Mouaif Mouaif. Intéssant long métrage qui dresse avec justesse l'injustice de la France et la défaillance de certains. Si Chabrol veut toujours caser toute sa famille, il y en a un qui devrai s'abstenir : Matthieu avec sa musique casse machin qui choque l'oreille et qui ne sert à rien si ce n'est à nous faire passer un moment désagréable. Bref un film distrayant, de seconde zone je dirais qui ne vaut pourtant ni la place de cinéma ni le DVD (grosse erreur de ma part). Peut être la location en vidéo club, pour se moquer de la symbolique grossière.
Je n'ai rien contre un certain cinéma français que certains jugent parfois ennuyeux, pour rester courtois. Je suis le premier à défendre ce genre de films quand il y a plus de dialogues, de plans fixes, de psychologie que d'action et d'avancement dans l'intrigue. Mais là c'en est trop, on ne voit pas où ils veulent en venir, on a l'impression de voir un résumé quotidien d'une affaire de corruption politique et de procès, mais encore moins palpitant car c'est pas les actualités mais un film. Et la fin, la fin c'est le comble car tiens, soudain "on lâche l'affaire" décide Isabelle Huppert. Merci bien, alors que nous nous avions tout fait pour ne pas la lâcher, si j'avais su j'aurais arrêté avant.
L'ivresse du pouvoir de Claude Chabrol est à mon sens un excellent film, d'abord parce qu'elle repose sur la divine intérprétation d'Isabelle Huppert ( fidéle à elle même )qui méne le film de long en long. juge d'instruction, Jeanne Charmant Killman s'attéle à une affaire de corruption au niveau d'une multinationale industrielle. Rapellant dans les faits et dans certains noms ( holéo ) les affaires de la compagnie elf, ce film se veut satirique mais donne aussi à réfléchir sur les embuches que subit la justice en france et sur les moyens de pressions exercés sur les représentants de la justice. Trés bien filmé et avec d'excellents dialogue, ce film réussit à nous faire détester ( ce qui n'est pas trés difficile ) ces nababs du cac40 qui méne le monde par l'argent. Dommage cependant que Patrick Bruel joue, car il joue trés mal : qu'il reste dans la chanson. De plus, montrer ces puissants chefs d'entreprises avec toujours des cigares, des hotels de luxes, n'est ce pas un peu cliché ? Mis à part cela excellent film à voir, Huppert y est magnifique.
Les Chabrol avec Isabelle Huppert, on les attend toujours. Celui commence fort dans l'univers de la justice, Isabelle Huppert est dure avec ses capitaines d'industrie qui ont magouillé. Chabrol les ridiculise, lui qui a trouvé la défense des dirigeants de Shell si minable. Voilà encore un bon Chabrol!
Encore du bon Chabrol , qui met en scene une juge d'instruction , interpretéé par une tres bonne Huppert , au prise avec un scandale financier ou de personnages importants sont impliqués. On se souvient bien evidemment de l affaire elf , et d eva joly. On peut voir comment il est difficile de mettre de vrais truands en prison , quand il est question de pouvoir
Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire de film sur la société et le politique d'aujourd'hui ? Chabrol donne une bonne lecon à une école francaise peu encline a se pencher sur ces domaines.
Difficile de définir ce film. Entre documentaire et comédie dramatique mais certainement pas un thriller. Il parait qu'on s'interessait ici aux dessous de l'affaire Elf, dans ce cas cette fameuse affaire ne semble guère palpitante. Beaucoup de paroles inutiles, de silences et donc d'ennuis dans l'histoire de cette juge d'instruction qu'on nous présente comme terrible mais qui se révèle d'une affligeante neutralité. L'ivresse du pouvoir ne montre pas grand chose finalement et ne mérite sans doute pas son titre car ce n'est pas le point sur lequel on insiste le plus ici.
Claude Chabrol offre là un cinéma de qualité dont latout premier est la linéarité de lintrigue (étonnant, non ?). Annoncée comme tel, cette intrigue continue son bonhomme de chemin jusquà nen plus finir, mais tout en réservant une petite euphorie, une ivresse chez le spectateur. Livresse davoir le pouvoir de choisir qui sont les bons, qui sont les méchants
Jusqu'où la nature humaine peut elle résister à l'ivresse du pouvoir ? Telle est la question sur laquelle Claude Chabrol se penche (avec son cynisme déterminé et caractéristique, à grands coups de répliques savoureusement incisives) en dressant le portrait de la juge d'instruction Jeanne Charmant Killman, incarnée à la perfection en la personne de sa muse, qu'il met en scène mieux que personne : la toujours diablement charismatique Isabelle Huppert. Côté public, L'IVRESSE DU POUVOIR (dont toute ressemblance avec l'affaire Elf n'est que fortuite) est un pamphlet politique grinçant ; côté privé, c'est la tragédie sociale d'une femme trop ambitieuse. Dans tous les cas, la nouvelle grande réussite d'un maître au sommet de son art.
l'affaire elf n'est ici que prétexte. Dommage, car dès le début, on pense se retrouver dans un bon vieux Verneuil ("le président", "i comme icare" ou "mille milliards de dollars") ou Costa-Gavras, on commence à prendre notre revanche sur les puissances cyniques et puis... Chabrol choisit de s'attarder sur la vie privée de cette juge, sur ses problèmes au boulot etc... c'est un choix respectable mais que j'ai beaucoup regretté.
Un Chabrol réussi. Isabelle Huppert est rayonnante dans ce rôle. Une réflexion très interessante sur l'indépendance de la justice sur les pouvoirs politiques et financiers.
Mais quelle daube ce film !!! Ok, il y a de bons acteurs, qui jouent très bien... mais voila, sans histoire, même les meilleurs acteurs du monde ne servent à rien... Aucune intrigue, une histoire qui n'avance pas... même la fin ne ressemble à rien... si on peut appeler ça une fin... Bref, passez votre chemin !!
L'intrigue est bonne, les acteurs aussi, mais il y a un vrai problème de rythme. Certaines scènes sont superflues, et à mon gout le montage aurait pu être bien plus efficace. Le choix de Bruel reste aussi un mystère. Malgré tout, les bons passages et le charisme de certains acteurs prennent le dessus, de justesse.