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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 octobre 2008
Le film, s'il bénéficie du cadre juteux de l'affaire Elf en est aussi prisonnier. Donc on a à la fois un film un peu fade dans son enchainement et au contraire des scènes généralement plutôt réussies comme la trop brève scène de Balmer devant Huppert.
Ca commence extrêmement bien: la scène d'ouverture avec la présentation du personnage de François Berléand est excellente et surtout très bien filmée. La première partie continue ainsi, avec un très bon rythme. Puis tout à coup arrive l'accident de la juge d'instruction (accompagnée de sa nouvelle coupe de cheveux!) et ce qui suit est beaucoup moins bien, moins intéressant. Le film devient plus mou et moins prenant. Après dans l'ensemble on a un humour plus ou moins bon, avec dans le moins drôle les jeux de mots sur les noms des personnages: la juge s'appelle Kill-Man, Patrick Bruel Si-beau, on a aussi "de l'ombre est au soleil". C'est pas très fin et ça ne fait pas spécialement rire. Après les interprètes: Patrick Bruel n'est pas extraordinaire du tout, il ne convient vraiment pas au rôle, Berléand, sans rien révolutionner, est pas mauvais (moi j'ai pas trouvé extraordinaire en tout cas), Maryline Canto est par contre très convaincante même si elle n'apparaît que dans la deuxième partie (oui, la moins bonne, mais ça ne l'empêche pas de bien jouer!). Et puis dans le rôle principal, Isabelle Huppert est extraordinaire. Elle campe un juge "sadique" extrêmement bien (les interrogatoires sont très bien réussis, et elle est d'un sadisme...). Elle est l'atout principal de ce film sur l'affaire Elf, pas le meilleur Chabrol, mais de bien meilleure qualité que ses deux derniers films: la fleur du mal et La demoiselle d'honneur, qui étaient pas terribles du tout.
Difficile de définir ce film. Entre documentaire et comédie dramatique mais certainement pas un thriller. Il parait qu'on s'interessait ici aux dessous de l'affaire Elf, dans ce cas cette fameuse affaire ne semble guère palpitante. Beaucoup de paroles inutiles, de silences et donc d'ennuis dans l'histoire de cette juge d'instruction qu'on nous présente comme terrible mais qui se révèle d'une affligeante neutralité. L'ivresse du pouvoir ne montre pas grand chose finalement et ne mérite sans doute pas son titre car ce n'est pas le point sur lequel on insiste le plus ici.
Un bon film avec un bon casting et des acteurs qui jouent bien leurs rôles.L'histoire est bien et original.Le début est splendide mais par contre la fin s'essoufle completement j'aime pas trop la musique.Il y'a un bon suspens.Bref encore un bon film de Claude Chabrol comme je les aime et que je vous conseille .
Jusqu'où la nature humaine peut elle résister à l'ivresse du pouvoir ? Telle est la question sur laquelle Claude Chabrol se penche (avec son cynisme déterminé et caractéristique, à grands coups de répliques savoureusement incisives) en dressant le portrait de la juge d'instruction Jeanne Charmant Killman, incarnée à la perfection en la personne de sa muse, qu'il met en scène mieux que personne : la toujours diablement charismatique Isabelle Huppert. Côté public, L'IVRESSE DU POUVOIR (dont toute ressemblance avec l'affaire Elf n'est que fortuite) est un pamphlet politique grinçant ; côté privé, c'est la tragédie sociale d'une femme trop ambitieuse. Dans tous les cas, la nouvelle grande réussite d'un maître au sommet de son art.
C'est Claude Chabrol lui même qui résume ma pensée en disant : "si le film n'avait aucun rapport avec la réalité, il n'aurait guère d'intérêt". Pour faire simple, si vous ne maîtrisez pas l'affaire Elf (dont est ouvertement issu le film), vous allez vous ennuyer grave !
C'est vrai que la filmographie de Chabrol a de grands hauts et de grands bas. Celui là fait partie de la 2ème catégorie. On aurait dit un film des années 70, avec cette caméra démodé et cette mise en scène qui a besoin d'une vraie mise à jour! Isabelle Huppert se répète encore une fois, et la lumière grisatre ne l'aide pas à accrocher la sympathie du spectateur. Techniquement c'est un film qui laisse à désirer, et cette étoile va à l'histoire qui pourrait peut-être intéresser, même si je ne la trouve pas aboutie moi-même.
l'affaire elf n'est ici que prétexte. Dommage, car dès le début, on pense se retrouver dans un bon vieux Verneuil ("le président", "i comme icare" ou "mille milliards de dollars") ou Costa-Gavras, on commence à prendre notre revanche sur les puissances cyniques et puis... Chabrol choisit de s'attarder sur la vie privée de cette juge, sur ses problèmes au boulot etc... c'est un choix respectable mais que j'ai beaucoup regretté.
Très bien joué en particulier par Isabelle Hupert et F.Berléand,ce film signé Chabrol largement inspiré de l'affaire Elf,se laisse regarder mais n'a pas emporté mon adhésion complète.Car le thème judiciaire est survolé,et qu'il aurait du ce concentrer plus sur l'instruction elle-même et montrer une enquête plus poussée que de s'apesantir sur les"malheurs" et la vie privée de la magistrate.Et j'ai trouvé que quelques seconds rôles ne sont pas à leurs places et parasitent,tel Bruel en p.d.g,ça le fait pas.A défaut d'être brillant sur toute la ligne,on peut le prendre presque comme un documentaire.
Un juge d’instruction intègre enquête sur des versements de pot de vin et des abus de bien sociaux. Le film est lié à des actualités récentes, et il en est une explication de texte, ce qui est son défaut majeur : retrouver en cent minutes d’images ce qu’on lit quotidiennement dans la presse n’a que peu d’intérêt. Les personnages sont certes bien typés et bien joués (mention particulière pour J.F. Balmer), la réalisation est certes professionnelle, Isabelle Hupert en juge est certes crédible, mais on peine à s’intéresser au propos. Pour un tel projet, trois approches étaient possibles : - soit une analyse approfondie d’un système certes peu moral, mais qui permet d’obtenir des contrats dont le pays profite. - soit une étude approfondie du personnage juge d’instruction - soit une enquête façon policière aux multiples rebondissements (cf le juge Fayard) Au lieu de cela, Chabrol nous inflige une description simpliste et démagogique : cadres dirigeants et hommes politiques sont présentés comme des profiteurs sans scrupules, le système dans lequel ils dérivent comme non amendable, le juge d’instruction comme un héros qui sacrifie sa vie privée au bien commun (« la justice », pas « l’image de la justice »). Le clin d’œil désabusé final ne suffit pas à modifier l’impression générale.
Claude Chabrol offre là un cinéma de qualité dont latout premier est la linéarité de lintrigue (étonnant, non ?). Annoncée comme tel, cette intrigue continue son bonhomme de chemin jusquà nen plus finir, mais tout en réservant une petite euphorie, une ivresse chez le spectateur. Livresse davoir le pouvoir de choisir qui sont les bons, qui sont les méchants
Pourquoi s'acharne-t-on à produire des films qui sont du niveau de certians téléfilms de prestige ?
Peut-être manque-t-il au cinéma français de vrais bons seconds rôles, des scénariis solides et une vraie férocité dansla description de certains microcosmes..
C'est lent, plat et ennuyeux et on se demande quelle mouche a piqué Chabrol de confier à Patrick Bruel le rôle d'un cadre sup' dont on comprend mal les motivations.
Comme souvent Claude Chabrol signe un film psychologiquement maîtrisé à la mise en scène soignée et aux acteurs talentueux. La reconstitution est soignée et la réflexion sur la prise du pouvoir reste d'une profondeur inouïe, une excellente surprise donc.
Bon par quoi commençons? Tout ce qui est moyen? C'est assez facile les acteurs, le montage, la réalisation l'originalité du scénario et l'ambiance. Autant vous dire que le film dans son ensemble est moyen. Pourtant il y'avait certains points et acteurs qui pouvaient potentiellement rendre le film intéressant tombe à plat. Ce moyen est très bien mené par la performance plus que moyenne de l'actrice principale. Le seul intérêt à regarder se film se trouve dans la curiosité de savoir qui va tomber ou pas. Mais il faudra tenir un moment et ne pas s'endormir pour avoir droit à ce final. Entre les mauvais rebondissements et les scènes sans fin, vous serez servi tout cela dans un plat de réalisation scolaire. Bref, je le déconseille.