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Ducerceau
14 abonnés
632 critiques
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3,0
Publiée le 17 mars 2020
De bons acteurs et de bons dialogues. Mais le scénario est difficile à suivre. Comme si, à force de vouloir nous faire comprendre que les choses sont difficiles à comprendre, on nous les rendait incompréhensibles ! J'ai connu sur le même sujet, des films beaucoup plus accessibles...
Bon par quoi commençons? Tout ce qui est moyen? C'est assez facile les acteurs, le montage, la réalisation l'originalité du scénario et l'ambiance. Autant vous dire que le film dans son ensemble est moyen. Pourtant il y'avait certains points et acteurs qui pouvaient potentiellement rendre le film intéressant tombe à plat. Ce moyen est très bien mené par la performance plus que moyenne de l'actrice principale. Le seul intérêt à regarder se film se trouve dans la curiosité de savoir qui va tomber ou pas. Mais il faudra tenir un moment et ne pas s'endormir pour avoir droit à ce final. Entre les mauvais rebondissements et les scènes sans fin, vous serez servi tout cela dans un plat de réalisation scolaire. Bref, je le déconseille.
Vaguement inspiré par l'affaire Elf que tout le monde a oublié, le film démarre plutôt bien avec une Isabelle Huppert démontrant s'il en était encore besoin l'étendue de son talent. De plus Borléand qui lui donne la réplique est excellent. Le souci c'est que le soufflé retombe assez vite et qu'on est rapidement perdu devant la multiplicité des personnages et de leurs rôles respectifs, A mi film, il n'y a plus de tensions, il y a bien des surprises mais elles ne sont jamais explicitées et seule Huppert nous empêche d'arrêter les frais. Chabrol n'a pas su finir le film donc il ne le finit pas. Côté interprétation du côté ses seconds rôles ce n'est pas terrible, Thomas Chabrol est transparent, Bruel mauvais et Maryline Carito ressemble autant à une juge d'instruction que moi a un archevêque.
Voilà un film qui aurait pu être très bien mais qui malheureusement ne l'est pas. La faute à une réalisation mollassonne d'une part, et à une histoire assez convenue d'autre part. Chabrol ne parvient pas à nous surprendre, il nous intéresse tout juste.
Un film qui a sans doute eu une utilité en son temps, mais aujourd'hui daté, lent et long. Quant aux acteurs, ils ne sont pas au mieux de leur forme, et la musique est assez pénible. Le plus mauvais des Chabrol...
[L'ivresse du Pouvoir, 1/5] Musique pourrie, plans inutiles, scènes mal filmées, histoire qui s'inspire de l'affaire Elf tout prenant ses distances avec la réalité, fin sans queue ni tête... ou comment perdre près de 2 heures en pensant voir un bon film mêlant politique, justice et monde des affaires. Comme quoi de grands noms ne font pas forcément de grands films.
L’inertie bureaucratique et judiciaire comme reflet de l’inertie bourgeoise semble amuser une Claude Chabrol : des gants rouges pour traduire les mains sales, le petit motif brodé sur le costume pour incarner la corruption. Défilent les personnages grossièrement interprétés pour la plupart, s’enchaînent les scènes sans saveur véritable pour finalement aboutir à une queue de poisson désabusée. L’Ivresse du pouvoir ne fera rire - n'intéressera - que les critiques confirmés et soucieux de la signature chabrolienne, les autres s’ennuieront de pied ferme devant une œuvre qui ne tient jamais le spectateur en respect puisque ne cherchant à aucun moment à descendre de son omnipotente et fausse lucidité sur un monde terne, morne et mort. Fortement dispensable malgré quelques belles scènes portées par Isabelle Huppert.
Sans doute l'un des plus mauvais Chabrol... Avec une telle distribution, comment peut-on arriver à un si mauvais résultat ? Les acteurs sont à côté de leurs pompes, le rythme est... inexistant, tout est convenu, prévisible... Monsieur Chabrol il est temps de passer la main, il faut savoir s'arrêter avant de devenir mauvais !
Ce film n'est pas, comme je le croyais avant de le voir, l'adaptation cinématographique d'une affaire politico financière qui a défrayé l'actualité ces dernières années mais une simple tranche de vie d'une juge. Sa vie personnelle est traitée en long, en large et en travers spoiler: (on la voit ainsi faire la vaisselle, préparer des boissons chaudes, dormir, parler avec son neveu, se disputer avec son mari) mais sa vie professionnelle, elle, est vraiment bâclée. Il y avait pourtant de quoi faire. Je ne vois pas l'intérêt de s'inspirer d'une affaire aussi intéressante que l'affaire ELF pour en faire un film pareil. Les détails ont été poussés très loin quand à la ressemblance physique entre personnages réels et acteurs (le président de la société, l'homme politique et sa fameuse maîtresse autoproclamée « putain de la république ») mais à quoi bon puisque le contenu de l'affaire n'est pas traité. En effet, après un début de film encourageant, le film ne va nulle part : le scénario s'avère décousu et bien pauvre. Comme si le film avait été purgé de ses meilleurs moments après visionnage par un comité de censure. A noter une très bonne interprétation de la juge par Isabelle Huppert si le but recherché était de rendre le personnage antipathique au possible ! Toujours côté étude des personnages, certains sont sous-exploités (Philippe le mari de la juge, Erika la 2ème juge, campée avec brio par Marilyne Canto, et René Lange l'homme politique) ou sur-exploités (le neveu) par rapport à l'histoire. Au final, un mauvais film qui s'est fait beaucoup de publicité grâce à un sujet (l'affaire ELF) qu'il n'aborde pas vraiment. Allez voir « Président », sorti en septembre de la même année, beaucoup plus accrocheur et construit et qui, lui, bénéficie d'un vrai scénario !
Étrange film. On croit un moment à une vision chabrolienne de la truculente affaire Elf. Plate version (Canal en collant aux faits avait livré un téléfilm bien plus intéressant). Puis on s'aperçoit que ce pouvoir enivrant du titre c'est celui de la juge d'instruction (épatante, comme d'habitude, Isabelle Huppert) qui envoie des gens en prison pour les faire craquer !!! Passons sur les caricatures habituelles des politiques ; un clin d’œil amusant : le rôle de Roland Dumas est joué par son quasi-homonyme Roger Dumas. Mais c'est bien peu. Finalement c'est assez révélateur du cinéma de Chabrol : dénonciation molle jusqu'à l'ambiguïté oscillant entre ennui et outrance.
Dans ce film de Claude Chabrol, on y voit la référence à l'affaire Elf des années 90. Ce qui prouve au moins que la trame du film arrive à nous faire comprendre de ce dont il s'agit. Mais qu'apporte véritablement ce film ? Certainement pas une rétrospective juste, fine et fidèle aux faits réels passés avec, à la rigueur, quelques notes de fiction pour pimenter le tout. Ce film se sert de l'affaire Elf pour démontrer "L'ivresse du Pouvoir", tant du côté industriel, politique que judiciaire. Et il fait finalement grand place à l'imaginaire. Bon, pourquoi pas ?! Mais même l'expression des mécanismes du pouvoir reste plate. Quant aux minauderies d'Eva Joly/Isabelle Huppert, elles sont, très agaçantes. Ce film : une vraie déception
Film très intéressant et merveilleusement interprété par les acteurs mais qui manque cruellement de souffle dans sa seconde partie !! Le début est palpitant puis à l'heure de film, on se met à lâcher et on n'arrive plus à retrouver l'enthousiasme du début.. Dommage !!
Dans ce petit film, Claude Chabrol se plait à raconter l'histoire d'une juge d'instruction intraitable, idéaliste, perfectionniste et souvent extrêmement dure face à des "délinquants à col blancs". Inspiré de l'affaire Elf, le long-métrage fait écho au combat de la magistrate Eva Joly qui, à l'époque, n'apprécia pas ce portrait trop cruel à son goût. Hélas, malgré la présence de Isabelle Huppert, cette œuvre ressemble davantage à un bon téléfilm qu'à un excellent film...
On dit que ce film de Chabrol, un des derniers du maître, est inspiré de l'affaire Elf et du procès de Loïk Le Floch Prigent (étonnant de ressemblance avec Berléand), mais qui se souvient de ce fait divers qui défraya la chronique ? Cela dit, il reste qu'on suit ce film avec intérêt pour constater qu'un juge déterminé peut (pourrait ?) à elle seule remuer des bastions et une multinationale. Quitte à friser l'abus de situation dominante. Ce film a été écrit pour servir une imposante liste de comédiens talentueux avec pour chef de file une Isabelle Huppert sarcastique, à la limite du sadisme, et en pleine forme, dans le rôle d'une juge qui semble avoir tout abandonné, même son couple, pour servir la noble cause de la Justice. Telle une vestale qui s'offre en sacrifice à Thémis ! A part la musique infecte, cette création fut une réussite. willycopresto