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Agnes L.
166 abonnés
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3,5
Publiée le 13 juillet 2021
Bon western avec une certaine originalité pour un film de 1957. Bien sûr, il y a quelques ficelles que l'on repère de loin ! Le principal, c'est que le spectateur y trouve son compte comme c'est le cas.
Beau western d'un des maîtres du genre : le duo Fonda - Perkins fonctionne très bien, les deux comédiens faisant montre d'une saine sobriété dans leur interprétation, pour la plus grande crédibilité du récit. La psychologie des personnages est un des atouts du film, qui suggère, sans appuyer, les convictions de l'un et les faiblesses de l'autre. Dans le rôle des méchants, Lee Van Cleef et Neville Brand sont très convaincants. La scène de la traque dans la grotte, tout comme le duel final, d'une remarquable intensité, sont particulièrement réussis.
Même quand il ne tournait pas avec James Stewart, Anthony Mann était capable de faire des bons westerns. La preuve avec "Du sang dans le désert" (titre français débile) où le jeune Anthony Perkins (dont on voit déjà les talents d'acteur trois ans avant "Psychose") incarne un shérif peu sûr de lui dont la rencontre avec un chasseur de primes va lui apprendre quelques leçons pour pouvoir survivre en faisant ce métier. Dans le rôle du mentor qui a roulé sa bosse, Henry Fonda est forcément excellent et sur un schéma d'histoire classique, le film ne tombe jamais dans les clichés. Et en plus de ça, la mise en scène est vraiment de qualité, avec de superbes décors filmés en noir et blanc.
Le scénario est classique et on connait tous la fin du film depuis le début (c'est assez manichéen) mais l'ensemble reste tout de même bon grâce à la présence d'Henry Fonda, Anthony Perkins et Lee Van Cleef. Le film est bien réalisé et on passe un bon moment.
Un bon western classique des années 50 avec Henry Fonda, qui vient ici prêter main forte à un jeune shérif candide interprété par Anthony Perkins. Tout les ingrédients sont réunis par Anthony Mann dans cette petite ville typique du Far West, de la crapule meneur d'hommes (avec un Neville Brand qui à la parfaite tête de l'emploi) au hors-la-loi (avec un Lee Van Cleef encore à ses débuts). Rien de révolutionnaire, mais l'ambiance est bien restituée et le scénario se déroule tranquillement sans laisser de place a l'ennui, le tout avec une belle photographie en noir et blanc et une musique qui colle bien à l'intrigue.
Si ce western n'est pas le film le plus connu d'Anthony Mann, il n'en reste pas moins l'un de ses meilleurs. "Du sang dans le désert" est une belle occasion pour le réalisateur de "Winchester 73" de montrer au peuple hollywoodien son art de la mise en scène. Mann sait diriger ses acteurs et cela se voit à l'écran. Du coup, Henry Fonda, en chasseur de prime désabusé, livre là une de ses plus belles prestations, prestation que Léone avait sans doute appréciée à sa juste valeur lorsque douze ans plus tard, il proposa au même acteur son rôle de brute tueur d'enfants d'"il était une fois dans l'ouest". Cette fois-ci encore, Fonda n'est pas tout blanc dans "Tin Star" et la dualité dans laquelle il s'empêtre accentue la complexité de son personnage. Derrière sa caméra, Anthony Mann jouit du spectacle et s'en donne à coeur joie pour placer Fonda dans les meilleures conditions possibles. A ses côtés, Perkins, en apprenti shérif, fait bien pâle figure. Comparé à Fonda, chacune de ses apparitions apparaît comme un supplice. Il joue mal et cela se voit. Qu'importe, reste encore un excellent western qui n'a pas pris une ride.
Un bon western. Classique, mais globalement bien mis en scène. Le scénario aurait pu être un peu plus élaboré (après un début plutôt réussi, la suite a des séquences un peu trop simpliste ...), Mais les acteurs sont bons (Henry Fonda top !) et l'atmosphère est prenante. Bref, rien d'extraordinaire mais un moment distrayant. A noter : par sa critique du racisme, ce film est idéologiquement audacieux pour l'époque (1957)
Ce n’est pas le western le plus connu ni sans doute le plus marquant que Anthony Mann ait fait. Mais,son classicisme parfait voir exemplaire qui contient tous les codes du genre avec en plus une ouverture exceptionnelle et deux acteurs à la forte présence en font une sorte de modèle. Bien sur, on peut aller jusqu’à dire qu’il est pontifiant mais comme c’est pour notre plus grand plaisir cela ne me gène pas...Pontifier n’est pas banaliser, tout dépend de qui le dit, comment c’est dit et montré. Le scénario est bien construit avec même une scène d’anthologie: la découverte de la mort de John Mc Intyre qui se rachète ici de tous ses rôles de méchants...Plus paternaliste que lui ,c’est difficile. Betsy Palmer est une héroïne inhabituelle tenant bien son rôle de même que Neville Brand qui sait se montrer exécrable. La leçon professionnelle de l’ancien représentant de la loi est tout a fait convaincante, la pudeur et la modération dont il fait preuve montrent leur pédagogie. Bref, un beau western, bien mis en scène, sans défauts qui mériterait d’être bien mieux fois de plus le titre français est ridicule.
Bon western qui montre une passation de pouvoir entre la légende Henry Fonda et le jeune Antony Perkins. Le premier donnera des leçons aux jeunes Sheriff pour lui apprendre le métier. Des leçons que le jeune homme devra utilisé pour mener à bien l'opération autour des frères McGaffey avec l'aide de Paul, son mentor. Pendant le reste du film on nous dresse aussi le portrait d'une petite ville très sympa, avec des personnages fort attachants comme la mère avec son jeune fils que Paul fréquentera. La mise en scène y est très codifié western ainsi que les dialogues. On a tout les critères d'un bon western sans fulgurance ni faiblesse. Et puis comme je l'ai dit le duo Henry Fonda/Anthony Perkins est géniale.
« Du sang dans le désert » est une très belle surprise. Je suis rarement déçu par les westerns des années 50, généralement des westerns en noir et blanc avec des histoires inspirées et inspirantes. Anthony Mann, le réalisateur de mon western préféré, « Winchester 73 », propose une histoire simple basée sur les rapports quasi filiaux entre un ex-shérif reconverti en chasseur de prime, l’impressionnant (par son jeu) Henri Fonda, et un shérif inexpérimenté et novice, interprété par le jeune premier Anthony Perkins. « Du sang dans le désert » est un film d’initiation et de transmission, mais également une œuvre qui dénonce la lâcheté et la compromission (des notables principalement), la bêtise aveugle (Neville Brand joue un admirable bourrin), le racisme et la stigmatisation (l’enfant métisse et sa mère). On retrouve pas mal de codes du western dans une intrigue plutôt originale. Peu de scènes d‘action, mais cette capacité qu’a Anthony Mann à sans cesse développer et bonifier son histoire tout en maintenant une tension. Henri Fonda, décontracté au possible, mais tout en maitrise, est formidable. Un très beau film humaniste où la cruauté et la méchanceté n’est pas forcément l’œuvre des « désignés » criminels (les McGaffey), mais provient des brutes épaisses et des bien-pensants. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Toujours un plaisir de voir Henri fonda dans un western.Celui ci n'est pas le plus connu mais merite une petite halte ne serait-ce que pour la presence d'henri fonda.
Sans être un incontournable du genre, c’est un bon western. Il est vrai que tous les codes y sont repris avec peu d’originalité, mais le scénario est bien ficelé et l’ensemble bien joué et bien réalisé.