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Lotorski
17 abonnés
588 critiques
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1,0
Publiée le 24 décembre 2008
Une réalisation certes originale mais fort ennuyeuse, hormis quelques scènes comiques. L'actrice principale m'est par ailleur insupportable, et même si c'est voulu, le visionnage du film n'en est pas moins rendu pénible.
Il ne faudrait pas négliger la période australienne de Peter Weir qui comporte de bons films tels que Pique-nique à Hanging Rock ou encore La Dernière vague par contre Le Plombier est un téléfilm raté. Je croyais que l'histoire se déroulerait en une seule journée mais non ce plombier envahissant va narguer sa cliente pendant plusieurs semaines, elle aurait pu porter plainte ou lui foutre un bon coup de genou là ou je pense mais non elle se contente de pleurnicher sur son sort. Finalement elle se rebelle et Le Plombier se termine sur une ridicule pirouette.
Weir brosse le portrait d'une féminité toujours déjà menacée par une masculinité inaltérablement violente dont l'incarnation paroxystique est ce plombier qui fait exprès de l'effrayer, de la pousser à bout, de jouer avec elle comme le pervers qu'il est. L'héroïne n'a aucune aide à attendre de son mari, autre incarnation d'une violence masculine enfermée celle-ci dans son égotisme, sa carrière en l'occurrence, sur l'autel de laquelle il est prêt à sacrifier sa femme dont il ne voit pas la souffrance. Celle-ci n'a donc d'autre choix que la ruse pour se débarrasser de son agresseur passif-agressif (un bel exemple de perversion narcissique dirait-on aujourd'hui), qui autrement aurait poursuivi son travail de sape de sa victime tout comme celui de sa salle de bain - une destruction en règle. Le plombier est moins la personnification héroïque de l'esprit rebelle en lutte contre "l'ordre bourgeois" que celle de la jalousie, de la paranoïa, de la haine et du ressentiment. Il est d'une lâcheté méprisable, plaisantant avec le mari et terrorisant la femme, faisant la preuve d'une misogynie pathologique.
J'ai découvert ce petit film (dans tous les sens du terme : il est très court, et n'est pas d'un très grand niveau, loin de là ; et au passage, c'est un TVfilm, à la base, je crois) via un coffret de 4 DVDs proposant les premières oeuvres, australiennes, de Peter Weir (aux côtés des "Voitures qui ont mangé Paris", de "Pique-nique à Hanging Rock" et de "La Dernière Vague"). Ce n'est pas pour ce film, mais pour les trois autres cités, et surtout les deux derniers cités, que je me suis procuré ce coffret, mais bon, je n'allais pas laisser "Le Plombier" de côté pour autant : le DVD est là, autant le regarder. Ce n'est vraiment pas génial. Une histoire d'étudiante collet-monté qui se fait harceler et dominer par un plombier bizarre, je ne sais pas trop où Weir voulait en venir, mais ce mélange entre thriller et comédie noire (dixit le DVD) ne fonctionne pas. Heureusement, ça ne dure pas 80 minutes...
Ce film, réalisé par Peter Weir et sorti en 1979, n'est pas mal mais sans plus. C'est le premier film du réalisateur de sa période Ozploitation que je découvre, étant plus habitué à ses "classiques" américains. Appréciant énormément son style, j'avais hâte de découvrir celui-ci, surtout que j'apprécie également les home invasion. C'est en effet un sous genre de l'horreur/thriller qui m'angoisse particulièrement, me mettant souvent à la place du personnage victime. Mais ici, si je pensais au début que le film se déroulerait sur la durée d'une journée particulièrement éprouvante, quelle ne fut pas ma déception de voir qu'il s'étirait en réalité sur une semaine. C'est bien dommage car nous n'avons plus alors ce côté huis clos et si la tension monte quelques-fois énormément, elle redescend tout de suite derrière lorsque le plombier quitte l'appartement ou que le mari revient. Pourtant, certaine montées en pression sont très ben écrites et très bien mises en scène, ce qui me pousse d'ailleurs à ne pas mettre une note plus basse. Parce-que sinon, malgré la courte durée du film, nous avons énormément de longueurs et on a alors la fâcheuse tendance de regarder sa montre plusieurs fois. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Judy Morris et Ivar Kants dont le jeu est vraiment convainquant. "Le Plombier" est donc un film qui n'est pas mauvais mais qui reste malheureusement plutôt oubliable.
Peter Weir est un des rares cinéastes à avoir réalisé différents genres cinématographiques, que ce soient des œuvres plus confidentiels telles que Pique-nique à Hanging Rock (1975), des séries Z avec Les Voitures qui ont mangé Paris (1974), des œuvres dites d’auteur avec Le Cercle des poètes disparus (1990) ou tout public avec The Truman Show (1998). Il aime varier les plaisirs et ne s’en prive pas. Avec Le Plombier (1979), il est encore dans sa période Série B d’horreur et nous livre ici un téléfilm pour le moins surprenant et pas désagréable à regarder. Certes, le faible budget et les acteurs amateurs se font ressentir très rapidement mais l’ensemble nous tient en haleine grâce à la prestation d’un Ivor Kants désagréable et intrusif. Un thriller simpliste certes, mais distrayant à souhait !
Thriller de qualité, "Le Plombier" parvient à trouver le juste équilibre entre l'angoisse associée au genre, un humour de circonstance et un traitement idéologique non manichéen. L'ensemble possède une étrangeté soulignée par le pittoresque des personnages mais aussi la fraicheur des modestes productions des années 70. À aucun moment cette œuvre ne prétend être un grand film, mais elle démontre pourtant une ambiguïté et une maîtrise qui font que cet exercice de style est non négligeable dans la carrière de Peter Weir. Après tout, on n'est pas si loin de l'ambiance des premiers Spielberg...
2,7 de moyenne au 29 décembre 2015, c'est anormal. C'est vrai que l'ambiance fin des années 70 est prégnante, et que ça ne croule pas d'effets spéciaux. C'est justement là que le film est excellent, dans l'analyse psychologique, dans le récit de l'évolution des relations entre les personnages, dans sa simplicité très efficace (qui vous saisit vraiment) Cette histoire est parfaitement filmée et rendue, sans artifice.
Petit film (TV) sans prétention. Vous pouvez passer votre chemin à moins d'être plombier ou de vouloir voir toutes les réalisations de Peter Weir. Le plombier qui vient vérifier la tuyauterie de la salle de bain, alors que tout va bien, et qui est encore là au bout de plusieurs jours en ayant tout saccager s'est assez cocasse pour le spectateur mais dingue pour la locataire et on la comprend. Surtout que notre joyeux plombier à une fâcheuse tendance à l'incruste et n'hésite pas à draguer la locataire en utilisant ses pseudos dons artistiques. Le moment où il lui chante une chanson en jouant de la guitare et de l'harmonica simultanément assis sur une planche de fortune posé sur le lavabo d'une salle d'eau complètement défiguré par ses nombreux coups de masse pour attaquer la plomberie encastré est juste énorme ! A noter également une fin surprenante, en tout cas moi je ne l'ai pas venu venir.