles de patron depuis Le Terminal de Spielberg.
On regrettera bien entendu le manque de folie dans la réalisation, de la part d'une histoire qui pose des questions comme celles de la reconnaissance littéraire et de la création artistique dans son rapport au créateur, trouvant là un lieu d'expiation du refoulé et pouvant très vite être "avalé" par son objet d'étude.
La fin du film est ainsi révélatrice : si le réalisateur a senti dans cette histoire toutes les questions et tous les enjeux qu'elle posait, il se perd dans de multiples considérations, s'égare, et bâcle son dénouement, contrastant avec l'ensemble d'une oeuvre profondément vivante, portée par un scénario s'une fluidité étonnante.
FAUSSAIRE a tout du film prévisible mais qu'importe. Cette histoire d'un écrivain escroc des années 70, prétendant écrire l'autobiographie d'un célèbre milliardaire américain ayant fait appel à son soi-disant talent est surtout prétexte à ne pas se décevoir lui-même et aussi sa femme avec en prime une belle somme d‘argent. C'est là que le film est finalement intéressant car le personnage que joue Richard Gere se laisse lui même piégé par ses désirs, ses délires, ses mensonges... A ne jamais vouloir affronter la vérité ont fini par tout perdre, c'est à peu près le message que véhicule le film. Au final reconnaissons que c'est un excellent moment de cinéma, sans la moindre prétention et avec des acteurs aussi talentueux les uns que les autres.
Mais quel ennui! J'ai dû m'assoupir plusieurs fois avant de parvenir au générique de fin. Ces phases d'absence m'auront au moins permis de mettre en évidence l'indigence du scénario. Celui-ci tourne en rond et se révèle totalement décousu. Quant au pauvre Richard Gere, mal à l'aise dans ce rôle en tête d'affiche, il reste curieusement effacé.
L’histoire de ce”faussaire”, écrivant une biographie inventée de Howard Hughes, fait penser à celle de Frank Abagnale, escroc sympathique, filmée par Spielberg et joué par DiCaprio, lequel avait incarné Howard Hughes lui-même. La boucle est bouclée, à l’intérieur d’un monde de paillettes et de mystères légèrement mythiques. Ces histoires parlent en filigrane du rêve américain, où la réussite financière et la reconnaissance publique sont souvent basées sur du vent. Ici, Richard Gere surprend, enfin bon acteur (et pas seulement belle gueule), tout en nuances, visiblement emballé par le rôle, tour à tout manipulateur génial, improvisateur sur le fil ou looser pitoyable. La réalisation est un peu en deçà, manquant d’imagination, se contentant de suivre le personnage, qui aurait mérité mieux, un peu plus d’énergie, de folie, d’inventivité, de panache, de pétillant...
un ecrivain en manque d'inspiration se doit de trouver un thème original pour son nouveau livre. Il choisit de monter une pseudo-relation avec un milliardaire vivant en ermite. J'attendais beaucoup de ce film vu que c'est Lasse Hallström (après son émouvant Gilbert Grape) qui était à la baguette et Richard Geere dans le premier rôle. Resultat: on s'ennuie. C'est mou, pas engagé...dommage! l'idée était excellente!
Habité par son personnage, Richard Gere est très bon dans ce nouveau film d'Hallström, qui, pour une fois, ne se révèle pas ennuyant. L'histoire (vraie) est plutôt plaisante, nous faisant alterner entre le rire et le drame. Dommage que la réalisation ne soit pas plus explosive.
Film assez moyen dans l'ensemble. On assiste à la vie d'un mythomane qui a besoin de reconaissance dans sa vie. Alors il raconte des bobards et s'enfonce chaques jours de plus en plus. Lasse Hallström a comme simplifié l'histoire, avec une impression de tourner en rond (est ce qu'Irving ment ou pas ?) et ça fini par lassé un peu.
Faussaire est l'un des bons films de Lasse Halstom, oncontestablement. Grace à un scénario intelligent et intéressant, le réalisateur nous permet de vivre un moment de cinéma plaisant, porté par de forts bons acteurs. Richard Gere est ici crédible, mais on lui préférera tout de même Alfred Molina, remarquable. L'ensemble n'est en rien prévisible, et c'est même plutot surpris que l'on suit les péripéties de notre héros, sympathique menteur, plutot attachant. C'est aussi là la réussite de ce Faussaire, qui a su rendre ses personnages de belle qualité. On pardonnera alors quelques petites longueurs et facilités de mise en scène, pour un résultat ma foi plus qu'honorable.
Le sujet de ce film (l'histoire vraie de l'écrivain Clifford Irving) détenait un gros potentiel, mais qui ne sera finalement exploité qu'à moitié. Ce n'est sans nul doute pas la faute du très bon Richard Gere qui incarne l'homme qui défia M. Howard Hughes avec une grande justesse, mais plutôt celle de Lasse Hallström qui, à force de vouloir faire rire, perd de vue la force dramatique de l'intrigue.