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BlindTheseus
297 abonnés
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5,0
Publiée le 24 février 2008
Bel exemple que cette fable inspirée de « Faust » jamais démodé au héros maudit & vrai naif ( Winslow Leach / William finley ) prêt à tout pour plaire à cette fameuse « élue de son coeur » finalement folâtre et sans cesse interrompu dans sa course par ce vicieux producteur ( Swan / Paul Williams ) ne songeant qu’à l’argent ainsi que bien sûr à la manipulation et ces stupides encore au-dessous ne comprenant rien à cet art ( Bien que pillants les œuvres d’autres & du ’Phantom’ « mot à mot »… )trop ligués pour être investis d’un quelconque sérieux et en même temps parabole de ces artistes très formatés, forcément bons & bienveillants - vierges-eux de tout éventuel reproche - et de toute façon bien souvent proches du pouvoir en place ; au contraire bien évidemment de ces véritables génies & véritables pionniers incompris souvent noyés dans la terreur - et bien sûr l’anonymat ... - N.B : Ne ratez pas la scène du casting !
Phantom of The Parasise est un film sortis en france dans les années 70 réalisé par le maître Brian de Palma. C'est un musical ou ce rencontre différents personnages completement delurés . Winslow Leach est un compositeur ayant écrit un Opera-pop racontant la vie de Faust. Swan est le directeur de la maison de disque Death Record et Phoenix est ... prète à tout pour chanter. Ce film raconte l'histoire et la fin tragique de ces individus à travers un univers pop-rock et dejanté que vous ne serez pas prêt d'oublier. La BO est extraordinaire, les acteurs génials , tout particulièrement Paul Williams, idéal dans le rôle de l'incroyable méchant. Un final parfait pour un film Trash , Rock , mais aussi plein d'humour.
Opération réussite pour Brian de Palma.Il a réussi à nous faire un excellent remake du fantome de l'opéra(avec lON cHANEY)ce qui pourtant aurait pu etre loin d'etre acquis.Les "mechants"sont detestables et attirants,Ce film est un mix de Faust et du fantome de l'opéra.Franchement je ne comprend pas comment le film a pu etre un bide aux Etats-Unis
Excellent! J'ai eu du mal à m'adapter au visuel qui est assez dérangeant les premières minutes mais au final j'ai été bluffé. De Palma a réellement tout misé sur la satire, la trame, le machiavélisme de Swan... La bande son est magnifique! On pourrait regarder ce film les yeux fermés. Un classique culte!
OVNI !!!!!! Une tragédie déguisée en opéra rock déjanté... De Palma maitrise la caméra avec maestria et les acteurs s'en donnent à coeur joie... Si vous ne l'avez pas encore vu ne le regardez pas, vous deviendriez accro.
J'ai un peu découvert la filmo de DePalma à l'envers et donc plus ca va, mieux ca va! En effet mes premières experiences Palmiennes furent ses fims 90/2000 qui tout à fait respectables, ne constituent pas l'Everest de sa carrière (exception faite pour Redacted, un de ses meilleurs films pour moi). Puis, ses années 80 (Outrages, Scarface, Blow Out) que du bonheur. Et enfin vinrent ses années 70. 3 claques simultanées dans la tronche: Sisters, Carrie et Phantom of the Paradise. Là où je veu en venir c'est qu'il n'aurait peut être pas été aussi savoureux de voir Phantom of the paradise si je n'avais pas vu le reste de la filmo du grand maître avant. Pour tout fan de De Palma, ce film est absolument jouissif, une perle rare et un OVNI dans sa filmographie. Reflet de l'inquiètude portée sur le monde musical dans les années 70 et de ses groupes qui faisaient "n'importe quoi", DePalma dresse un conte touchant sur la création et la destruction. A travers la scène du concert ou le guitariste meurt pour laisser sa place a une jeune femme, on sent que De Palma aurait pu lui même assasiner le dit musicien. Une scène qui s'adresse aux musiciens de l'époque et qui leur dit "arrêtez de vous pretendre exceptionnels et de vous foutre de tout et de tout le monde! En art, si on baffoue tout ce qui a été fait avant soi, on ne vas pas très loin". Certains artistes (notemment des peintres) d'aujourd'hui devraient méditer la dessus. Et bien entendu, c'est également une oeuvre intemporelle de par le fait qu'elle se calque sur un mythe ancien et classique (Faust) et OUI ce film a bien vieilli! Malgrès la peur que me procurait l'affiche et les visuels, je n'ai ressenti a aucun moment une quelconque ringardise dans le film, dans la musique, dans les décors ou les costumes. Un film des années 70 destinées aux jeunes défoncés à l'acide qui ne vieillit pas 30 ans plus tard, je crois qu'on peut dire chapeau!
Enfin, le réalisateur nous gate visuellement. Split screen, plan séque
Geniallissime film de De palma,phantom of the paradise est une critique devastatrice du star systeme doublé d'une readaptation du mythe de faust sur fond de rock opera!Visionnaire dans son traitement (les pins up chantant comme des pieds faisant la queue pour un casting,le tri des interpretes pour le leader role de la comedie musicale et plus encore le bidouillage de la voix de winslow par ordinateur pour le faire bien chanter!!) sacrement en phase avec notre epoque,phantom of the paradise est la symbolique du renoncement à l'integrité pour l'assouvissement de sa passion,celui du chemin de la gloire et de ses mensonges jusqu'au final tragique se deroulant au coeur d'une foule dont le publique se fout eperduement du drame qui se joue sous ses yeux ingrats!Renversant!!!
Avec son mélange de fantastique, d'horreur et d'opéra rock, Brian De Palma signe avec "Phantom of the paradise" une oeuvre vraiment très original au niveau de son scénario, alors que la mise en scène du futur réalisateur de "Carrie" est ultra rythmée et ne laisse jamais le spectateur dans l'ennui. La BO est franchement superbe et l'interprétation de William Finley dans ce double rôle marque clairement les esprits. J'ai également bien apprécier la performance de Jessica Harper (la future vedette du "Suspiria" de Dario Argento) dans le rôle de la belle chanteuse Phoenix. Ce film qui a reçu le Grand prix du festival d'Avoriaz en 1975 est en tout les cas la preuve que même avec un petit budget on peut faire une oeuvre talentueuse et remplie de générosité.
A nul doute, le meilleur film de Brian de Palma avec "Blow up". Dégagé de ses sempiternelles scènes donneuses de leçon de cinéma, délibéremment déjanté, provoquant, délicieusement immoral, halluciné, ce "Phantom of Paradise" est une comédie musicale les plus dingues jamais tournées. A croire que De palma, de coutume si académique avec ses références pompeuses (dans les deux sens du terme) au cinéma Hitchcockien, avait fumé sur le plateau. Un film fou à voir et à revoir, avec en prime une excellente musique et mise en scène aussi étonnante que son scénario.
De Palma ne nous raconte pas seulement la rencontre de ces deux mythes, le destin lié de ces deux personnages qui se terminera tragiquement, il nous entraîne dans un monde particulier, malsain, dérangeant. Tout nous perturbe, les formes rappelant l’expressionnisme allemand, beaucoup d’obliques et d’angles aigus, couleurs à outrance comme ce rouge omniprésent, rouge vif des coulisses, de la porte du studio prison du fantôme, le même que le sang qui sert d’encre à Swan pour la signature de ses contrats, ce rouge qui nous angoisse, nous agresse et nous rappelle celui qui sera utilisé dans Shining de Kubrick. Ce sentiment de malaise dans lequel nous immerge le film prend également racine dans la musique composée par Paul Williams qui interprète Swan : qui rythme le film de manière surprenante et participe à l’incommodité du spectateur. Phantom of the Paradise est aussi l’occasion pour De Palma de rendre hommage à ceux qui l’ont précédé et inspiré. Le film est par conséquent rempli de références diverses. Faust nous renvoie à Goethe, auteur fondamental de la littérature allemande. Le Xanadu auquel est comparé le Paradise, nous rappelle indéniablement Welles et Citizen Kane. La scène où le fantôme tente d’assassiner Beaf sous sa douche renvoie à celle de Psycho d’Hitchcock. Il se réfère à l’expressionnisme allemand avec les décors du show et à Frankenstein. Ce qui fait de ce film un chef d’œuvre qui assura à Brian De Palma d’entrer dans le cercle des réalisateurs prodiges : il ne s’est pas contenté d’adapter à l’écran des mythes de Faust (l’éternelle jeunesse) et du fantôme de l’opéra ( la monstruosité renfermant le talent), il nous plonge dans ce monde étrange à l’esthétique si particulière, typique du réalisateur et nous livre une réflexion sur l’industrie de l’Art, qui le modifie et l’aliènise, pour le profit, l’argent et la célébrité, constatation déplorable pour la création et la Culture mais malheureusement, toujours d’actualité trente ans après la sortie du film.
Un cauchemar psychédélique. Un trip hallucinogène qui tourne mal. Un opéra baroque et totalement hystérique du début à la fin. Bénies soient les années 70 où ce cinéma là fut possible. La dimension horrifique du film est à chaque instant rééquilibrée par un second degré humoristique. Le triomphe du grotesque au service d'une mise en scène lyrique et terrifiante.
Brian De Palma signe ici un film complètement déjanté. Un mélange de Dorian Gray, du Fantôme de L'opéra, accompagné d'un opéra rock et de personnages loufoques. Une mise en scène vraiment remarquable pour l'époque, et de nombreux clin d'oeils (notamment pour la scène de la douche qui fait référence à Psychose d'A. Hitchcock ). Un film à voir, donc.
Phantom of the Paradise est un film special. On aime ou on deteste. En general, ceux qui detestent sont ceux qui sont habitues a voir les films classes bien gentiment en categories. Mais CE film n'est pas classable. Il est ironique, satirique, musical et fataliste. Pour moi ce n'est pas un film d'horreur. Cela ressemble plutot a un mythe, un conte, version 20eme siecle. Le resultat est effrayant, hypnotisant. Les acteurs sont magnifiques, les chansons sublimes (a part les Juicy Fruits, quand meme) et oui les costumes et les decors ne sont pas genials mais c'est parce que DE Palma ne voulait pas que les spectateurs s'attardent sur ca. Ce qui est passionant dans ce film, c'est l'histoire, l'intrigue.