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Shawn777
584 abonnés
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4,0
Publiée le 14 janvier 2019
Ce film réalisé par Brian De Palma et sorti en 1974 est très bon et surtout très surprenant ! Je ne m'attendais en effet pas du tout à ce genre de choses ! Nous sommes ici presque devant un OVNI cinématographique tellement le tout est particulier et j'apprécie beaucoup justement cette audace qui n'avait d'ailleurs pas dû plaire aux spectateurs de l'époque. Le film reprend plus ou moins "Le Fantôme de l'Opéra" de Gaston Leroux car nous avons affaire à un homme portant un masque voulant faire d'une femme une grande chanteuse pour son morceau. Je ne connais pas l’œuvre originale mais on ne peut, en tout cas, pas vraiment parler d'adaptation ni de remake (par rapport aux films qui existent) car nous avons ici quelque chose de beaucoup plus rock, kitch et fantastique. Dès le début, le film met d'ailleurs tout de suite le ton en nous présentant des personnages bien particulier dans un univers déjà particulier. Le côté fantastique est peut-être quelque peu perturbant, le scénario aurait très bien pu faire un détour afin de nous donner quelque chose de beaucoup plus réaliste (tout en gardant le personnage masqué etc) mais il est finalement très important car nous avons toute une métaphore derrière (d'ailleurs bien évidente) autour du monde de la musique. Enfin qui ne se limite pas d'ailleurs qu'autour de la musique, le film a prit cet exemple là comme il aurait pu prendre notamment le cinéma. De Palma s'inspire d'ailleurs d'une expérience personnelle pour faire ce film donc derrière tout ce côté fantastique, nous ne sommes finalement pas si loin de la réalité. On ne s'ennuie pas du tout car si on rentre dans le délire (et je pense que ce n'est pas forcément évident) on reste scotché au film du début jusqu'à la fin pour avoir le fin mot de l’histoire. Nous avons également plusieurs scènes parodiques qui sont très sympas et puis le côté musical est très sympa lui aussi ainsi que le côté très kitch (ici amplifié bien-sûr) des années 70. En ce qui concerne les acteurs, nous avons, entres autres, Paul Williams, William Finley et Jessica Harper qui jouent tous les trois très bien et qui sont excellents dans leur personnage, tout simplement. La réalisation est elle aussi très bonne mais en même temps avec De Palma, il n'y a jamais de mauvaises surprises à ce niveau-là. "Phantom of the Paradise" est donc une œuvre très particulière mais très intéressante !
Le chef d'oeuvre baroque, lyrique, extraverti de De Palma reprenant le mythe de Faust en version comédie musicale fantastique et horrifique par moments dans un style sans tabous ni limites totalement seventies. De la grandeur,de l'amoralite, du spectaculaire,du scandaleux,De Palma ose toutes les audaces visuelles, narratives avec un style tournoyant,ultra dynamique, plongé dans la folie passionnelle du personnage principal, les images et le rythme accompagnant sa descente aux enfers. Des personnages hauts en couleurs, volontairement exagérés, presque grotesque et une bande son rock mais aussi ballades d'anthologie. Un film esthétiquement grandiose qui n'a pas pris une ride.
Satire du milieu pop-rock et spectacle grand-guignolesque à souhait, ce Phantom of the Paradise offre à De Palma l'occasion d'un délire visuel orgiaque sans aucune retenue. Tous les travers et les clichés de la première moitié des 70's se retrouvent ici (paillettes du showbiz, drogues, courants musicaux, producteurs tyranniques et artistes maudits) dans un fourre-tout savamment rythmé. Le trait est évidemment très appuyé (qui n'a pas pensé à Phil Spector en voyant l'interprétation de Paul Williams) et l'histoire mixe assez intelligemment les trames de Faust et du Fantôme de l'Opéra, petit manque d'originalité que l'on a bien envie de pardonner devant une telle débauche d'énergie. Les comédiens sont en roue libre et lâchent les chevaux tout au long du film et si tout n'est pas parfait (quelques effets approximatifs et une bande-son partagée entre grands moments et morceaux pas très mémorables, désolé c'est un constat), on ne s'ennuie toutefois jamais.
Musical carrément marginal réalisé par Brian De Palma en 1974, "Phantom of the paradise" emmène avec style un genre classique dans une espèce d'extravagance psychédélique. C'est pourtant sur une histoire des plus simple que repose l’œuvre. En effet, le long-métrage s'axe sur la création d'un spectacle musical hors normes en débutant par la composition des morceaux et en finissant par les chorégraphies et le show en lui-même. Illustrant ainsi maintes vérités d'un milieu peuplé de squales affamés, "Phantom of the paradise" s'aventure peut-être un peu trop loin dans les bizarreries sans nous faire ressentir la profondeur tant désirée. Les comédiens quant à eux ne parviennent que rarement à briller devant les décors impressionnants qui tapissent le retour d'un artiste assoiffé de vengeance. Pour interprété ce-dernier on découvre William Finley qui représentera certainement l'atout majeur de la production. En contrepartie on retrouve un Paul Williams assez moyen qui retient guère l'attention en raison d'un charisme peu percutant. La participation de Jessica Harper remontera quelque peu le niveau des échanges mais le film ne réussira pas à nous faire vibrer comme certains de ses homologues.
Se situant entre horreur fantastique et Opéra Rock, ce chef-d’œuvre signé Brian De Palma est vraiment hors norme. Malgré le poids des ans, la partition musicale reste superbe. L’interprétation de William Finley est inoubliable. Spolié, humilié, enfermé à Sing Sing, défiguré et aphone avant d’être emmuré vivant, le malheureux compositeur vient hanter le « Paradise », le Palais du Rock tenu par une créature diabolique interprétée par l’excellent Paul Williams. Cette version du mythe de Faust revue et corrigée est un incontournable du cinéma. Brian De Palma réalise de véritables prouesses techniques (passages en accélérés, cadrages bizarres, écrans partagés, superposition d’images comme les notes de musique qui défilent sur l’écran…). La musique au piano jouée par William Finley et la chanson interprétée par Jessica Harper sont toujours aussi belles. Même si les costumes style pattes d’éléphant font un peu kitsch de nos jours. J’ai relevé quelques menus défauts dans cette œuvre innovante et révolutionnaire : le leader du groupe de hard-rock ridicule (mais la scène, clin d’œil au « Psychose » d’Hitchcock, où le chanteur se fait clouer le bec sous la douche par une ventouse à toilettes est drôle), la laideur du concert de hard-rock au milieu du film ainsi que le spectacle final un peu carnaval. Cela n’est rien au regard de la qualité exceptionnelle du film.
Brian De Palma nous offre ici sa version du mythe de Faust et du Fantôme de l’Opéra version rock 70's. Sorti à la même période que le Rocky Horror, les deux films partage tout deux un visuel et une musique semblable qui les rapproche. Niveau musique, le film nus offre un florilège de morceau rock divers (types Beach Boys, Hard Rock, Pop,...) permettant d’éviter la redite au cours du film. Visuellement le film est fabuleux et on retiendra particulièrement le look du fantôme qui marqua le cinéma durablement. Niveau histoire cette révision de Faust est plutôt intéressante dans son approche, la mêlant à d'autres histoire pour en faire une histoire simple et néanmoins développé. De Palma signe la un film ancré dans son époque qui aura marqué le cinéma durablement à l'image du Rocky Horror.
Un mélange étrange entre plusieurs autres oeuvres (que je ne citerai pas pour pas spoiler). Un film tout aussi étrange qu'il est prenant...il ne dure pas longtemps, mais il se passe pas mal de choses et on se laisse guider parmi les personnages et leurs évolutions.
Phantom of the Paradise réalisé par Brian de Palma en 1974. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire originale (voir très originale) • La réalisation efficace
*Les points que je n'ai pas appréciés → • La fin qui est beaucoup trop bizarre
*Conclusion → J'ai aimé, c'est original bien que parfois un peu trop. 6/10.
Je ne suis pas adepte des comédies musicales sauf si le contexte si prête, ici ça fonctionne, la musique s'intègre parfaitement dans le film et devient excellente sur la fin. Une satire du showbiz teintée de fantastique vraiment drole, un scénario intéressant et une réalisation inventive avec tout de même les quelques déchets habituels chez de Palma.
Etrange seconde réalisation de Brian de Palma qui signe ici l'adaptation la plus survoltée du roman de Gaston Leroux "Le Fantome de l'Opéra". Loin d'etre un chef d'oeuvre, ce film est néanmoins culte pour toute une génération et de nombreux cinéphiles. Visuellement original et toujours aussi "ovni", Phantom of the Paradise a certes pris un sacré coup de vieux mais n'en demeure pas moins expérimental et a manifestement influencé nombreux réalisateurs et auteurs en herbe. Beaucoup de références à certains classiques de la littérature (on pense à Faust, Frankenstein,Le Portrait de Dorian Gray). J'ai largement préféré la première heure très innovante et originale mais le soufflé retombe dans la dernière demi-heure et l'ennui s'installe. De Palma expérimente durant 1h30 et c'est là que réside l'intéret de revoir ce film : accélérés, ralentis, split screen (Carrie n'est plus très loin...), travellings circulaires, panoramiques à 180°, on retrouve également certains thèmes chers au réalisateur comme le voyeurisme, les personnages doubles et une référence à Psycho de son maitre Alfred Hitchcock. Au final l'incroyable réalisation sert de fil conducteur entre les éléments parfois inclassables, toujours originaux de l'abracadabrant scénario. Un genre à lui tout seul.
Cette adaptation rock du Faust de Goethe est un pur régal. De Palma se fait plaisir et nous fait plaisir. Phantom of the paradise est sans conteste sur le podium des meilleurs films de son réalisateur.
Chef d'oeuvre incontestable, "Phantom of the Paradise" est totalement inclassable. Comédie musicale rock ? Tragédie psychédélique ? Thriller hitchcockien sous acide ? Un peu de tout ça. Je ne saurais dire ce qu'il y a de plus génial dans ce film : la musique, les comédiens, la réalisation de De Palma ? Des plans d'une beauté magnifique, des clins d'yeux cinéphiles détournés avec malice (la scène de la douche de "Psychose"), une énergie incroyable... Un grand film.
Phantom of the paradise. Eh bien, que dire ? J’avais très peu aimé The rocky horror picture show, alors je m’attendais au pire. Mais il y a quelque chose d’indéniablement réussi dans l’ambiance. L’esthétique, aussi délirante que dans Brazil, est très maîtrisée. On y voit la marque de De Palma. Le problème, dans tous ces films absolument barrés, c’est qu’ils tiennent mal sur la longueur. Au bout d’une heure, la curiosité s’estompe, et on commence à s’ennuyer, et à se demander pourquoi on s’inflige un trip pareil. Alors, ce qu’il reste, ce sont des scènes absolument jouissives, l’aspect très « cartoon » qui nous plonge en immersion dans ce monde étrange, et un personnage que j’ai absolument adoré : Swan. Ce producteur énigmatique, qui à chaque apparition m’a fait quelque chose. Ce personnage vaut à lui seul tout le film, à mon sens. En tout cas, c’est lui qui m’a captivé le plus. Sadique, inquiétant, mégalomane, son allure résume à elle seule tout le film : complètement folle. C’est spécial, c’est tantôt angoissant, pesant, tantôt drôle (l’hommage à psychose !!). Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais comme dans tous ces films, il manque quelque chose pour le rendre vraiment génial.
La parodie est peut-être le plus bel hommage à la culture. « Phantom of the paradis« est le remake du remake d’un thème hollywoodien repris d’un roman de Gaston Leroux : Le fantôme de l’Opéra. Ça donne l’occasion à Brian de Palma de citer des grandes œuvres littéraires et cinématographiques issues du romantisme (Faust, Le cabinet du docteur Caligari Le miroir de Dorian Gray, Frankenstein, Psychose…) et de faire la dérision de la culture pop, de sa mièvrerie sentimentale, de sa frénésie spectaculaire. Le film trouve son équilibre entre toutes ces inspirations, c’est à la fois envoûtant et drôle sans vulgarité, sur la crête du spectacle et de sa distanciation.