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    L'Ivresse du pouvoir
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    jmbenard
    jmbenard

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je sors de la salle à l'instant. Je suis écœuré. Le gâchis. Pour une fois qu'un cinéaste français s'attaque à un vrai sujet. L'affaire Elf. Dans la réalité, un fabuleux polar, avec tout, du suspense, des personnages démesurés, de la corruption, la lutte en le bien et le mal, j'en passe. Dans le film de Chabrol, rien. Et pourtant, l'ivresse du pouvoir, Chabrol, il connaît. Il n'y a qu'à voir le nombre de gens de son équipe qui portent le même nom que lui pour constater que chez Chabrol comme chez Elf, charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais là, vraiment. Patrick Bruel dans le rôle de Philippe Jaffré. François Berléand dans celui de Loïk Le Floch-Prigent. Balmer en Sirven. Et les autres. Déjà limite, le casting, on a du mal à croire à la puissance - officielle ou occulte - de tous ces braves gens. Mais en plus, ils n'ont pas l'ombre d'un personnage à jouer. Sans compter qu'il manque à l'histoire un couple de taille : Roland Dumas et Christine Deviers-Joncour. Et un président qui tire les ficelles : François Mitterrand. Chabrol les a sans doute épargnés par crainte des représailles de la Gauche à laquelle il prétend appartenir. Un grand sujet contemporain français de plus gâché. Il serait temps de se débarrasser une bonne fois pour toutes du mythe Chabrol. À voir si la lâcheté et la paresse ne vous font pas peur. Minable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 198 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    Un film franchement insipide sans saveur donc.
    Les personnages viennent, parlent sans agir.
    Il règne une passivité consternante.
    On ne croit rien de tous ces bavardages.
    Pas vraiment une réussite
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 470 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2018
    [L'ivresse du Pouvoir, 1/5] Musique pourrie, plans inutiles, scènes mal filmées, histoire qui s'inspire de l'affaire Elf tout prenant ses distances avec la réalité, fin sans queue ni tête... ou comment perdre près de 2 heures en pensant voir un bon film mêlant politique, justice et monde des affaires. Comme quoi de grands noms ne font pas forcément de grands films.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2022
    Comme souvent chez Chabrol, l'actualité (ici un scandale politique plutôt qu’un fait divers) lui sert de toile de fond pour une étude de caractères révélant les petits secrets et les querelles d'ego du milieu politico-judiciaire, comme il a pu le faire à maintes reprises avec la bourgeoisie de province. Bref, la méthode lui est familière, l'écriture efficace même si elle manque un peu de mordant, le sujet convenant sans doute mieux à un Costa-Gavras. En revanche, le casting ne brille guère que par Isabelle Huppert, trop de rôles secondaires venant capter un peu de lumière mais sans rester en mémoire. On peut s'amuser à plein de petits détails de mise en scène venant prophétiser l'histoire, pour un film qui n'est pas un grand cru de son réalisateur mais reste intéressant.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    L’affaire Elf a été un des scandales retentissants des années 90. Il n’est donc pas étonnant de la voir un jour portée à l’écran. Celle-ci, étant extrêmement complexe, aurait été assez compliquée à décrire dans les détails. Ce problème a été compris par Claude Chabrol. Ainsi, dans L’Ivresse du pouvoir, il choisit plutôt de montrer l’influence de celle-ci sur la vie d’Eva Joly (même si les noms des personnages ont été changés et que le cinéaste a choisi de ne pas faire une retranscription scrupuleusement exacte des faits). Chabrol réussit donc une fois de plus un excellent film bénéficiant d’un très casting (Isabelle Huppert, François Berléand, Patrick Bruel, Jean-François Balmer…) se penchant plus sur la vie d’une juge d’instruction chargée d’un dossier explosif que sur l'enquête en elle-même. Il ne faut donc pas regarder L’Ivresse du pouvoir si on veut tout comprendre à l’affaire Elf mais plutôt si on veut voir les rapports entre les milieux d’argent et politiques et le pouvoir judiciaire. Une fois de plus, une belle réussite de la part de Chabrol.
    Dora M.
    Dora M.

    67 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    M. Humeau (François Berléand), PDG d’une société est soupçonné de détournement de fonds. La juge en charge de l’affaire, Jeanne Charmant Killman (Isabelle Huppert) est connue pour sa ténacité et a à coeur de trouver toutes les preuves nécessaires à la résolution de cette affaire.
    L’histoire judiciaire en elle-même est assez complexe et ne m’a pas spécialement intéressée malgré sa proximité réelle avec l’affaire Elf.
    Ce qui est intéressant et plaisant dans le film, à mon sens, ce sont les “affrontements” entre les acteurs et notamment l’affrontement entre Isabelle Huppert et François Berléand. Le personnage d’Isabelle Huppert est très intéressant, elle a un fort tempérament et beaucoup de répartie.
    La fin en revanche m’a déçue, on n’a pas vraiment d’explications sur certains aspects de l’affaire, cela m’a donné l’impression de se terminer trop vite, alors que le reste du film prend le temps lorsque c’est nécessaire. La fin m’a parue un peu baclée du coup.
    diki2
    diki2

    26 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    hyper déçu par ce film qui réduit l'affaire ELF à une vague histoire de juge dépassée par son propre pouvoir. Pour avoir lu le livre d'Eva Joly, j'attendais de chabrol un film bien plus corrosif. Tout cela est tiède comme si le lobby pétrolier avait imposé sa loi pour étouffer la corruption dont ce flm aurait du être le procès. Côté acteur Berléand et Balmer sont largement au dessus du lot. Huppert moins à l'aise que d'habitude et bruel ....je préfère me taire.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2020
    De bons acteurs et de bons dialogues. Mais le scénario est difficile à suivre. Comme si, à force de vouloir nous faire comprendre que les choses sont difficiles à comprendre, on nous les rendait incompréhensibles ! J'ai connu sur le même sujet, des films beaucoup plus accessibles...
    velocio
    velocio

    1 324 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2010
    Un Chabrol plutôt moyen malgré un sujet intéressant
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2021
    « L’ivresse du pouvoir » de Claude Chabrol (2006) est un mauvais cru car même si comme dit en prologue « toute ressemblance serait – comme on dit – fortuite », il faut être bien naïf pour penser qu’une juge d’instruction – même promue au pôle financier – puisse venir à bout dans les intrications politico-financières des grands groupes industriels en Afrique ! Isabelle Huppert joue à la merveille du Isabelle Huppert, François Berléand du Berléand et Patrick Bruel (comme souvent) du mauvais Bruel. On y ajoute un Sénateur dont la voix n’est pas sans évoquer un ancien ministre mais désolé Chabrol ne sait pas faire un film politique engagé comme Yves Boisset ou Costa-Gavras !
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Dès le générique, un panneau nous annonce que toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite. Ben voyons. Chabrol a pris un malin plaisir à choisir comme acteurs de quasi-sosies des protagonistes de l'affaire, et le spectateur peut reconnaître Loïc Le Floch-Prigent, Eva Joly, Charles Pasqua, Roland Dumas ou Christine Deviers-Joncourt. Chabrol ne s'en cache d'ailleurs pas, et il a déclaré dans une interview que c'était une sorte de rappel à l'ordre destinée aux différents pouvoirs.

    Et jusqu'à l'entreprise qui s'appelle FMG : là où Kubrick transformait IBM en HAL dans "2001, l'Odysée de l'Espace"en enlevant une lettre, vous n'aurez qu'à en retrancher une pour découvrir de quelle société travaillant en Afrique il s'agit... Claude Chabrol a dû se dire que le public connaissait les arcanes de l'affaire, puisqu'il ne s'attarde pas dessus, pratiquant l'ellipse et le saut dans le temps. Non, ce qui l'intéresse, ce sont ses personnages et le jeu du chat et de la souris qui les oppose.

    On rentre dans l'histoire avec le P.D.G. Humeau jonglant avec ses téléphones avant de quitter le siège de son empire. Seulement, des policiers l'attendent dehors, et le voilà brutalement jeté en prison, passant du statut de dirigeant tout-puissant à celui de détenu en provisoire. Et le traitement qui lui est réservé prend une résonnance particulière après les auditions parlementaires d'Outreau.

    A partir du moment où il rencontre celle qui l'a attrapé dans ses griffes, la juge d'instruction Jeanne Charmant-Killman, c'est à elle que Chabrol s'intéresse. Exceptées quelques scènes nous montrant les manoeuvres du monde politique, la juge est en permanence à l'écran. Que ce soit dans le bureau exigu qu'elle partage avec son greffier, ou dans son appartement où sa vie de couple prend l'eau. On aura beau saboter sa voiture, lui adjoindre une jeune juge, multiplier les menaces, rien ne la détournera de son but. Mais quel est son but ? Frapper haut pour faire un exemple, comme elle le dit à un moment ? Illustrer son propos, selon lequel "la personne la plus puissante en France, c'est le juge d'instruction" ? Ou assouvir un besoin de pouvoir, voire de revanche sociale, comme le laisse penser le jeu anguleux d'Isabelle Huppert ?

    Car au début du film, personne n'est sympathique. Qu'il s'agisse de Humeau, méprisant et hautain ; qu'il s'agisse de Jeanne, qui utilise les faiblesses honteuses du système judiciaire pour pousser ses "clients" à bout ; Qu'il s'agisse des politiciens, cyniques et manoeuvriers. Jeanne ne prend une dimension humaine qu'à partir du moment où sa toute-puissance se lézarde, dans sa vie privée où quand elle quitte le domicile familial à quatre heures du matin, elle demande à ses gardes du corps estomaqués de la conduire au bureau, ou dans sa mission qui verra le système l'écarter sous prétexte de promotion.

    C'est du Chabrol. Incontestablement. Même si (surtout au début), les dialogues trop écrits évoquent plus Mocky, même si la réalisation fleure parfois les années soixante-dix (quelques zooms venus d'un autre âge, découpage de l'écran quand deux personnages se téléphonent), le savoir-faire de Chabrol se manifeste dans l'essentiel : une narration tendue, débarassée de l'inutile ; un sens du cadrage qui isole les hésitations et les tics de ses personnages ; une ambiance qui s'impose grâce à une précision des détails.

    Le film repose sur Isabelle Huppert, qui signe là sa sixième collaboration avec Chabrol, la première datant déjà de 28 ans. Physiquement frêle et vulnérable, elle porte le film comme Jeanne porte l'instruction contre vents et marées. Mais elle va plus loin qu'incarner un personnage, elle lui donne une dimension proche du fantastique, par l'intensité habitée d'un regard, par la cruauté d'un visage non maquillé dans la nuit , par l'ambiguité de ses relations avec le neveu de son mari.

    Chabrol dit de son film qu'il est politique au même titre que "Les Bronzés 3", car "tout film est un film politique car il correspond à une conception du monde". Modeste, le survivant de la nouvelle vague, car "L'ivresse du pouvoir", entre crise des banlieues et séisme d'Outreaux, peut être vu comme une chronique acerbe et réaliste des conflits de pouvoir dans la France de ce début de XXI° siècle.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    42 abonnés 2 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Librement inspiré de la fameuse affaire "Elf", le sujet de Chabrol s'oriente vite vers le portrait de la juge du pôle financier qui instruit un dossier où la politique et la finance forment une nébuleuse classique, où les abus de bien social et les commissions sont la règle. Le film n'est pas précisément un polar judiciaire. Vague, imprécise, l'intrigue est un simple cas d'école de la délinquance financière dans les plus hautes sphères économiques. Le sujet est traité avec une certaine fantaisie et une légèreté qui émanent autant de la personnalité de la juge Charmant-Killman (à traduire en français) que du défilé dans son bureau de VIP et d'intermédiaires louches, invariablement indignés et arrogants,et soudainement piteux (François Berléand excelle dans ce registre).
    Isabelle Huppert, comme souvent chez Chabrol, compose un personnage anticonformiste, détaché des conventions du genre, dans un mélange de volontarisme, d'impertinence et de fausse candeur (en revanche, les contingences domestiques avec son mari et son neveu sont d'un intérêt très relatif), qui donnent aux auditions de la juge une apparence cocasse. Cependant que l'ivresse du pouvoir est celle que ressent peut-être la magistrate lorsqu'elle convoque à loisir ou incarcère des potentats jusqu'alors protégés par l'impunité, plus prosaiquement par leurs relations et leur capacité de nuisance.
    thethythy
    thethythy

    23 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2010
    Je trouve que le film tourne à vide. On est ennuyé par la prestance des acteurs. L'intrigue semble faire du surplace. On n'est pas convaincu par Isabelle Huppert qui est à contre emploi. Les autres personnages ne sont pas plus crédibles (sans parler de la lamentable prestation de Bruel). C'est embêtant car les films de Chabrol sont justement fortement basés sur les personnages. Montré qu'un juge est une personne humaine comme tout fonctionnaire avec ses défauts et ses faiblesses est juste mais faire tourner tout le film la dessus mène à une impasse.
    Freaks101
    Freaks101

    154 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Librement Inspiré de l’affaire Elf mené par la juge d’instruction Eva Joly (futur candidate des Verts aux présidentiels il semblerait). Chabrol film ce panier de crabe composé d’homme d’affaire crapuleux avec ce qu’il faut de satire sans jamais grossir le trait. Voir cette juge les remettre à leurs place à coup de sarcasme et de petit mots est un réel plaisir en soit, les voir à l’ombre également. Comme dans tout les derniers Chabrol on peu lui reproché d’être un peu paresseux sur la mise en scène, de beaucoup se reposer sur les acteurs, mais le film tiens tout de même la route et reste l’un de ses meilleurs de sa fin de carrière.
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2022
    Alors que la nécessité de dénoncer nos ripoux du pouvoir politico financier gaulois est plus que jamais urgente, la critique de Chabrol est ici maladroite et inefficace. Chabrol commence par serrer de près un ripou, puis s’en détache et le laisse en plan sans qu’on soit précisément fixé ni sur son sort ni sur son passé. Ensuite, il s’attache à d’autres ripoux, collectivement cette fois, les montre très superficiellement sans qu’on soit plus avancé que pour le premier. Il semble que ce soit surtout l’ivresse du pouvoir de la juge qui l’ait passionné. Des traits intéressants sont montrés, mais sans qu’ils soient très profondément analysés. L’aspect un peu pervers de sa jouissance à vouloir faire tomber des têtes est abordé. Les failles de sa vie d’épouse sont évoquées. Une probable infidélité est suggérée. Mais tout cela est hélas trop diffus pour qu’on s'attache et qu’on soit captivé. Du Chabrol indécis, qui semble avoir couru plusieurs séduisants lièvres mais sans en avoir attrapé vraiment aucun.
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