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SpiderBaby
43 abonnés
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5,0
Publiée le 18 août 2013
Réactualisant les mythes de Faust, de Dorian Gray et du fantôme de l'opéra sous fond de comédie musicale décadente à la rocky horror, ce De palma là -un de ses films les plus intéressants- est un régal. Bien sûr on peut trouver la musique un peu kitsch, le tout un peu bric à brac et le final fantastique indigeste (fallait-il autant connoter la référence aux mythes évoqués ci-dessus? la simple métaphore, comme au début, paraissait peut être plus subtile) ; moi je voudrais surtout rendre grâce à son rythme endiablé, à ses procédés techniques terriblement novateurs pour l'évoque -split screen, montage à la mitraillette, stylisation de la lumière- et à sa sympathie pour l'artiste maudit littéralement écrasé par les maisons de disques et le business de l'entertainment... propos des plus contemporains.
Une fantastique réalisation, des acteurs possédés par leur rôle (sans jeu de mot!), une musique envoûtante et un rythme entraînant. Aaaaaaaaaaah, ce film est du bonheur à l'état pur que je regarde pour la énième fois!!! Si vous ne connaissez pas, ruez-vous dessus...
Kitsch et décalé, ce film, devenu un hommage au rock des années 70, n'a rien perdu de son charme ni de son originalité, mais Brian De Palma rate le final en voulant tout expliquer par un mysticisme douteux, il détruit un de ses personnages pourtant fascinant au départ.
Lors de mon premier visionnage, j'ai été séduit par ce magnifique film. Le scénario est inventif et surtout très varié (comédie musicale, fantastique, gothique...) et une musique vraiment magnifique (encore un grand merci à Paul Williams par sa grande inspiration, ses magnifiques mélodies et ses très belles paroles.) La réalisation de DePalma est comme à son habitude majestueuse avec toujours son influence hitchkokienne. Franchement j'ai jamais été tant pris par un film comme Phantom of the pradise au vu de son style très spécial et assez décalé. Et surtout ne qualifier pas ce film avant de l'avoir vu sous pretexte que le film est vieux. Pour moi c'est encore un sujet d'actualité (vol de chansons...) et le côté seventies (un peu kitsch tout de même) me séduit à chaque fois! Ce n'est pas simplement un film, mais une oeuvre magnifique et élégante. Culte de chez culte!!!!! À ne manquer sous aucun prétexte...
Un film aussi barré que Phantom of the Paradise ne peut quengendrer des réactions opposées : de la fascination absolue à la détestation totale. Cest quil sagit dun film hybride, un curieux et inattendu mélange de genres : des scènes hilarantes succèdent à dautres plus émouvantes, ou plus cruelles. De Palma nourrit son oeuvre de nombreuses références cinématographiques (Alfred Hitchcock entre autres) et littéraires (croisement entre Goethe, Oscar Wilde et Gaston Leroux) et leur entremêlement font de Phantom of the Paradise un film hors norme, étrange et complètement décalé. Cest cette diversité qui donne finalement toute la personnalité de ce film, cet univers unique, baroque et gothique. Ce Phantom semble intemporel, à la fois moderne et très kitsch. Les séquences musicales sont géniales, offrant aussi bien des moments émouvants comme des totalement endiablés et irrésistibles (Beef et les Juicy Fruits sur scène). On pourrait trouver ce joyeux bordel un peu indigeste sil ne servait pas un scénario si bien construit de bout en bout (De Palma laisse de nombreux indices sur la vraie personnalité de Swan). Derrière cet opéra rock survolté se lit clairement une critique féroce du capitalisme : la manipulation, lavidité, le chantage De Palma adresse une critique générale aux producteurs, qui ne cherchent que la rentabilité en dépit de la vraie création artistique (Swan a sans arrêt recours au sensationnalisme, « pour plaire »). En résumé, un film qui a laissé son empreinte dans lhistoire pour son originalité et son décalage. Dans cet opéra rock cruel et endiablé, De Palma fait preuve dun humour noir piquant, dénonçant de manière sous-jacente les dérives du capitalisme. Fou, entraînant, drôle et provocateur. Culte!
Absolument jubilatoire d'un bout à l'autre, "Phantom Of The Paradise" qu'a réalisé Brian De Palma en 1974 n'a pas volé son statut d'oeuvre culte d'un nouvel Hollywood malheureusement révolu. Comme d'habitude chez le cinéaste, il s'agit d'une réadaptation de classiques connus et reconnus exposés sous une autre forme, cette fois-ci complètement déjantée et parfois à la limite de la parodie. Du "Faust" de Goethe au "Fantôme de l'Opéra" de Gaston Leroux en passant par l'inévitable Alfred Hitchcock (magnifique séquence de la douche tournée en dérision, au même titre que le final de "L'Homme qui en Savait Trop"), les références abondent avant de se voir atomisées au cours d'un jeu de massacre imprévisible et totalement délirant. Paradoxalement, le portrait féminin se voit idéalisé par l'intermédiaire de Jessica Harper et sa représentation visuelle. Le voyeurisme s'inscrit également dans la thématique de l'oeuvre tout comme l'illusion, ces sujets témoignant d'un film parfaitement ancré dans l'univers de son auteur malgré l'apparence première quelque peu différente. La musique se voit joyeusement ajoutée à des images très colorées, volontairement kitsch mais inspirées avant tout. L'interprétation outrancière soutient un ensemble franchement barge, la mise en scène à proprement parler n'occupant pas forcément le devant de la scène. Elle n'en est pas moins virtuose et d'une efficacité implacable tout en restant franchement inventive. Le rythme ne faiblit à aucun instant, le scénario s'avérant assez riche pour pallier une quelconque faiblesse susceptible d'intervenir. Les personnages très théâtraux sont essentiellement ceux d'un opéra décalé, celui d'un spectacle à l'intérieur de la représentation directe. Aspect labyrinthique pour une psychologie toute en symboles assistée d'un état d'esprit trash. Pas de violence sanglante et une évocation gentillette de la sexualité pour un De Palma aussi antagoniste que logique vis-à-vis de la progression de la carrière du maître.
Brian de Palma peut nous pondre des films de qualités comme des films médiocres. Il ne semble pas reconnaitre l'existence du juste milieu. Mais on se rassure, Phantom of the paradise (POTP) est loin, très loin d'être un navet, on le doit d'ailleurs beaucoup à Paul Williams grace à sa musique de qualité. On retrouve un film interessant, dont les thêmes musicaux sont plus qu'appréciables (c'est conseillé pour une comédie musicale) sans pour autant proposé un casting fort en popularité. Meme si les lieux ou les personnages sont quelque peu ambigue, il faut voir au dela de la décoration kitch des 70's et des fatalités contestables de l'époque. La musique reste le point d'honneur de la production, écouté des thêmes telles que phantom of the beast, ou hell of it fait toujours chaud au coeur et finalement la production de de Palma s'avère assez efficace et correspond à la création sonore. On aime ou on aime pas, c'est bien connu, mais il faut au moins le voir une fois, ou au pire l'écouter.
Un ovni dans la carriere du maitre du suspense.Une musique rock tres presente ,avec un suspense toujours la .Un melannge de genre que seul brian de palma pouvait realiser.Vous n'avez pas le temps de souffler que votre esprit se pose des questions sur un tas de chose qui se devellopent au fur et a mesure de maniere quasi hallucinatoire .rock n suspense
C'est un film totalement génial. La musique est terrible. Ce film reprend des classique comme faust, le portrait de Dorian Grey ... Et une scène de douche digne de psychose!! C'est certainement un film culte!
Avec "Phamtom of the Paradise" je découvre un Brian De Palma que je ne connaissais pas. Je le connaissais austère (obsession), classique (incorruptibles), et manquant parfois totalement d'inspiration (mission to mars), mais là il me surprend et me fait plaisir! Flirtant avec la comédie musical, et l'horreur, De Palma allie avec brio des genres aussi différents que contradictoires. L'histoire plutôt simple est sauvée par le jeu des acteurs tous formidables, surtout Gerrit Graham en rockeur déjanté. Ce coté extême et décalé de "Phamtom" rappelle un peu celui de Scarface. Mais à l'inverse de celui-çi "Phamtom" trouve une justification à cet esprit barjot. Puissament psychedélique, il nous montre des scènes sortant du réelle et de l'irrationel pour nous faire comprendre la face sombre du monde du spectacle. Phamtom of the Paradise est une espèce de grosse métaphore du Schowbiz qui ne se prend pas au sérieux une minute. La bande son est un régal pour les oreilles, les images fluorescentes et la mise en scènes sont un plaisir pour les yeux. Trés bon film à ne pas rater. De Palma est plus à l'aise pour filmer des délire dans le style: "Scarface" et "Phamtom" que de polar plagiant Sir Alfred. D'ailleurs il réalise un clin d'oeil au meurtre de la douche de "Psychose", sauf qu'ici, le clin d'oeil est une grosse farce, et je m'en réjoui!
Voila un de mes films préféré voire peut etre LE meilleur. Pourquoi ? Impossible a dire. Je me rappelai dans mon adolescence avoir vu a la tele un film bizarre avec un type deguisé dans une salle de spectacle..au debut des années 90, difficile de le trouver en video, surtout quand on ne connait pas le titre ni le réalisateur. En 1995, miracle, ARTE le diffusue. Je l'enregistre. Révélation ! Cet été la je regarde le film ou des extraits tout les jours, voire 2 fois par jours. Comment ne pas etre touché par la talent des acteurs, William Finley le monstre finalement le plus humain de tous, Jessica harper dont je suis encore amoureux, et enfin Paul Williams, qui sera eternellement Swann, le seul vrai visage du mal au cinema avec Anakin Skywalker dans l'episode III. L'histoire chargée d'amour, de haine, d'ambition, de trahisons, de surnaturel..les personnages scondaires parfaits comme Philbee ou le genialissime Beef !! D'ailleur impossible de voir le film en VF (je ne suis meme pas sur qu'il en exista) et je conais presque les dialogues par coeurs! La maitrise impeccable de DePalma de la camera (le dualscreen on en a jamais fait un aussi bon usage) et la musique entrainante et envoutant...et enfin la fin si triste et si belle ! Non vraiment il faut savoir passer outre le kitch (meme si ce kitch fait partie du charme de ce film qui fait qu'un remake serait forcement moins bon) et prendre le vrai plasir a se laisser aller a ce film qui n'est rien d'autre qu'une magnifique histoire d'amour !!
C'est un mélange de clin d'oeil à Franck Einstein, Alfred Hitchcock, Oscar Wild, Goethe ... avec une mise en scène rappelant les films des années trente, les dessins animés de Scoubidou (mais en vraiment mieux quand même) avec un fond de tragédie. Délire et drame tous ça autour de la musique : une B.O. absolument excellente de Paul William (qui joue Swan : la toute puissante Star Academiste ), rock, Beach boy, Pop, Korn, Flex...
Excellent film, ou devrais-je dire film culte. C'est un film complètement déjanté, avec un univers rock-pop un peu kitsch et hororifique mais qui lui va très bien. Un film à regarder absolument au moins une fois dans sa vie!