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Stephenballade
402 abonnés
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4,0
Publiée le 14 novembre 2016
"Faubourg 36" retranscrit la vie du Faubourg… au cours de l’année 1936 principalement. Enfin quand je dis la vie, je parle surtout d’un fait divers qui a eu lieu et dont on s’évertue à nous raconter comment il a pu arriver en plantant magnifiquement le décor d’une France en proie au désordre mondial à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Christophe Barratier se sera appliqué à représenter une époque en parlant de la naissance du syndicalisme et de la TSF, et en apportant surtout une bien belle histoire aux dimensions humaines notables. Ce film est une comédie dramatique gentillette, dans laquelle la performance de tous les acteurs (Gérard Jugnot, Kad Merad, Clovis Cornillac, Nora Arzeneder, Pierre Richard, Bernard-Pierre Donnadieu, et Maxence Perrin) apporte de la crédibilité. En plus de cela, la magnifique reconstitution du vieux Paris avec ses rues pavées, ses réverbères, ses affiches et ses rames de métro d’antan constituent des décors réalistes, malgré le fait qu’on voit nettement de temps à autres que les scènes ont été tournées en studio. Les costumes et les chansons amènent de l’authenticité et finissent de créer l’illusion du voyage dans le temps. Après "Les choristes", Christophe Barratier était très attendu au tournant. Il a formidablement bien réussi le pari, en restant à quelques années près dans la même époque, plaçant cette fois son intrigue avant la Seconde Guerre. Le fait est que "Faubourg 36" a nettement fait moins parler de lui que "Les choristes", et pourtant… le sujet aura été là aussi bien maîtrisé. Certes le sujet est un peu plus léger, les enfants sont moins présents, et surtout… on devine la fin du film avant même d’en être arrivé à la moitié. Peu importe, l’authenticité fait le reste et on reste devant l’écran avec plaisir, ce qui nous permet au passage de savourer quelques bons moments de photographie. Je donnerai une mention spéciale à l’ensemble des acteurs pour leur performance pleine de vérité, et tout particulièrement à Pierre Richard qui joue à merveille un personnage présentant deux facettes diamétralement opposées, alors que Clovis Cornillac semble surjouer un tout petit peu son personnage meneur syndicaliste, étonnamment plus à l’aise en membre-acteur de la troupe. Donc sans être un chef d’œuvre, "Faubourg 36" se révèle être une bonne petite surprise qui peut s’avérer agréable à regarder en famille.
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3,0
Publiée le 25 janvier 2011
Que la France est belle quand elle solidaire...Après le carton des "Choristes", le cinèaste Christophe Barratier fait revivre le Paris du Front populaire en rendant un vibrant hommage au cinèma français des annèes 30! L'histoire de "Faubourg 36" se passe dans un petit quartier parisien circonscrit comme l'ètait le boulevard du crime dans "Les enfants du Paradis" de Marcel Carnè. Clovis Cornillac incarne avec naturel un machino syndiquè dont la carapace vole en èclats dès qu'il tombe amoureux! Gèrard Jugnot campe une fois de plus un monsieur tout le monde un peu lâche qui se dècouvre une force insoupçonnèe! Le mèchant de service est incarnè par le regrettè Bernard-Pierre Donnadieu qui ne joue pas une brute èpaisse mais un type qui souffre! Quant à la rèvèlation du film, elle se nomme Nora Arnezeder qui joue le rôle d'une chanteuse qui fait chavirer les coeurs sans forcèment le chercher! Une histoire bien ficelèe pour un film èmaillè de chansons, et truffè de rèfèrences au cinèma d'avant-guerre...
Une excellente réalisation de Christophe Barratier. Il nous conte avec "Faubourg 36" une très belle histoire d'amour sur fond dramatique, une intrigue sentimentale en chansons, emplie d'émotions et de tendresse. Les décors du Paris de 1936, nous montrent parfaitement l'ambiance de l'époque : le climat politique tendu de l'hiver 36 avant l'arrivée imminente du front populaire. Le scénario, également de Christophe Barratier, ne peut se résumer à une intrigue amoureuse. Ce script original raconte aussi le combat de trois employés du spectacle pour sauver le "CHANSONIA", leur théâtre de music-hall. La bande son est, elle aussi, plus que réussie : L'histoire se déroule dans un théâtre de music-hall et naturellement la musique est toujours présente, avec des compositions de Reinhardt Wagner (Etoile d'Or du Compositeur de musique originale) et de Frank Thomas tous deux nommés aux Oscars de la meilleur chanson. Le casting est exceptionnel, avec un superbe jeu d'acteurs produit par le trio Kad Merad, Gérard Jugnot et Clovis Cornillac. Nora Arnezeder est belle et talentueuse dans le rôle principal féminin. Elle a été élue "révélation féminine de l'année 2009" et "Trophée des Jeunes Talents". Il faut également citer les très bonnes prestations de Pierre Richard et de François Morel. Après "Les Choristes", du même réalisateur, voici une autre excellente comédie à ne pas manquer.
Quatre ans après le phénoménal succès des Choristes, Christophe Barratier revient avec une comédie rétro-musico-mélo dont il a le secret : références et nostalgie assumées (le réalisme poétique de Carné ; celui, social, du Duvivier de La Belle Équipe), numéros d’acteurs à l’ancienne (Jugnot et sa bonhomie à la Raimu ; Cornillac et sa gouaille à la Gabin), unité de lieu (après l’internat, le théâtre), dialogues simples, mise en scène classique. Entre les deux films, néanmoins, une différence de taille : les moyens, multipliés par six ! Et ça se voit. Si l’essentiel du budget des Choristes était consacré aux costumes et aux accessoires, celui de Faubourg 36 est à chaque coin de l’image. Brillant, enlevé, chaleureux, Faubourg 36 renoue avec avec la période dorée du cinéma français d'avant-guerre où les seconds rôles étaient aussi soignés que les premiers.
une comédie dramatique sur fond musicale etincelante avec des décors sublimes et des acteurs géniaux qui prouve qu'on peut faire ce genre de film en France !!!
Second long métrage de Christophe Barratier, Faubourg 36 est à nouveau un film de reconstitution. Après la France de la Libération des Choristes, il s’attaque cette fois au Front populaire et à la montée du fascisme français. Cette volonté de respect de la reconstitution, toute réussie qu’elle est, semble hélas empêcher le cinéaste d’insuffler réellement de la vie à l’ensemble et à le bloquer d’un point de vue artistique : on semble retomber un peu dans ce que François Truffaut nommait le cinéma de "Qualité française". Cette impression d'artificialité est peut-être due à la volonté de rendre le tout commercial en choisissant des têtes d’affiches bankables telles que Gérard Jugnot, Clovis Cornillac, Kad Merad, Pierre Richard ou François Morel. En effet, malgré la qualité de leurs diverses interprétations, ces derniers arrivent difficilement à se faire oublier au profit de leurs personnages. Faubourg 36 est donc un film assez divertissant permettant de faire revivre une époque charnière de l’histoire de France (et au passage du cinéma français) mais est aussi hélas facilement oubliable.
Bonheur assuré ! Les journalistes, pourtant, qui sortaient de la première projection (moi je l'ai vu deux fois) ils disaient : c'est franchouillard. J'avais envie de leur taper dessus. Mais je sais pas ce qu'ils ont. C'est tout simplement un film populaire, dans le beau sens du terme. C'est plein de chansons. Mais ils sont chiants, ces journalistes ! Ils ont pas le goût... le public heureusement les écoute pas, tant mieux ! Alors donc c'est plein de chansons, c'est plein de courage, de solidarité, d'histoire puisque ça se passe en 36 : le Front Populaire, les premiers congés payés, et tout ça... Et c'est l'histoire d'un music-hall qui se casse la gueule parce que c'est joué par un vieux neu-neu, qui est vaguement un peu de ma famille, bizarrement. Il est méchant comme une teigne dans le film. Et alors donc tous les copains là ils sont au chômage (les gens qui travaillaient dans ce music-hall) ils vont essayer de le faire rouvrir et de le faire travailler avec cette fameuse Nora qui est géniale. Elle illumine ! Les autres aussi illuminent, mais elle elle chante divinement bien.
Je veux bien tout ce qu on veut et le cinéma populaire français a bercé mon enfance et mon envie d en faire un métier...mais ici tout est raté. D abord l histoire au niveau du scénario il vaudrait mieux se mettre d accord sur quoi raconter. L histoire du personnage joué par Pierre Richard me semble plus intéressante que ce qui a finalement été retenu au final . Les comédiens sont plaqués et peu concernés.
Que le début est ennuyeux et couru d'avance, j'ai failli abandonner en cours de route mais enfin à la troisième partie du film je prends du plaisir. Ce film mérite ses trois étoiles pour cette sublime fin. On n'est pas passé loin de la catastrophe.
Dans ce film, tout est sublimé : Paris comme les acteurs. Le cadre est remplit avec une rare minutie. Christophe Barratier fait très fort après "Les Choristes", inutile de lui reprocher d'en avoir extrait la moitié du casting...
C'est honteux de voir qu'un réalisateur puisse faire un navet aussi creux en se servant des éléments qui ont faits le succès de son film précédent! Cette caricature du Front Populaire (que l'on pourrait croire sponsorisée par le PCF...) nous entraîne dans une vision aseptisée du Paris des années 30, comme nous l'aurait dépeint un Disney, que se disputent des méchants et des gentils, mais sans qu'aucun de ces stéréotypes ridicules n'aient la moindre psychologie. Quand on sait en plus que ce pauvre scénario n'a strictement aucune crédibilité et que chercher la moindre originalité dans la mise en scène est peine perdue, quelle raison de voir ce film restent-ils? On nous dit que la petite blonde chante bien, certes mais elle ne sait pas jouer... C'était à la Star Ac' qu'il fallait l'envoyer, pas sur grand écran!
Les geeeentils communistes contre les mééééchants fâââââââscistes, mais comme c'est original ! Surtout que trois ans plus tard, avec le pacte germano-sovietique, cette propagande soporifique se muera en science-fiction la plus totale, pour qui connait un peu l'histoire...