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    L'Ivresse du pouvoir
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    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2014
    Ce film s’inspire de l’affaire ELF et c’est là son drame. Car à vouloir coller de trop près aux faits, Chabrol livre une œuvre certes intéressante mais manquant vraiment de sel.
    François S.
    François S.

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2014
    Tiens ! Chabrol, cinéaste dont l'intelligence est souvent, hélas, demeurée proportionnelle à une paresse crasse, se décarcasse un peu ici et donne un excellent film, dont l'affaire Lefloch-Prigent et les magouilles politico-financières constituent la matière. Une fois n'est pas coutume, il y a un sujet, un thème et, de surcroit, d'excellents comédiens. Un réveil tardif mais louable dans la carrière du cinéaste.
    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Film juste fantastique.
    Ne vous attendez pas à une reconstruction/explication de l'affaire ELF.
    C'est avant tout un film sur une femme de convictions, quelque peu égoïste, qui au nom de ses valeurs et de sa soif de justice (et non de pouvoir) écrasera tout sur son passage, au péril de sa vie affective et professionnelle.
    Berleand est très bon. Huppert géniale.
    Seul Patrick Bruel est complétement à coté de la plaque.
    A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Excellent , j'ai passé un super moment . On est véritablement engloutie dans ces histoires juridiques et dans la vie privée de la juge , interpretée par une Isabelle Huppert a la performance écrasante . Je ne voulais pas que le film se termine tant j'etais entré dedans , vraiment superbe
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2013
    Quand Chabrol s'intéresse à l'affaire Elf... il dépeint avec un malin plaisir et beaucoup d'ironie un univers corrompu jusqu'à la moelle, avec des personnages à la fois ridicules et sans pitié. Loïk Le Floch-Prigent et Eva Joly prennent les traits de François Berléand et d'Isabelle Huppert. L'histoire est assez captivante malgré une réalisation aussi froide et raide qu'un dossier de justice. C'est par ailleurs un beau portrait de femme dont la détermination vire à l'obsession et dont le désir de justice devient jeu de massacre. Isabelle Huppert était l'interprète idéale pour ce rôle de juge prêt à tous les sacrifices : une main de fer dans un gant de velours, grande carnassière au large sourire.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Dès le générique, un panneau nous annonce que toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite. Ben voyons. Chabrol a pris un malin plaisir à choisir comme acteurs de quasi-sosies des protagonistes de l'affaire, et le spectateur peut reconnaître Loïc Le Floch-Prigent, Eva Joly, Charles Pasqua, Roland Dumas ou Christine Deviers-Joncourt. Chabrol ne s'en cache d'ailleurs pas, et il a déclaré dans une interview que c'était une sorte de rappel à l'ordre destinée aux différents pouvoirs.

    Et jusqu'à l'entreprise qui s'appelle FMG : là où Kubrick transformait IBM en HAL dans "2001, l'Odysée de l'Espace"en enlevant une lettre, vous n'aurez qu'à en retrancher une pour découvrir de quelle société travaillant en Afrique il s'agit... Claude Chabrol a dû se dire que le public connaissait les arcanes de l'affaire, puisqu'il ne s'attarde pas dessus, pratiquant l'ellipse et le saut dans le temps. Non, ce qui l'intéresse, ce sont ses personnages et le jeu du chat et de la souris qui les oppose.

    On rentre dans l'histoire avec le P.D.G. Humeau jonglant avec ses téléphones avant de quitter le siège de son empire. Seulement, des policiers l'attendent dehors, et le voilà brutalement jeté en prison, passant du statut de dirigeant tout-puissant à celui de détenu en provisoire. Et le traitement qui lui est réservé prend une résonnance particulière après les auditions parlementaires d'Outreau.

    A partir du moment où il rencontre celle qui l'a attrapé dans ses griffes, la juge d'instruction Jeanne Charmant-Killman, c'est à elle que Chabrol s'intéresse. Exceptées quelques scènes nous montrant les manoeuvres du monde politique, la juge est en permanence à l'écran. Que ce soit dans le bureau exigu qu'elle partage avec son greffier, ou dans son appartement où sa vie de couple prend l'eau. On aura beau saboter sa voiture, lui adjoindre une jeune juge, multiplier les menaces, rien ne la détournera de son but. Mais quel est son but ? Frapper haut pour faire un exemple, comme elle le dit à un moment ? Illustrer son propos, selon lequel "la personne la plus puissante en France, c'est le juge d'instruction" ? Ou assouvir un besoin de pouvoir, voire de revanche sociale, comme le laisse penser le jeu anguleux d'Isabelle Huppert ?

    Car au début du film, personne n'est sympathique. Qu'il s'agisse de Humeau, méprisant et hautain ; qu'il s'agisse de Jeanne, qui utilise les faiblesses honteuses du système judiciaire pour pousser ses "clients" à bout ; Qu'il s'agisse des politiciens, cyniques et manoeuvriers. Jeanne ne prend une dimension humaine qu'à partir du moment où sa toute-puissance se lézarde, dans sa vie privée où quand elle quitte le domicile familial à quatre heures du matin, elle demande à ses gardes du corps estomaqués de la conduire au bureau, ou dans sa mission qui verra le système l'écarter sous prétexte de promotion.

    C'est du Chabrol. Incontestablement. Même si (surtout au début), les dialogues trop écrits évoquent plus Mocky, même si la réalisation fleure parfois les années soixante-dix (quelques zooms venus d'un autre âge, découpage de l'écran quand deux personnages se téléphonent), le savoir-faire de Chabrol se manifeste dans l'essentiel : une narration tendue, débarassée de l'inutile ; un sens du cadrage qui isole les hésitations et les tics de ses personnages ; une ambiance qui s'impose grâce à une précision des détails.

    Le film repose sur Isabelle Huppert, qui signe là sa sixième collaboration avec Chabrol, la première datant déjà de 28 ans. Physiquement frêle et vulnérable, elle porte le film comme Jeanne porte l'instruction contre vents et marées. Mais elle va plus loin qu'incarner un personnage, elle lui donne une dimension proche du fantastique, par l'intensité habitée d'un regard, par la cruauté d'un visage non maquillé dans la nuit , par l'ambiguité de ses relations avec le neveu de son mari.

    Chabrol dit de son film qu'il est politique au même titre que "Les Bronzés 3", car "tout film est un film politique car il correspond à une conception du monde". Modeste, le survivant de la nouvelle vague, car "L'ivresse du pouvoir", entre crise des banlieues et séisme d'Outreaux, peut être vu comme une chronique acerbe et réaliste des conflits de pouvoir dans la France de ce début de XXI° siècle.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Un film sur l'affaire Elf mais avant tout un très bon Chabrol qui navigue dans les sphères boueuses du pouvoir.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Prenant en compte l'avertissement qui ouvre l'Ivresse du pouvoir, j'ai essayé de faire abstraction de ce que je savais de l'affaire ELF et du débat qui entourait le film. On est plutôt pris par l'histoire, la vision des mécanismes de la justice qui est présentée semble pertinente. Isabelle Huppert, entre autres, mène le film d'un bout à l'autre avec grand talent. C'est un véritable moment de cinéma, donné avec précision et subtilité, sans grands effets - Chabrol n'est pas allé dans l'outrance - et "ça fait du bien". Mais pas tant que cela, puisque le film dégage une impression de mal-être permanente, difficile à analyser. Néanmoins, Chabrol sait redonner une certaine fraîcheur quand il le faut. Une jolie fin, aux surprenantes tonalités hitchcockiennes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 février 2012
    Des personnages caricaturaux (en particulier le juge d'instruction, insupportable), tout comme le jeu et les dialogues, souvent lourds par manque de naturel, une intrigue plutôt molle, une réalisation maladroite, on se croirait dans un téléfilm. Extrêmement décevant. Nul du début à la fin, avec des moments plus mauvais que d'autres.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    L'histoire d'une autre histoire, où il est question d'un groupe pétrolier, de politiques corses et d'une juge
    obstinée, du moins un certain temps.
    Chabrol est aussi surprenant que Clint Eastwood, de temps à autre, il change totalement de sujet, sans doute une récréation, mais sans baisser le niveau de son talent.
    Et depuis deux ou trois films, il en a du talent. Même si le phrasé ou le jeu de ces provinciaux fait souvent totalement irréaliste ou suranné, la qualité des scénarios rattrape tout.
    Sauf que là, les rôles sont parisiens, et c'est incroyable, ils parlent comme des parisiens ! Des dialogues incroyablement justes, simples, directs, parfois ciselés, toujours hypocrites comme de vrais parisiens, surtout dans les hautes sphères. Seule la présence méditerranéenne nous ramène un peu de spontanéité agacée, mais rien de grave.
    Rien que pour ces dialogues, ce film mérite un grand prix, les acteurs ont en plus sûrement rajouté quelques erreurs ou clins d'œils, on se croirait entre amis.
    C'est génial, presque une écriture nouvelle, surtout en France.
    Mais là n'est pas l'intérêt du film. La dénonciation des pots de vins est amusante, mais on n'apprend pas grand- chose, le script s'intéresse à la psychologie des personnages, et elle est souvent musclée, surtout jouée presque exclusivement par des vedettes de téléfilms dirigés à la perfection.
    Patrick Bruel crève l'écran dans un rôle de gros con, avec toutes les facettes du lâche qui ne veut pas
    d'éclaboussures tout en profitant quand même du système, et de son idéal de manipulateur à distance vite rattrapé par des gens plus ordinaires et adepte du système "gros bras".
    Renucci est souvent improbable, mais là, il joue correctement l'homme perdu.
    Le fils Chabrol est extra, il a le rôle qui correspond à son physique et sait parfaitement jouer la pierre angulaire du film, sans laquelle tout paraîtrait un peu trop fade sous les néons de la République.
    Mais surtout, ce film a été écrit pour Isabelle Huppert, elle joue parfaitement, évite d'exagérer ses habitudes, elle est belle, et pour une fois Chabrol le montre, sans être distant comme avec ses précédentes égéries. Et enfin, elle ne caricature pas le personnage, elle est autant fragile qu'obstinée, coquette sinon classe, malgré ses préoccupations plus terre à terre.
    L'intérêt du film est en fait encore ailleurs, et c'est pourquoi il mérite une telle note alors qu'il n'y a pas d'histoire d'amour, pas d'action, pas de révélation, peu de glamour et pas de scènes d'anthologies.
    Il est réaliste !
    Pas d'effet de manche, pas d'interrogatoires musclés, pas de poursuite incroyable, tout se joue sur du velours, entre gens de "qualité", cependant la gravité des faits existe sans la violence.
    Bref, il n'y a pas de gros méchants ni de héros.
    Tout est dans le système français, englué par ces corporatismes uniquement financiers, qui savent se déjouer des lois enquiquinantes notamment quand les accusés font déjà parti du domaine public et non privé. On y voit les gros poissons qui passent toujours au travers des mailles du filet, tandis que les blaireaux se font avoir, sans jamais payer à la hauteur du préjudice. Et le meilleur, c'est qu'en face, on se rend compte qu'il n'y a pas de héros ! Et même s'ils faisaient parti de ce concept hollywoodien, ils en sortent tellement dégoûtés et trahi que le jeu n'en vaut peut-être pas la chandelle.
    Pour le grand public, c'est forcément un peu décevant, mais pour les citoyens idéalistes, c'est une très belle claque. C'est une révolution pour déblayer tous les marchands du temple de la bourgeoisie républicaine qu'il faudra pour vivre dans une France plus démocratique.
    Pas des juges de toute manière prisonniers du système. Et encore moins des lois par centaines.
    Le message de Chabrol est clair, agréablement filmé, et sans amertume, parce que bien tourné sans artifices, c'est déjà beaucoup.
    LeLobo
    LeLobo

    45 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Fait partie des rares films de Claude Chabrol que je n'ai pas vraiment apprécié. Un certain manque d'intensité.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2012
    Ce film est presque un thriller politico-judiciaire mais l'ensemble manque vraiment de peps. Pas grand chose de convaincant même les interprétations, je pensais que Chabrol pourrait apporter quelque chose à cette histoire inspiré de l'Affaire Elf mais il n'en est rien.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2010
    Un Chabrol plutôt moyen malgré un sujet intéressant
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 décembre 2010
    Film sans gros intérêt malheureusement. Isabelle Huppert est une bonne actrice, mais le rôle qu'elle a ne me plaît pas du tout. L'histoire du film, peu intéressante, ou alors elle l'est seulement pour les intéréssés. Le scénario quand à lui est très moyen, et à plusieurs reprises dans le film on attend, on attend quelque chose qui pourrait éventuellement faire décoller ce film de sa platitude. A maintes reprises j'ai failli m'endormir, c'est pour dire. Très ennuyeux et peu intéressant. Passez votre chemin...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Très plat, titre limite mensongé tant le sujet est traité de façon superficielle; et une fin minable. Huppert, bien qu'offrant une bonne prestation n'est pas dans le ton que j'attendais pour ce rôle.
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