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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 20 janvier 2012
Gotz Spielman emboîte fort habilement le pas au mexicain Alajandro Innaritu qui en 2000 et 2003 avec « Amours chiennes » et « 21 grammes » a inauguré un style de scénario bien particulier où plusieurs histoires à priori sans rapport sont menées de front pour s’imbriquer les unes dans les autres au fur et à mesure du film. Moins tortueux qu’Innaritu, Spielman se contente de petits clins d’œil dispersés qui relient les trois histoires en fait bien distinctes. La démarche choisie ici s’apparente plus aux films à skectches. Après un premier épisode assez glauque sur la passion physique d’une femme pour un collègue médecin de passage, Spielman met en scène des personnages bien plus hauts en couleur qui se débattent dans leur cité pour tenter de survivre. Au-delà des situations souvent comiques, Spielman met le doigt sur la condition des femmes ouvrières ou employées qui dans les grandes cités doivent souvent affronter des compagnons jaloux ou volages, restés de grands enfants qui refusent d’assumer leur statut d’adultes. La cité dans laquelle tous les personnages demeurent est impersonnelle et pourrait tout aussi bien se trouver dans les banlieues de Paris, de Vienne ou d’Oslo. Un film attachant fort bien construit qui nous livre une chronique douce amère de la vie ordinaire dans les grandes cités dortoires. Les acteurs sont fort bien dirigés et donc toujours justes.
La première partie du film est pénétrante, malgré le manque d'"action". Mais un truc se passe qui fait que le spectateur est accroché... et c'est là toute la magie du cinéma! Puis au fur et à mesure du film, l'élément accrocheur s'eclipse pour donner place à une description de vie toute aussi poignante dans sa vérité. Le tout étant superbement bien joué! C'est un film danois digne de ce nom!
Film autrichien et pas danois !!! Plusieurs destinées qui se croisent dans cette histoire où le quotidien tourne autour du travail, du sexe et de la violence. Plutôt décevant dans l'ensemble et loin du niveau de Revanche, tourné 4 ans plus tard.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 octobre 2020
Antares raconte trois histoires entrelacées d'habitants d'un immeuble. Ce style de cinéma est devenu populaire ces derniers temps. Des trois épisodes aucun n'est intéressant il met en vedette une infirmière dans un mariage sans amour ayant une brève liaison. Les trois épisodes concernent des vies misérables qui rendent la vie des spectateurs encore plus misérable. Ni les personnages ni les histoires ne sont particulièrement intéressants. Bien sûr tout se réunit dans une fin prévisible et navrante...
Après avoir vu "Ping-Pong", "Revanche", "Import-export", je suis une nouvelle fois enthousiasmé par le cinéma autrichien. Est-ce le jeu des acteurs, la réalisation, le scénario ? Il règne dans ces films une ambiance qui captive le spectateur du début à la fin.