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real-disciple
81 abonnés
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3,0
Publiée le 30 octobre 2011
Références à de nombreux films, Phantom of the Paradise est un patchwork cinématographique à la fois baroque, film d'horreur, film musical, et on sent le passioné de cinéma derrière la caméra et le travail est immédiatement reconnaissable. Paul Williams, William Finley et Jessica Harper sont très bons. Néanmoins je le trouve moins bon que d'autres productions de De Palma où il excelle, je parle du thriller hitchcockien. Le film est un enchantement au niveau visuel mais l'intrigue est mince et les moments musicaux trop longs (surtout la musique au piano au début), ma note va surtout pour l'originalité.
Retour au milieu des années 1970 avec le réalisateur Brian De Palma et n’ayons pas peur de dire que son Phantom of the paradise est et reste toujours aussi psychédélique ! Comédie musicale, romance, drame, ou encore fantastique ; ce sont autant de genres embrassés par ce film porté également par une magnifique bande originale. Si le personnage du Fantôme est là pour apporter sa folie, le spectateur est aussi subjugué par la performance de Paul Williams (réputé surtout pour ses activités de compositeur). Un film qui restera indéniablement Pour l'éternité et qui aura également eu une certaine influence auprès d'un certain George Lucas qui planchait alors sur Star Wars.
Le plus fabuleux opéra rock jamais filmé dans lequel De Palma exorcise sa douleur d'artiste volé en s'inspirant du mythe de Faust. La mise en scène toute en excès de De Palma donne un ton baroque et très rock des années 1970 à l'ensemble mais c'est surtout la musique de Paul Williams (certaines chansons sont magnifiques) qui rend le film inoubliable. Le film le plus étonnant de De Palma et mon préféré avec Blow Out. Voir ma critique complète sur mon blog :
Phantom of The Paradise est un mélange aussi improbable que réussi d’opéra-rock et de film d’épouvante psychédélique basant son scénario sur trois livres emblématiques de la littérature fantastique: Faust, Le Fantôme de l’Opéra et Le portrait de Dorian Gray. C’est aussi une satire virulente dénonçant les dérives du show-business qui exploite, trahit puis jette les artistes dans l’unique but de faire du pognon. Brian De Palma réussi l’exploit de faire de la musique un élément clé de la narration sans jamais nuire à la cohérence du film, bien au contraire. De plus sa réalisation est à la fois très marquée par son époque (effet kitch garanti) mais possède une maestria technique et un brin de folie inimitable qui la rendent intemporelle. A consommer sans modération.
Véritable réquisitoire contre la folie des producteurs, des grands studios, et le pouvoir que ces milieux veulent exercer sur les artistes, Phantom of the paradise n’en demeure pas moins un des films les plus personnels de la filmographie de Brian de Palma. Avec son talent, son sens du rythme et son côté définitivement pop, De Palma livre un opéra rock gothique, violent et torturé comme il faut avec de nombreuses références cinéphiles ! Quand Swan, producteur tout puissant, s’empare de la partition du Faust de Leach, un jeune musicien prodige, tout tourne au drame : Leach se verra défigurer et reviendra hanter la paradise, le palais du rock du producteur tout-puissant. Revisitant aussi Le Fantôme de l’opéra de Gaston Leroux, Le film offre des scènes d’anthologie, musicalement réussies, et extrêmement bien réalisées, où l’on voit éclater le talent de Palma à chaque plan : travellings circulaires, contre plongées, gros plans géniaux et un générique graphiquement superbe… On note aussi dans ce film une nouvelle fois la fascination de Palma pour la technique, comme dans Blow Out. Alors malgré quelques longueurs, Phantom of the paradise mérite tout à fait son statut de film culte. A voir absolument
"Phantom of the Paradise" fait partie de ces films très difficiles à décrire, qui constituent presque un genre à eux seuls. Mélange improbable de comédie musicale, d'horreur, de fantastique, et d'humour, avec des visuels gothiques filmés de manière baroque, voilà une œuvre barrée à souhait ! Heureusement, on est loin ici d'un délire stérile. D'une part car la trame (un compositeur défiguré cherche à se venger, en hantant la salle de spectacle d'un producteur machiavélique) se base sur des classiques de la littérature. Le Fantôme de l'Opéra évidemment, mais aussi Faust et Dorian Gray qui sont très référencés. Ces sources permettent à une narration imprévisible de néanmoins garder les pieds (et les spectateurs) sur Terre. D'autre part, le scénario est loin de se limiter à une simple histoire d'amour ou de vengeance. "Phantom of the Paradise" se moque allègrement de l'industrie musicale, tirant sur les producteurs tout puissant déconnectés des réalités, les artistes et modes musicales jetables, et le public hystérique. Une critique en avance sur son temps... qui propose aussi de belles chansons rock dans divers styles. Mais ce film est aussi une sacrée ambiance. Des acteurs étranges et méconnus mais talentueux, qui contribuent à l'atmosphère singulière (avec en tête Paul Williams, également compositeur du film, et son faciès insolite). Le fait que pratiquement aucun d'entre eux n'ait connu une belle carrière au cinéma renforce l'unicité du long-métrage. Une mise en scène par un Brian De Palma en grande forme. Entre quelques séquences sur lesquelles sa patte est très forte (un double plan séquence en split screen, référençant "A Touch of Evil", les arcanes des consoles de studio, une parodie géniale de "Pyscho"...), le réalisateur s'amuse à créer son univers baroque avec ses courtes focales. Et il s'appuie sur des costumes et des décors qui se renouvellent en permanence et enchaîne les idées excellentes. Echec critique et public à sa sortie (comme souvent chez de De Palma), "Phantom of the Paradise" a heureusement été réhabilité depuis, et demeure un must du film musical... mais le terme de "classique" ne sera jamais autant inapproprié ici !
En revisitant le mythe de Faust et en s'appropriant l'histoire du "Fantôme de l'opéra" tourné à la sauce pop-rock, Brian De Palma nous livre son tout premier film culte. Si le scénario ne brille pas tellement par son originalité, le film se rattrape sur le reste. En bon virtuose de la caméra qu'il est, De Palma nous livre de superbes scènes, le tout sublimées par les chansons écrites par Paul Williams, n'oubliant pas au passage de faire plein de références (dont une, irrésistible, à "Psychose") et de montrer ce dont il est capable de faire en utilisant efficacement ses décors. Le jeu des acteurs, un brin cabotin, correspond parfaitement à l'ambiance de ce film qui critique le monde du show-business sans concessions. En effet, sous couvert du divertissement, "Phantom of the Paradise" nous montre à quel point le monde du spectacle est sans pitié : on peut réussir en vendant son âme et il n'y aucune justice, tout est pour la gloire et pour le public. S'il n'est pas exempt de quelques défauts, le film reste un vrai régal, que ce soit pour la beauté des textes des chansons ou pour la performance des acteurs, que ce soit Paul Williams lui-même en producteur diabolique, William Finley en artiste damné ou encore la charmante Jessica Harper pour son premier rôle au cinéma.
Mais quelle diablerie! Quel est donc ce film complètement dingue qu'a pondu là De Palma, et s'il vous plait en 1974? Ce "Phantom of the paradise", rien ne pourrait le définir. C'est à la fois une comédie musicale psychédélique à l'humour déjanté, une critique visionnaire et caustique des dérives du monde de la production, une sorte de film-clip bourré de clins-d'œil aussi inventifs que malins et généreux, une histoire d'amour impossible déchirante, et enfin une véritable œuvre d'art, de tous les instants et de tous les genres. La mise en scène est proprement brillante, tous y est vu de manière clairvoyante, et la bande son est une véritable tuerie. Un ovni, formidable et inoubliable.
Du grand De Palma, une fresque grandiose mêlant musique, Diable et folie. Il y est montré comment recycler le comique de situation dans un registre noir : une ventouse pour les toilettes en guise de bâillon, un néon en forme d'éclair pour provoquer un court-circuit...tous ces petits évènements, ces détails même, font rire alors qu'ils s'inscrivent dans un contexte de meurtre et d'une méchanceté teintée de surnaturel. Le spectateur se sent un peu bête devant cette astuce, et il est bien obligé de se soumettre docilement à l'histoire. C'est une contradiction exploitée aussi avec Paul Williams en tant que comédien - normalement, il est musicien et il incarne ici un personnage malveillant et grinçant d'un charme malsain, d'une ironie pénétrante. Ce film est une étude redoutable de la frénésie des foules, de la confusion dont la musique est un super-générateur, et un mélange incroyablement équilibré de mondes contraires.
Phantom of The Paradise figure parmi les meilleurs films de Brian De Palma. Il s'agit d'une histoire d'amour déchirante entre un compositeur et sa muse, ainsi qu'une brillante satire du show business. Comme souvent avec De Palma, la forme tient du spectacle : mise en abîme, split-screen, mouvements de caméra virtuoses... Bill Finley trouve ici le rôle de sa vie : celui de Winslow Leach, personnage excessif et passionné ayant vendu son âme au diable ( nous sommes loin de l'hypnotiseur maléfique de Sisters ). Paul Williams campe à ses côtés un Swan méphistophélique et la charmante Jessica Harper nous livre l'une de ses plus belles prestations. Brian De Palma signe un film à la fois burlesque et pathétique, parfois grandguignolesque mais toujours maîtrisé. Même s'il reste assez différent des films de la première période du réalisateur américain ( c'est à dire de son hommage passionnant à Hitchcock : Obsession, Pusions, Body Double...), Phantom of The Paradise demeure un très bon morceau de cinéma, magnifié par la musique hors paire de Paul Williams ( les chansons sont d'ailleurs devenues cultes pour plus d'une génération...). Un film à voir absolument, malgré un dénouement quelque peu débordant. Un classique.
Quelle claque! Réalisé par Brian de Palma, Phantom of the paradise est certainement un des films les plus impressionnant que j'ai pu voir en terme de mise en scène. La réalisation est inouïe, c'est filmé de façon grandiose, les images sont très belles et la vision de de Palma est brillante! On sent qu'il était passionné par cette histoire, et il réussit à nous faire partager cette passion de part l'inventivité et la richesse de sa mise en scène! Et surtout ce que j'adore plus que tout ce sont les personnages plus que réussis! William Finley interprète avec brillance un Winslow Leach qui de par son talent mêlé à sa naïveté en font la cible parfaite de Swan pour être pris au piège. On ressent toute la passion de ce personnage puis sa tristesse, et à chaque sentiment abordé Finley réussit son coup, et rends ce personnage attachant. Mais surtout, le personnage que j'adore est celui de Swan. Il est tellement bien interprété que j'ai rarement vu une telle performance. C'est même pas descriptible en fait, c'est tellement subtil, et en plus c'est mis parfaitement en relief par Brian De Palma. Le reste du casting tient parfaitement la route même s'il n'arrive pas au niveau des deux acteurs principaux. Un chef d'oeuvre à voir et à revoir!
Sûrement la version la plus créative du Fantôme de l'opéra ! Un film unique et décalé de Brian de Palma qui ne cessera de vous surprendre dans tous les sens du terme. L'imagerie kitsch assumée qui l'ancre dans son époque, un scénario plein de rebondissements alternant entre glauque, blagues grasses et comédie musicale et une mise en scène bien maîtrisée ( si je me souviens bien le même style que dans Carrie ) . Certains plans sont époustouflants d'inventivité. Vu l'inspiration des décors, le nombre de figurants et la sophistication du masque on a du mal à croire que le pauvre million de budget fasse l'affaire. Un OFNI ( objet filmique non identifié ) fascinant et un super film de De Palma. A voir mais pas à conseiller à tous.
j'ai dut mal a imaginer qu'il y ait autant de gens qui ait mis 4 étoiles a ce film.A l'époque c'était peut être grandiose mais là c beaucoup plus proche du nanard ultra kitch(a cause de la musique et des coupes de cheveux).Un artiste inconnu avec quelques problèmes psychologique se fait exploiter et mener en bateau par un nimbus satanique, il est obliger de metre un masque parce qu'il s'est bêtement défiguré et il décide de ne vivre que pour se venger(du type qu'il l'a exploiter)et pour entendre une fille chanter sa composition.Si sa s'est le meilleur de de palma je préfère même pas savoir ce qu'il à put faire d'autre.
Après tant d'éloges j'étais ravie de mettre la main sur le DVD mais je dois dire que j'ai été déçue. Malgré ma bonne volonté je n'ai pas du tout accroché. Heureusement la musique est bonne voire excellente lors de la superbe scène du casting où Jessica Harper illumine par sa voix et sa présence. Le film a au moins le mérite d'être original et je ne pense pas qu'il soit mauvais : on aime ou on n'aime pas c'est tout!