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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Le film avec une bonne idée de départ est bien mené par les acteurs. Les rapports entre les personnages alternent le bon (rapport juge-jugé) et le moins bon (rapport femme-mari). Au final on reste un peu sur sa fin 2/4
J'avoue ne pas très bien comprendre l'engouement des critiques à l'égard de ce "film". Je mets film entre guillemets, parce que j'ai trouvé ça presque plus proche du documentaire... Un documentaire sur la vie d'un juge d'instruction... Le style fait un peu "vieillot". Ca n'est pas désagréable, mais ça fait assez téléfilm. Personnellement, je n'ai pas réellement accroché, et je n'ai pas tout à fait réussi à voir où Claude Chabrol a voulu en venir. En fait, je n'ai pas vraiment cherché à savoir, j'ai juste suivi comme un petit mouton et j'ai attendu que le film se finisse... avec beaucoup de neutralité.
Comme souvent Claude Chabrol signe un film psychologiquement maîtrisé à la mise en scène soignée et aux acteurs talentueux. La reconstitution est soignée et la réflexion sur la prise du pouvoir reste d'une profondeur inouïe, une excellente surprise donc.
Malgré le sujet, une attaque pure et simple contre un système pourri et l'évocation filtrée d'une affaire retentissante, il ne faut pas s'attendre à du Mocky. Normal puisque c'est du Chabrol. Apprécions donc en premier lieu la mise en scène, et notamment la première scène. Comme l'arrestation du Président de la société est bien amenée ! Evidemment louons le jeu d'Isabelle Huppert, qui réussit à rendre cette juge à la fois crispante et séduisante. Regrettons le jeu trop léger de Bruel, sauf dans la scène où il subit la perquisition dans ses bureaux. D'autres acteurs font des numéros intéressants mais un peu réchauffés. La fin, pessimiste, laisse finalement au spectateur le soin de tirer ses propres conclusions. Celui ci ne se fait de toute façon guère d'illusions sur ce qu'est l'ivresse du pouvoir et sur ses conséquences. C'est donc un tout petit pas dans une très longue marche que nous décrit le réalisateur, et c'est déjà ça.
Ce film est réellement chiant. Très deçu par les acteurs qui ne cessent de surjouer et surtout de mal jouer! A souligner tout de même la prestation de Francois Berléand qui remonte le niveau bien bas du film.
Déçue, déçue, déçue .... Ca ne m'a pas plu du tout, et la copine qui m'accompagnait s'est même carrément endormie (quant à moi je luttais contre le sommeil) .. Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! Isabelle Huppert joue trop distancié, aucune émotion ne passe... les second rôles n'ont aucune présence, les personnalités sont à peine effleurées, puis laissées de côté (seule exception : Maryline Canto que j'ai trouvée très crédible dans l'avatar du juge Laurence Vichnievsky, adjointe à Eva Joly sur l'affaire Elf... c'est à elle que je dédie la seule étoile que j'ai mise) ... si ça vous amuse, vous reconnaitrez Pasqua, Dumas, Deviers-Joncour etc.. mais vous serez déçus : ce n'est ni très subversif, ni même croustillant ... on reste sur sa faim tout le temps en attendant que les personnages prennent de l'épaisseur .. quant à "l'affaire" elle-même, on ne comprend RIEN ... Je trouve que Chabrol a vraiment loupé ce film ; il est bien plus à l'aise dans la peinture des drames bourgeois intimistes
Nullissime ..est le terme qui me vient à l'esprit après avoir vu le dernier chabrol.
Pourtant l'affiche était alléchante, mais alors que de poncifs dans ce film et surtout à aucun moment je ne suis rentrée dans l'histoire : mal filmée (les images sont moches au possibles), la musique tout droit sortit d'un épisode des feux de l'amour et surtout mal joué : est ce la direction de l'acteur qui a obligé Patrick Bruel à prendre cette voix de cadre supérieure de la haute bourgeoisie parisienne? Pourtant j'avais adoré son jeu d'acteur dans la maison assassinée..Grosse déception
Pourtant mes amis et moi avons tenu jusqu'au bout ..avec grand peine je dois le dire : au bout de 20 minutes nous regardions tous nos montres pour savoir si notre calvaire allait bientot se terminer.
Mention toutefois très honorable pour Isabelle huppert .
Ca commence extrêmement bien: la scène d'ouverture avec la présentation du personnage de François Berléand est excellente et surtout très bien filmée. La première partie continue ainsi, avec un très bon rythme. Puis tout à coup arrive l'accident de la juge d'instruction (accompagnée de sa nouvelle coupe de cheveux!) et ce qui suit est beaucoup moins bien, moins intéressant. Le film devient plus mou et moins prenant. Après dans l'ensemble on a un humour plus ou moins bon, avec dans le moins drôle les jeux de mots sur les noms des personnages: la juge s'appelle Kill-Man, Patrick Bruel Si-beau, on a aussi "de l'ombre est au soleil". C'est pas très fin et ça ne fait pas spécialement rire. Après les interprètes: Patrick Bruel n'est pas extraordinaire du tout, il ne convient vraiment pas au rôle, Berléand, sans rien révolutionner, est pas mauvais (moi j'ai pas trouvé extraordinaire en tout cas), Maryline Canto est par contre très convaincante même si elle n'apparaît que dans la deuxième partie (oui, la moins bonne, mais ça ne l'empêche pas de bien jouer!). Et puis dans le rôle principal, Isabelle Huppert est extraordinaire. Elle campe un juge "sadique" extrêmement bien (les interrogatoires sont très bien réussis, et elle est d'un sadisme...). Elle est l'atout principal de ce film sur l'affaire Elf, pas le meilleur Chabrol, mais de bien meilleure qualité que ses deux derniers films: la fleur du mal et La demoiselle d'honneur, qui étaient pas terribles du tout.
Un grand cru, ce Chabrol. La belle Isa y est s'huppert ! Le ton acide à souhait et le rythme font que l'on ne s'ennuie jamais, ce qui n'est pas un mince exploit dans ce genre d'autopsie événementielle. Chapeau bas.
Très intéressant sujet brillament interpreté par Isabelle Huppert, lumineuse. Le génie de la belle éclipse presque les seconds rôles, convainquants comme le reste de la production française. Le film ne souffre finalement que d'une certaine légèreté dans le traitement de son lourd fond. Le personnage d'Huppert abandonne finalement le spectateur, qui n'a plus qu'à grincer les dents pour répondre aux questions que le film avait pourtant intelligemment soulevées.
Un très grand Chabrol qui tient toutes ses promesses. Scénario bien documenté qui tire sa substance des différentes affaires médiatisées de ces dernières années. Interprétation remarquable à l'exception - à mon humble avis - de Patrick Bruel...
que ce se soit le juge ou le puissant industriel, tout le monde succombre à l'ivresse du pouvoir. Au final, match nul. Constat désabusé et lucide de Chabrol dans un film auquel Isabelle Huppert apporte tout son talent. Dommage que l'histoire soit parasitée par quelques seconds rôles inutiles (Thmaos Chabrol) ou caricaturaux (les politiques)
Chabrol sest emmêlé les pinceaux sur ce film, ou plutôt ce cafouillage qui ne trouve sa place ni dans la satire, ni dans la dénonciation, ni dans le portrait. Lobjectif poursuivi est aussi obscur que les méandres tortueux de laffaire Elf qui sert grossièrement de toile de fond. Nous attendions lhabituel regard désabusé du réalisateur sur la société et lavons eu sans mordant. Nous attendions aussi un peu de poil à gratter mais navons obtenu quun pet de mouche. Inabouti et décevant.
Bon film sur la justice et les pressions des gros groupes industriels. Très bien joué. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé (comme on dit)