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Joe75
41 abonnés
317 critiques
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2,5
Publiée le 19 octobre 2008
Il y a un je ne sais quoi qui m’a gêné dans Faubourg 36, comme s’il était préprogrammé pour un plan marketing destiné à surfer sur le succès des choristes. Du coup ça sent à plein nez le plan média. Le film force le trait sur le côté guinguette, Ménilmontant populo des années 30 non pas tant pour retranscrire l’authenticité d’une époque mais plutôt pour promouvoir un futur CD avec toutes ces nouvelles pseudos anciennes chansons du film, pompées sur du Trenet, Fréhel, Lucienne Boyer, Rina Ketty et consorts avec un objectif inavoué : conduire une armée de séniors nostalgiques aux rayons disques de la FNAC. Reste néanmoins le charme et la fraîcheur de la douce Nora Anezeder, et une belle photographie visuelle du Paris d’avant-guerre.
J’ai trouvé ce film très divertissant. Faubourg 36 marque par sa beauté avec des décors magnifiques, une photo splendide et une actrice principale très agréable à regarder. Nora Arnezeder est vraiment la révélation du film, on entendra surement encore parler d’elle. La réalisation est irréprochable et les acteurs sont très bons. Même si l’histoire est classique, mais toujours d’actualité, le scénario est tout de même bien construit pour nous donner du rire, de l’émotion et de l’émerveillement. Il est vrai que c’est un peu prévisible, parfois trop gentillet, de temps en temps caricatural et même si il y a de l’émotion, il certaines scènes ou je n’ai rien ressenti alors que la situation si prêté. Très beau film, gentil et ça fait du bien de temps en temps…
On reprend le noyau dur qui a fait le succès des Choristes en y ajoutant quelques nouvelles têtes et on obtient Faubourg 36. En effet rien ne laissait présager ce film à temps de réussite : on retrouve la nostalgie d’antan, une histoire qui ne tient pas la route… Mais tout nos aprioris disparaissent lorsque le film démarre, là on découvre une troupe qui ont déjà travaillé ensemble (Jugnot/Cornillac, Jugnot/Merad…) et qui interprètent des rôles taillés sur mesures. Le talent de Barratier en tant que directeur de troupe est indéniable : à l’image de leurs personnages, les comédiens sont en parfaite osmose. Mais ceux qui crèvent l’écran : Clovis Cornillac qui joue à merveille un aspirant communiste, kad Merad est impressionnant dans son rôle de imitateur raté et Pierre Richard (qui interprète ici monsieur TSF qui pourrait être le cousin du vieillard dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain)joue un de ses meilleurs rôles et prouve une fois de plus que c’est un Grand. Le scénario est ici bien écrit (avec de bons dialogues et le récit y est grandiose) bien que l’on décèle quelques passages invraisemblable : Pigoil sortant indemne d’une chute d’un toit qui aurait dû lui être fatale ou les coups brutales provoquant la mort de Jacky. On regrettera tout fois le manque d’implication politique, ici la politique est plus utilisée pour faire évoluer les personnages que l’importance de celle-ci à cette époque. Certes Barratier réussit à recréer l’ambiance du Front Populaire mais ceci est trop bref et les scènes suivantes parlant de politiques ne sont esquissées qu’à grands traits. la photographie, signée Tom Stern (chef opérateur des derniers films en date de Clint Eastwood) est magnifique et met en valeur la soigneuse reconstitution du Paris des années 30. Le seul égarement qu'à le réalisateur durant le film serait la scène musicale où les chanteurs pricnicpaux traversent différents décors. Mais ce film est un classique qui connaitra un remake plus tard.
Une comédie populaire qui s'assume, présente un sujet intéressant et touchant et se trouve portée par un casting de premier ordre. Classique, éphémère, mais relativement efficace.
Une seule étoile c'est un peu dur, mais je trouve que le film manque cruellement de subtilité. Le tout sonne niais et enfantin. On a l'impression que le public visé c'est vraiment les gosses.
Ok c'est super familial et tout ce qu'on veut, mais parfois ça tombe un peu dans le niaiseux à mon sens. Et la fin qui est censée donner un côté dramatique est complètement en décalage de tout ce que le film a voulu montrer.
A choisir je préfère les Choristes. Notons tout de même une jolie photographie, avec des plans assez esthétiques.
Dans la lignée des Choristes, "Faubourg 36" est une ode passéiste au bon vieux temps car évidemment "c'était mieux avant" comme le dirait J.P. Pernaut. Rajoutons à cela une overdose de bon sentiments,une touche de succés story du genre "quand on veut, on peut" et une louche d'humour facile et vous obtiendrez un pur produit formaté pour le dimanche soir de Tf1 avec un casting opportuniste 100% tendeance.Par contre il y a une chose qu'on ne peut pas vraiment critiqué c'est l'amour de Barratier pour le music-hall et ses numéros mais bon cela ne sauve pas le film.
Amoureux des films de paris d'entre deux guerres, de Music-hall allez voir le film ! Des acteurs remarquables, Pierre richard, kad, jugnot et Cornillac sont remarquables. Nora Arnezeder apporte au film ce qu'elle apporte dans l'histoire...douceur romantisme...
La monté du fashisme, le communiste le front populaire et le chomages... des sujets intemporels.
On retrouve la touche barratier mais aucune comparaison avec les choristes si ce n'est la qualité de la musique qui semble authentique.
Les 2h passent très vite une preuve que le film transporte
Très attendu, le nouveau Christophe Barratier comble certaines attentes mais déçoit aussi. En effet, après le succès immense de sa dernière oeuvre LES CHORISTES, le réalisateur se savait attendu au tournant. Il décide donc de nous emmener dans une autre époque, celle des années 30 dans un Faubourg Parisien habité par quelques échantillons d’une société typique de cette époque; où l’ on y retrouve tout les stéréotypes possibles (le méchant flic, la mère indigne, le père courageux, l‘enfant prodige, le has been, le brave type, les charmants paysans…). Mais cela dit, le paysage, les décors, la musique, tout est soigneusement travaillé, bien cadré, très huilé et peut être trop même… Le voilà le bât blesse, à trop vouloir perfectionner tout dans le moindre détail, trop époustoufler son spectateur (évidemment celui des Choristes) le jeu des acteurs est un peu laissé de côté et l’ensemble un peu trop romancé et même policé pour nous toucher directement. Mais il faut reconnaître que tout cela est assumé, ce qui fait aussi le charme du film. Le scénario est plutôt bien écrit même si parfois le contexte politique et la vision de l‘époque est traitée avec beaucoup de simplisme. Ce qui ressort principalement de ce FAUBOURG 36 c’est avant tout la volonté de dresser des portraits de personnages, d’artistes se battant pour leur passion, leur métier avec des convictions et de la persévérance sans oublier la vie qu‘il mène à côté (parfois très impliquée d‘ailleurs). Au final, peu d’émotion au profit d’une niaiserie navrante, un certain manque de chansons mais de l’entrain et une belle réalisation pour un divertissement ultra populaire mais honorable et jamais caricatural.
Voilà une œuvre plus intelligente qu'elle n'en a l'air. Une intrigue "popu" mais une réalisation haut de gamme pour un film frais, sympathique, joyeux, une reproduction des années 30 volontairement stylisée mais sans être caricaturale et surtout une production music-hall de l'époque extra et jouissive avec des spectacles léchés. De plus, la palette d'acteurs sympathiques et des premiers, seconds et troisièmes rôles attachants couronnent un cinéma, non pas de grand-papa, mais un cinéma populaire renouvelé avec un esprit d'aujourd'hui et une réalisation irréprochable. Bravo.
Une fable un peu vieillotte et passéiste, tournée vers le cinéma de jadis. Après, force est d'admettre que, comme pour "Les Choristes", la recette fonctionne plutôt bien, notamment grâce à des comédiens de qualité, dont la renversante Nora Arnezeder et le toujours impeccable Clovis Cornillac.
Superbe ! Ce film diverti, émerveille, touche. Sa force? L'authenticité, la simplicité d'un cinéma aux codes d'autrefois avec les moyens d'aujourd'hui. L'esthétique des décors, bien que visuellement factices, agit comme un charme qui nous envoûte dans le scénario, se tenant dans un Paris des années '30' qui sent les planches et les costumes, le pavé et les kiosques animés. Les acteurs sont tous éblouissants, tenant leur rôle avec vérité et pudeur. Bref on ressort de ce film avec une incroyable amour de la vie, un espoir, comme si la France n'eût jamais changé depuis cette époque. Pour ceux qui aiment la vie, les artistes, les nostalgiques... Mention spéciale pour Pierre Richard, d'un charisme qui touche!
Un saut dans le temps rempli de nostalgie où s’entremêlent bons sentiments, gags et musiques des années 30… cette fable est servie par des comédiens talentueux et enthousiastes. Le caractère bon enfant de cette comédie qui fleurte avec le drame fait plaisir et nous divertit jusqu’au générique de fin. C'est franchouillard, diront certains, moi je dis que c’est populaire à l’image de cette période solidaire et tumultueuse. C'est enfin une belle plongée dans le Paris de l'entre-deux-guerres dans des décors magiques et sublimés.
Grosse déception que ce film, qui n'arrive pas à recréer une ambiance façon les "choristes" malgré la présence d'une équipe similaire (Jugnot, Kad, ...) la faute à un scénario franchement mince et plutôt mal écrit, ce qui transparait encore plus par la performance quasi impeccable des acteurs, au premier rang desquels la découverte Nora Arnezeder, Clovis Cornillac et Kad. On a vraiment le sentiment qu'il ne pouvait faire mieux: le récit manque de profondeur, de subtilité et surtout de fluidité, quelques scènes supplémentaires auraient été nécessaire pour ajouter de la cohérence au récit, trop d'intrigue sans développement (affrontements communistes-nationalistes ? père de Douce ? pourquoi Pierre Richard vit reclus dans sa grande maison ? pourquoi Donnedieu, truand notoire, s'aguiche d'un comptable qui lui parle de Charles 6 et d'allocution latine ?). Bref, pas de profondeur et trop d'approximations dans ce film décevant et qui ne vaut pas le coup d'oeil.
Un trés bon et beau film francais au scénario original et trés plausible.Un film touchant qui nous plonge au coeur des années 30 et aborde plusieurs thémes meme si le fil conducteur est bien sur le music hall . Un casting riche et judicieux, une réalisatoin trés reussi , de beaux décors et une belle photo contribuent à l'efficacité d'ensemble. Meme si on n'evite pas certains clichés et quelques longueurs, cela reste un excellent divertissement à voir en famille.
Véritablement sous noté et sous considéré par la critique, ce film est très intéressant sur plusieurs points et notamment pour son cadre : le front populaire, les casseurs d'extrême droite, l'antisémitisme,... Mention spéciale à Clovis Cornillac qui interprète à merveille son rôle de révolutionnaire communiste.