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velocio
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0,5
Publiée le 10 janvier 2007
Film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2006, ce film franco/portugais/italien sur la fuite vers l'ouest d'une jeune russe très vite prise dans les mailles de la prostitution, est une succession de plans interminables et de discours abscons et creux. Sans intérêt !
Sur ce sujet casse gueule, Teresa Villaverde réussit pendant la moitié du film à créer une approche intéressante qui, évite le double écueil de la complaisance et du sensationnalisme. Mais lorsque l'héroïne atterrit dans une belle demeure italienne habitée par un Robinson Stevenin complètement allumé, on fait plus que frôler le ridicule : on se vautre dedans.
Une merde autheurisante, désolé il n'y a pas d'autres mots. Le réalisateur choisi volontairement de faire durer les plans le plus longtemps possible, de ne s'intéresser qu'aux moments les plus ennuyeux de la vie de cette bonne femme, de cadrer là où il ne se passe rien. Tout ça dans le but de faire le film le plus chiant possible tout en ayant bien pris soin de choisir un sujet dur et sombre histoire de faire une œuvre dont il fait dire du bien pour briller en soirée huppée. Une scène en particulier résume bien le film, lors de son voyage pour quitter la Russie l'héroïne se trouve dans un bus qui se fait contrôler, les contrôleurs rentrent dans le bus, prennent les papiers des passagers, les vérifient puis les rendent au passagers puisque tout est en règle. Voila, la scène dure un certains temps, elle ne comporte absolument aucuns enjeux puisque le cinéaste ne cherche pas à insuffler du suspense (l'héroïne est-elle en règle ? va t-elle se faire gauler ?) lors de ce passage, nous venons d'assister à un banal contrôle de routine qui ne sert à aucun moment les ressorts dramaturgiques du film. Conclusion ce n'est pas du cinéma, à éviter donc.
Film coup de poing dont on termine la vision un peu ko. Qu'il puisse rebuter par une approche très conceptuelle est compréhensible, tant certains plans sont longs. Globalement il est très réaliste sans être racoleur, et à l'exception de quelques courtes séquences, tout passe plutôt par la suggestion, et c'est tant mieux, parce qu'il est déjà à la limite du supportable. Il est aussi admirablement mis en image, le travail sur les décors et les éclairages est remarquable, ils soutiennent à merveille l'histoire et sa progression. Oeuvre d'une force rare, éprouvante et bouleversante, réalisée de façon très personnelle et sans concession, on peut quand même regretter les scènes du châteaux qui détonent curieusement.
Film vu au festival de Cannes, c'est une oeuvre bien trop personnelle, on est perdu et on a qu'une seule envie c'est de se précipiter vers la sortie; mais en tant que cinéphile je me devais de respecter l'oeuvre jusqu'au bout, mais que ce fut dur. Un film répugnant de sauvagerie, très pervers et complètement inhumain.
Un film sur le sujet grave des réseaux de prostitutions venus de l'est. On est d'abord surpris par l'esthétisme poussé des cadrages originaux inspiré du cinéma russe. Une façon de filmé qui change de ce que l'on voit habituellement au cinéma. Mais voilà...de belles images ça ne suffit pas à faire un film. A force d'abstraction, même le sujet le devient. Enfin il faut déplorer la fin totalement raté et là, même esthétiquement à croire que la fin du film n'a pas été réalisé par la même personne.
Glauque, oppressant et cruel, ce film déroute par son mélange de réalisme et d'irréalisme. Pouvait-on aborder un sujet aussi atroce que l'esclavage de prostituées de l'Est de cette manière? Je ne le pense pas mais chacun jugera... La fin (mais y en a-t-il vraiment une?...) se révèle incompréhensible et irréaliste à souhait... Un résultat mi-figue mi-raison donc...
Ce film ne ressemble absolument pas à ce qu'on pourrait attendre d'un film sur l'esclavage sexuel. Malheureusement, la mise en scène se laisse aller à un irréalisme maniéré et esthétisant, et n'évite pas totalement la complaisance. L'impression finale est que le prétendu sujet n'est qu'un prétexte. Dommage.
La forme de ce film tres concerté peut surprendre: oscillation entre réalité, souvenirs et hallucinations, pour traduire la derive physique et mentale de l'héroïne. L'évocation de la prostitution est assez saisissante par les moyens de pur cinema d'un film d'auteur.
Je suis venue voir ce film sans savoir quel était le sujet. C'est un film très glauque sans musique et on ne sait pas trop quel est l'objectif de l'auteur dans ce film. On ne sait pas trop comment le personnage en arrive à la prostitution.
Pas un film pour tout le monde, c'est sûr. (Mère) Theresa filme avec sa tête et son ventre. elle voit tout, saisit tout. Ses yeux nous crèvent d'avance. Epuisés, vidés, abandonnés. On ressort comme des larves du film prêts à nous lover dans notre confort douillet, brancher la tv, rallumer son portable, dormir, travailler. Bientôt les vacances. (Mère) Théresa filme comme si elle était un mec sauf que c'est une femme. Du genre à remettre les mecs à leur place. (Mère) Theresa prend la parole pour ceux qui n'en ont pas. Elle pousse un cri. Violent!
Le film démarre entre horizon glacés et intérieurs misérables dans une ville qui ressemble à Saint-Pétersbourg. Mère célibataire sans ressource, instable et dépressive, Sonia savère incapable délever seule son fils dont elle doit laisser la garde à des proches. A bout de souffle, elle ne subsiste que dans lespoir dune émigration à louest synonyme dune vie meilleure. Les bases sont donc posées. Sonia nest pas une héroïne décisionnaire à laquelle on sidentifie mais une victime, victime dun piège qui se refermera sur elle parce quelle était au mauvais endroit au mauvais moment, victime dune société la survie individuelle rend tout monnayable. Plus quune simple dénonciation de lesclavage sexuel, Transe est un film sur lenfermement. Paysage hivernaux, propreté industrielle, regards lubriques et crises dhystéries, Teresa Villaverde filme avec apreté la souffrance intérieure de son héroïne. Le corps réduit à létat dobjet abandonne lesprit aux délires erratiques dune transe sans fin. Servi par une photo superbe et des comédiens hallucinés, Transe est un très grand film.
Bon, honnêteté prime... je n'ai jamais vu un film aussi ennuyeux... aussi inutile. La réalisation est mauvaise. Les images, le jeu de acteurs, les personnages... tout est mauvais. Je n'ai pas du tout vu où allait le film. Pas d'action, pas de psychologie des personnages. J'ai d'abord cru à un film poètique où l'intérêt résiderait dans la beauté des images, des plans... et ben non, même pas, c'est mal filmé. On assiste impuissant à un enchainement de scènes dénuées de tout intérêt. Heureusement, tout n'est pas perdu avec ce film. Les pubs et les bandes annonces qui le précédaient étaient assez agréables après coup.